HDR_2011_FR_Presentation du rapport le 031111

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Pourquoi la durabilité
et l’équité ?
Comment peut-on :
 Poursuivre le progrès de
manières équitables qui ne
nuisent pas à l’environnement ?
 Répondre aux aspirations de
développement des pauvres
dans le monde entier ?
 Promouvoir des politiques
publiques qui permettent de
progresser à la fois en équité et
en durabilité ?
Les tendances en matière d’écologie
et d’inégalités menacent le progrès
en développement humain
Les tendances environnementales menacent le
progrès en développement humain
D’ici 2050, l’IDH mondial serait :
 19% plus élevé qu’aujourd’hui.
•
La plus forte augmentation aurait
lieu dans les PED (24%).
•
44% pour l’ Afrique subsaharienne
et 36% pour l’Asie du Sud.
 Retrait de l’IDH de 8% dans un
scénario de « défi écologique ».
•
12% en Asie du Sud et en Afrique
subsaharienne.
 Régression de 15% dans un scénario de
« catastrophe environnementale »
•
Conséquences dramatiques pour
les PED.
•
Régression de 24% pour l’Afrique
subsaharienne et 22% pour l’Asie
du Sud.
Les tendances environnementales menacent le
progrès en développement humain
HDI
… et les écarts de développement
seront plus durs à resserrer
D’ici 2050 :

Sans défi écologique :
les inégalités devraient
décroître.

Scénario de défi écologique :
la réduction des inégalités
devrait ralentir.

Scenario de catastrophe
écologique :
augmentation des inégalités,
renversement des tendances.
Les inégalités provoquent des pertes en
développement humain et menacent
également le progrès futur




L’IDH ajusté aux inégalités est de 23% plus faible que l’IDH “classique” à
l'échelle mondiale.
Les disparités en santé et éducation diminuent, alors que les inégalités de
revenus s’empirent.
• Les inégalités de revenus au niveau des pays ont augmenté d’environ 20%
entre 1990 et 2005.
Plus l’indice d’inégalités de genre (IIG) est élevé, plus la durabilité est faible.
• La résolution des carences en matière de planification familiale avant
2050 abaisserait les émissions mondiales de carbone de 17 %.
1.5 milliard de personnes ne disposent pas d'électricité, 2.6 milliards n’ont pas
accès à l’assainissement de base.
• Si les tendances actuelles se poursuivent, le nombre de personnes sans
accès aux énergies modernes sera plus important en 2030 qu’aujourd’hui.
Les enjeux environnementaux sont
largement répandus et leurs effets
sont accrus pour les plus pauvres,
aussi bien au niveau macro…
Les enjeux environnementaux sont entraînés par le changement
climatique et les menaces environnementales chroniques




Les températures mondiales
augmentent.
•
Les températures ont en
moyenne augmenté de 0.75°C
par rapport au début du XXe
siècle.
Le niveau de la mer augmente.
•
Aujourd’hui, 20 centimètres
plus élevé qu’en 1870.
La probabilité de catastrophes
naturelles augmente.
•
En 25 ans, leur nombre annuel
a doublé en moyenne.
La perte de surface forestière
menace les moyens de subsistance et
la biodiversité.
•
Les pays à faible IDH souffrent
de pertes plus importantes
(11%).
Les pays les plus pauvres sont les plus affectés
par les changements en précipitations
Le déclin général
des précipitations
est supérieur à 4%.
La variabilité des
précipitations a
augmenté.
L’Afrique subsaharienne a connu
la plus forte baisse
en précipitations,
plus de 7%.
… qu’au niveau des ménages
Les enjeux environnementaux ont un impact
négatif sur les ménages pauvres



Education :
• Les défis environnementaux ralentissent la progression de
l’éducation et abaissent les taux de scolarisation.
Moyens de subsistance :
• Risques significatifs pour 350 millions de personnes qui vivent
dans la forêt, ou à proximité, et en tirent leur subsistance et leurs
revenus.
• Risques similaires pour les 45 millions de personnes (dont 6
millions sont des femmes) qui vivent de la pêche.
Santé :
• La pollution de l’air intérieur tue 11 fois plus de gens dans les pays à
faible IDH.
• Chaque année, 3 millions d’enfants meurent avant l’âge de 5 ans de
pathologies associées à l’environnement.
Dans les ménages pauvres, les privations
environnementales sont répandues

Les pauvres, selon l’IPM, souffrent de multiples privations
environnementales.
• 80% subissent deux privations ou plus
• 29% subissent les trois.

Près de 90% n’ont pas accès à des combustibles modernes de
cuisson, 80% n’ont pas d’assainissement adéquat, et 35% n’ont pas
d’eau propre.

En Asie du Sud et Afrique sub-saharienne :
• 90% n’ont pas accès à des combustibles modernes de cuisson.
• 85% n’ont pas d’assainissement de meilleure qualité.

Dans plusieurs pays arabes, plus de 60% font face à des pénuries
d’eau.
Les aspirations de développement
des pauvres doivent être
comblées dans un cadre de
durabilité globale et locale.
Relever les défis politiques au niveau local
 Repenser notre modèle de développement vers une production et une
consommation durables.
 Un environnement propre et sain : un droit, non un privilège.
•
Promouvoir une participation qui inclue les populations les plus
vulnérables aux risques environnementaux dans le processus de
décision politique.
 Couvrir les besoins de développement des pauvres tout en préservant
l’environnement.
• Des exemples prometteurs de politiques gagnantes-gagnantes
existent déjà au niveau national.
 L’ampleur du défi requiert un investissement substantiel simultané et
de l’innovation.
Cela est possible, mais une
approche incrémentale n’est pas
suffisante. Un changement
macro est nécessaire.
Pour un changement macro,
il faut des innovations globales
 Le financement du développement courant est insuffisant et noté
d’un accès inégal (pour les pays et secteurs).
 Nouvelles sources de financement : taxe sur les opérations de
change.
• Faisabilité de son implémentation et infrastructure de haut
niveau déjà présente.
 Réformes pour une meilleure équité et accès à la finance.
• Rôle de l’Etat pour catalyser les ressources privées.
• Dispositifs de flux financiers pour le climat – pour fournir un
accès équitable aux financements publics internationaux.
• Fonds nationaux pour le climat pour promouvoir une diversité
des ressources.
Pour un changement macro,
il faut des innovations globales
 Implémentation rapide de l’initiative « énergie durable pour tous » des
Nations Unies.
• Campagne mondiale.
• Lever les barrières à la diffusion des technologies.
• Soutien aux stratégies de développement nationales fondées sur de
basses émissions et résistance au changement climatique.
 Réaliser cet objectif n’augmenterait que de 0,8% les émissions de CO2.
• L’investissement annuel requis pour assurer l’accès universel aux
énergies modernes est estimé à moins d’un huitième des
subventions allouées aux énergies fossiles.
Promouvoir le développement
humain doit s’accompagner de la
promotion de la durabilité.
Cela est possible et doit se faire de
manière équitable et vers une
autonomisation accrue.
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