La phrase

un ensemble de mots qui a un sens
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Un majuscule au début.
Un signe de ponctuation (. , ! , ?, …) à la fin.
Un sujet.
La très grande majorité du temps, un verbe.
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Les phrases nominales n’ont pas de verbe.
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ex : La mer. Les vacances. Le soleil. Formidable!
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Il y a quatre types de phrases. Une
phrase ne peut être que d’un type à la
fois.
1) déclarative : constate un fait, fournit
une information ou énonce un jugement.
 ex : L’eau gèle à 0°C.
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2) interrogative : pose une question.
 ex : Quel est le nom du directeur?

3) exclamative : donne de la force à
l’expression d’un sentiment ou d’une
sensation.
 ex : Comme elle chante bien!

4) impérative : exprime un ordre, un souhait,
un désir, etc.
 ex : Mange des fruits.


Il y a huit formes de phrases, organisées selon
quatre critères.
a) positive (Il pleut.) ou négative (Il ne pleut
pas.).

pour mettre une phrase au négatif, il faut ajouter
l’adverbe de négation ne et un autre mot de
négation:
ne … pas
personne … ne
ne … plus
aucun … ne
ne … jamais
ne … rien

b) active ou passive

dans la phrase active, le sujet accomplit
l’action.
 ex : Léa lance la balle.

dans la phrase passive, le complément
accomplit l’action; le sujet est l’agent.
 ex : La balle est lancée par Léa.

c) personnelle ou impersonnelle

dans la phrase personnelle, le sujet est un pronom
personnel.
 ex : Nous sommes en retard.

dans la phrase impersonnelle, le sujet est le pronom
impersonnel « il ».
 ex : Il fait beau.

d) neutre ou emphatique

dans la phrase neutre, aucune partie de la phrase
n’est mise en relief à l’aide d’emphase.
 ex : La sécheresse détruit la récolte.

dans la phrase emphatique, un accent est mis sur un
aspect de la phrase.
 ex : C’est la sécheresse qui détruit la récolte.

Une phrase peut être :

positive, active, personnelle et neutre :
 La femme achète un chapeau.

positive, passive, personnelle et neutre :
 Le chapeau est acheté par la femme.

négative, active, personnelle et neutre :
 La femme n’achète pas de chapeau.

négative, passive, personnelle et neutre :
 Le chapeau n’est pas acheté par la femme.

ETC.
Roger veut mes écouteurs.

1. Ajoute « Est-ce que » au début de la phrase.


2. Inverser le verbe et le pronom (remplace le nom
propre par un pronom; ajoute un trait d’union).


ex : Est-ce que Roger veut mes écouteurs?
ex : Veut-il mes écouteurs?
3. Ajoute un pronom après le verbe (ajoute un trait
d’union).

ex : Roger veut-il mes écouteurs?


Les trois exemples précédents sont des
interrogations totales : on limite le choix de
réponse, et celle-ci n’apporte pas une nouvelle
information (la réponse est souvent « oui » ou « non
»).
4. Ajoute un mot interrogatif au début de la
phrase.
Pourquoi Roger veut-il mes écouteurs?
 Quand Roger veut-il mes écouteurs?


Cet exemple est une interrogation partielle : on
apporte une nouvelle information avec la réponse (la
réponse ne peut pas être « oui » ou « non »).


Se conjugue seulement à la 2e pers. du sing. et
plu. et à la 1e pers. du plu.
On supprime le pronom (sujet).


ex : Tu viens ici. - Viens ici.
Avec « tu », certains verbes perdent le « s » :
- er : Tu manges. - Mange.
 - ir : Tu offres. - Offre.
 avoir : Tu as. - Aie.
 être : Tu es. - Sois.
 savoir : Tu sais. - Sache.


s’il y a un pronom personnel comme
complément, on le place après le verbe avec un
trait d’union :
ex : Tu lui proposes une idée. - Propose-lui une idée.
(Dis-le-lui. Partage-le. Parle-leur.)
* Tu me dis l’heure. - Dis-moi l’heure.
* Vous m’en parlez. - Parlez-m’en.


on ajoute un « s » pour séparer deux voyelles :


ex : Parles-en. Touches-y. Vas-y.
au négatif, le « ne » se place devant le verbe :

ex :
Parle-m’en. - Ne m’en parle pas.
Retournes-y. - N’y retourne pas.

