23 - Le djihâd peut s’exercer sur les frontières ou à l’intérieur à l’égard des musulmans traîtres
24 - Si la guerre est un mal, la guerre djihadiste combat un mal encore plus grand, l’impiété, et
devient ainsi un bien
25 - Entrer en djihâd doit se faire pour le fidèle dans un esprit de sacrifice de soi-même
26 - La participation au combat est alors un acte de dévotion
27 - Les combattants du djihâd sont des témoins de dieu et accèdent directement au paradis
28 - Le djihâd peut prendre d’autres formes que les armes, c’est une question de tactique
29 - La différence théologique entre le grand djihâd (al-djihâd al-kabîr), et le petit djihâd
(al-djihâd al-saghîr) ne s’oppose pas à la guerre sainte djihâdiste
IV LES ÉLÉMENTS HISTORIQUES
1 - L’intérêt de l’étude du primodéveloppement de l’islam, de l’islam mahométain
2 - Dès 610 Mahomet fut, en tant que prophète et envoyé de dieu, un chef temporel et religieux
3 - En 622, l’exode à Médine, date de fondation de l’ère musulmane (Hégire)
4 - En janvier 624, suite à l’incident de Nakhlah il avalise le principe du djihâd après une
nouvelle révélation divine
5 - À Médine il exerce un pouvoir autoritaire et fait exécuter ses opposants !
6 - En 624, la bataille de Badr assoit le prophète en armes et lance le début du djihâd armé
7 - En 625, la bataille d’Ohod est une victoire des méquois mais Mahomet en profite pour
renforcer son pouvoir sur Médine
8 - En 627, la bataille du fossé à Médine est une victoire de Mahomet
9 - De 624 à 627, il a éliminé progressivement les tribus juives de Médine qui lui résistaient
10 - Le 11 janvier 630, Mahomet entre en triomphe à la Mecque
11 - Une expansion militaire de la religion élevée au rang de modèle religieux
12 - La raison de l’expansion fulgurante de l’islam après sa mort en 632
V NATURE ET VALEUR HISTORIQUE DE CES PRINCIPES ET ÉVÉNEMENTS
1 - En matière de religion, l’islam est le cas le plus extrême d’intrication militaire et religieuse
2 - Un principe présent dès le premier jour de l’islam
3 - Ce qui fait de l’islam une religion intrinsèquement plus violente que les autres monothéismes,
pourtant déjà porteurs de violence
4 - C’est Mahomet lui-même, sur l’injonction de dieu, qui a montré la voie du djihâd armé
5 - Ce qui était circonstanciel dans le judaïsme et le christianisme est systémique dans l’islam
6 - Le djihad est bien une guerre sainte, une guerre de religion systémique
7 - À la différence du concept hébraïque de guerre sainte, le djihâd est permanent
8 - Le djihâd est nécessaire à la cohésion interne et à l’expansion externe de l’islam
9 - Un impérialisme religieux et un projet de contrôle totalitaire du monde
10 - La synergie d’une violence théologique coranique et d’une violence historique prophétique
modélisée par Mahomet
11 - Le djihâd est un épisode fondateur de la religion musulmane
12 - La djihâdisation de tout conflit temporel et politique avec les non-musulmans
13 - Un emploi de la violence plus explicite et plus assumé théologiquement que le christianisme
14 - Des violences religieuses qui pourront être aussi intramusulmanes, entre islams
VI CONCLUSION
1 - L’islam est donc actuellement la religion la plus violente et la plus dangereuse
2 - Le djihâd et ses fondements théologico-militaires sont un des axes directeurs de l’islam
3 - Un principe théologique qui n’a pas évolué ou disparu dans l’islam contemporain
4 - L’islam religieux vit dans le mythe de la djihad, notamment contre l’occident
5 - L’intégrisme et le terrorisme musulman contemporain en sont l’expression normale
6 - Son principal ennemi actuel : l’islam progressiste et moderniste
ORA ET LABORA
Association ALDÉRAN © Conférence 1502 810-11 : “Le djihad et l’islam comme projet de conquête du monde” - 20/12/2012 - page 4