Fiche d’espèce
MARTINET NOIR
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• Le martinet noir se nourrit du «plancton aérien» qui est composé de petits insectes et d’araignées
assez légères pour être emportés par des courants d’air haut dans le ciel. La nourriture est attrapée
dans l’air en un vol rapide.
• Il ouvre en vol son large bec qui récolte les insectes comme un entonnoir.
• Il peut stocker les insectes dans une poche de son jabot et les transporter ainsi jusqu’au nid.
Reproduction:
• Les couples de martinets noirs restent ensemble à vie. Les partenaires se retrouvent au printemps,
après leur retour des quartiers d’hiver, en général au site de nidification qu’ils occupaient déjà
l’année précédente.
• L’accouplement a lieu en vol. Ensuite ils construisent un nid sur une surface plane, soit dans une
falaise ou dans des trous sur un bâtiment, soit sous les tuiles des toits.
• Le nid est une coupelle plate composée de matériel végétal et de plumes qui sont assemblés par
l’oiseau avec sa salive.
• Les martinets noirs nichent dans des trous dans les grottes ou des arbres creux. Aujourd’hui, ils
utilisent surtout des trous dans les mûrs ou des espaces sous les tuiles des toits. Ils acceptent
également des nichoirs et ne craignent pas beaucoup l’homme. Il est facile de placer un nichoir
contre une façade. Mais il faut veiller à laisser un accès libre suffisamment grand devant le nichoir.
• La femelle pond 2-3 œufs de 2-3,5 grammes et de couleur blanche. Les deux adultes couvent
pendant 19-20 jours.
• Les œufs fécondés et non fécondés sont parfois éjectés du nid. Les raisons de ce comportement
n’ont pas encore été élucidées.
Migration:
• En août, le martinet noir quitte l’Europe pour
passer l’hiver en Afrique.
• Il ne retourne que fin avril en Europe, et donc en
Suisse, et y niche de mai à juillet.
• Cette courte période de reproduction ne suffit qu’à
une seule nichée.
• Peu après avoir quitté leur nid, les jeunes se
mettent en route pour l’Afrique et suivent
instinctivement leurs parents (le comportement
migratoire est inné).
• En Afrique, ils se déplacent à la suite des zones de précipitations où ils profitent des populations
d’insectes qui fluctuent rapidement.
• La plupart des jeunes retournent au printemps en Europe dans les sites où ils sont nés, tandis que
certains restent en Afrique.