Commence par un marqueur d’exclamation :

quel, quels, quelle, quelles : Quelle belle fleur!

comme : Comme il court vite!

que : Que ces découvertes sont intéressantes!

combien : Combien il a souffert!

La phrase négative contient l’adverbe de
négation « ne » ainsi qu’un deuxième mot de
négation :
pas
rien

plus
jamais
personne
aucun
* « ne + que » n’est pas un exemple de négation :

Il n’y a que trois oranges dans le panier. (ici, « ne + que »
est un synonyme de « seulement »)

L’adverbe ne se place devant le verbe.

S’il s’agit d’un temps simple :
 L’arbitre ne siffle pas.

S’il s’agit d’un temps composé :
 L’arbitre n’a jamais sifflé.

S’il y a un pronom comme complément, on
place le « ne » devant :


Je ne le dirai pas.
Je ne lui dirai pas.

Le second mot de négation peut se placer
avant ou après ne (sauf avec « pas » et «
plus ») :





Aucun élève ne peut quitter l’école.
Personne ne sortira.
Rien ne sortira.
Jamais je ne sortirai.
Le cas de « du », « de la » ou « des » :



Achète des pommes. – N’achète pas de pommes.
Bois du lait. – Ne bois pas de lait.
Ajoute de la farine. – N’ajoute pas de farine.

Transforme les phrases positives suivantes en phrases
négatives.
a) Il veut jouer.
Il ne veut pas jouer.
b) J'ai du chagrin.
Je n’ai pas de chagrin.
c) Je le lui dirai.
Je ne le lui dirai pas.
d) Je lui donnerai un cadeau pour son anniversaire.
Je ne lui donnerai pas de cadeau pour son anniversaire.
e) Quelqu’un a reçu son enveloppe.
Personne n’a reçu son enveloppe.
f) Je vois un problème.
Je ne vois aucun problème.
g) Je bois du lait.
Je ne bois pas de lait.
h) J'ajoute de la farine.
Je n'ajoute pas de farine.

Ainsi, pour exprimer l’idée opposée, on emploie le mot de
négation qui exprime l’opposé :

« toujours » devient « jamais », « rien » devient « tout »,
etc.

On inverse le sujet et le complément (le sujet de
la phrase active devient l’agent de la phrase
passive) :

ex :
La foule (sujet) applaudit les musiciens (CD).
Les musiciens (sujet) sont applaudis PAR la foule
(CI agent).

On ne peut pas former une phrase passive à
partir d’une phrase active qui contient un
complément indirect :

ex :
Léa a répondu à ton appel. ne devient pas :
Ton appel a été répondu par Léa.

Le sujet de la phrase impersonnelle est le
pronom impersonnel « il », qui ne remplace
rien ni personne :

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ex :
Il fait beau.
Il faut que tu te lèves.
La phrase impersonnelle est surtout utilisée
pour parler du temps, de la météo, et avec le
verbe falloir.
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On met en relief un aspect de la phrase :
1) à l’aide d’un marqueur emphatique
ex :
C’est en forgeant qu’on devient forgeron.
Ce que je veux, c’est du chocolat.
Ce qui me passionne, c’est la musique.
Ce dont je veux te parler, c’est de notre voyage.
Ce à quoi je pense, c’est à faire un pique-nique.
2) en détachant et en reprenant un groupe de mots
ex :
Lui, je l’attends avec impatience.
Du thé, j’en bois souvent.
La lecture, ça me passionne.
3) en détachant un groupe de mots précédemment
annoncé par un pronom
ex :
Elle tourne autour du Soleil, la Terre.
Je la rencontre ce soir, cette nouvelle employée.
Ça me passionne, ces histoires.