Le LIEC, support de l'activité d'Ecoscope, est un
laboratoire universitaire de 90 permanents et 40
doctorants, associé au CNRS. Il bénéficie d'une
forte visibilité régionale, nationale et internationale
dans les sciences environnementales, grâce à
l'originalité de ses recherches interdisciplinaires
qui allient la science du sol, l’écologie microbienne,
la physicochimie, l’écotoxicologie, l’écologie
fonctionnelle. Son personnel développe des
connaissances de haut niveau sur le
fonctionnement des écosystèmes perturbés par
l’activité humaine, et une forte expertise dans
l'aide à la décision visant à leur réhabilitation et à
leur conservation.
LE LIEC EN BREF
ImpactE est le centre de transfert et d'innovation
du LIEC. Son ambition est de transférer les
connaissances issues de la recherche en
écologie, écotoxicologie, microbiologie, bio-
géochimie et physico-chimie, vers les acteurs
économiques, notamment ceux de la Région
Grand-Est et des territoires limitrophes.
Les partenaires ciblés sont les industries de
transformation soucieuses de l'impact
environnemental de leurs procédés et produits et
du traitement de leurs déchets, les éco-
industries, les bureaux d'étude en qualité
environnementale, les opérateurs en génie
écologique.
Ecoscope, pour quoi faire?
Transmettre les savoirs
La flexibilité des installations est un atout pour l'enseignement. Plus
particulièrement dans le cadre de Travaux-Pratiques des différentes filières
Biologie-Environnement de l'Université de Lorraine, les étudiants pourront
approcher très concrètement les conditions d'évolution des écosystèmes
aquatiques sous l'effet des contaminants.
Relever de nouveaux défis scientifiques
En affinant notre compréhension des interactions entre le fonctionnement
des écosystèmes et les effets liés aux perturbations anthropiques et/ou aux
conditions environnementales, les expérimentations menées sur la plate-
forme permettront de comprendre et quantifier les effets des substances
chimiques sur différents organismes, populations, communautés et
écosystèmes, et ainsi de répondre aux attentes des nouvelles
réglementations d'évaluation du risque environnemental (REACh) et de l'état
de santé des écosystèmes (DCE).
Notre équipement est pertinent dans le cadre de la structuration de la
recherche en Ecotoxicologie actuellement en œuvre au niveau national, qui
donnera une meilleure visibilité à la Lorraine et permettra un affichage
national et international d’une plate-forme expérimentale originale. Il a été
soutenu à ce titre par la ZAM, l'OSU Otelo, le CNRS et l'Université de
Lorraine. C'est de plus un dispositif intégré dans le LABEX Ressources 21.
Transférer et innover
La conception modulaire des dispositifs expérimentaux permettra
d’entreprendre des expérimentations conjointes et intégrées mêlant
approches écologiques et écotoxicologiques sur différentes espèces et/ou
association d’espèces (communautés animales, végétales, et
microorganismes). Par ailleurs, ces dispositifs expérimentaux représentent
un complément technique pertinent au programme « Approches in vitro et
mécanistiques de la toxicité des polluants émergents de l’environnement »
(Contrat de Plan Etat-Région).
Il s’agira également d’une vitrine pour l’Université de Lorraine, permettant
d’établir des relations tant avec d’autres laboratoires de recherche qu’avec
des industriels (dans le cadre du pôle de compétitivité Hydreos).
In fine,l’implantation de cette structure s’inscrit également dans le cadre de
la structuration de la recherche nationale.
Outil de transmission de la culture
scientifique et technique, la plateforme
sera régulièrement ouverte au grand
public lors de manifestations comme
les Journées Portes Ouvertes ou la Fête
de la Science.
EMPLOI & FORMATION
Le LIEC, laboratoire universitaire, est aussi un
centre de formation, accueillant une trentaine de
doctorants et 5 à 10 post-doctorants. Chaque
année, une cinquantaine de stagiaires, du BTS au
M2, participent aux programmes de recherches en
cours.
Le LIEC s’inscrit également dans une démarche de
formation continue (formations sur la Biodiversité,
les tests écotoxicologiques…), et emploie une
vingtaine de CDD