Le Combat Catholique Avec l`Église, mais sans la Rome du Concile

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Le Combat Catholique Avec l'Église, mais sans la Rome du Concile... Abbé G. ROGER (extrait du bulletin Le Combat Catholique, de Février 2009) (...) Nous encourageons les catholiques de tradition à maintenir le combat face aux "autorités" conciliaires. Rien n'est substantiellement changé à Rome. Les doctrines hérétiques de la liberté religieuse et de l'œcuménisme tout comme les nouveaux sacrements sont les clés du "pontificat" de Benoît XVI qui a réaffirmé tout récemment, à Lourdes, que la nouvelle messe était la forme ordinaire de la liturgie de l'Église. A n'en pas douter, le conservatisme religieux du successeur de Jean‐Paul II ne porte pas sur l'essentiel mais sur l'accidentel. Soyons sérieux, la religion catholique n'est pas qu'une affaire d'encens, de soutane ou de grégorien ; c'est la maison de la vraie Foi et celle des sacrements valides produisant la grâce. Or, sur ces éléments essentiels, Benoît XVI est en rupture totale avec l'Église catholique. Ce n'est pas là un jugement sur sa personne mais un constat que tout le monde peut faire. Ne célèbre‐t‐il pas ordinairement la messe de Luther ? Ne fait‐il pas régulièrement de l'œcuménisme ou du syncrétisme religieux avec les pasteurs, les popes, les rabbins, les imams ou le Dalaï‐Lama ? Voyons la réalité telle qu'elle est et non pas telle que certains veulent la décrire. Il n'est pas possible d'être ‐ una cum ‐ en communion avec Benoît XVI parce que celui‐ci ne remplit pas le rôle d'un Vicaire de Jésus‐Christ. Il revendique le titre de pape tout en gardant l'héritage de Vatican II. Il y a là une incompatibilité radicale et nous sommes obligés d'en prendre acte. Jamais nous n'accepterons le concile Vatican II sous quelque forme que ce soit. Ce fut une trahison à laquelle nous ne voulons avoir aucune part. Pour nous, le siège de Rome est vacant en ce sens qu'il est usurpé par un personnage non catholique. La papauté de Joseph Ratzinger n'est pas admissible au regard de la Foi. Ce n'est pas là une affirmation gratuite ou simpliste comme le disent ceux qui n'ont pas d'arguments étayés et sérieux. Plus qu'une opinion, c'est une conclusion théologique certaine ; pour nier, nos contradicteurs doivent nécessairement ‐ au moins d'une façon implicite ‐ nier la doctrine catholique sur l'infaillibilité du magistère ordinaire et universel. Tous les manuels d'ecclésiologie enseignent que le pape est infaillible lorsqu'il promulgue des lois universelles (Code de Droit Canon), lorsqu'il promulgue des lois liturgiques et sacramentelles et lorsqu'il canonise des saints. Cela signifie que le pape ne peut pas se tromper dans ces domaines et que les lois promulguées sont bonnes. Il faudrait donc que nos contradicteurs, pour être en accord avec la doctrine catholique, admettent que la nouvelle messe et le nouveau Code de Droit Canon sont bons en soi. Voilà dans quelle impasse théologique se trouvent ceux qui refusent de reconnaître, d'une manière ou d'une autre, l'absence totale d'autorité pontificale chez l'actuel occupant du Siège Apostolique. Il nous semble que cette vérité libérerait beaucoup de consciences et fortifierait les troupes de la tradition si elle était exposée sereinement par les chefs de file de la résistance catholique. Nous n'avons pas à rougir de notre ministère en tant que prêtre ou évêque de la Tradition. Ne pas être en communion avec la Rome moderniste n'est‐il pas tout à l'honneur des fidèles de la Tradition ? Pourquoi avoir demandé une levée de l'excommunication ? Certains se réjouissent de la levée d'une censure à laquelle ils n'ont jamais cru ; on se souvient fort bien de leurs prospectus "Ni schismatiques, ni excommuniés". Sont‐ils donc si affligés d'être exclus de l'église Conciliaire au point d'être prêts à livrer prêtres et fidèles à l'ennemi ? Cela n'apportera que des malheurs et des divisions supplémentaires. L'expérience nous prouve que la diplomatie vaticane de l'après‐concile n'est pas fondée sur la Charité mais sur le mensonge de gens dont le but est de neutraliser la réaction traditionaliste. Ne négocions pas avec le Vatican car tous ceux qui l'ont fait ont été rapidement muselés par la pieuvre moderniste. Méditons ces paroles que Don Putti adressait à Mgr Lefebvre : "N'y allez pas (au Vatican), ce sont tous des bandits !" 1 
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