La douleur chronique en médecine ambulatoire, des pistes pour

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Prise en charge de la douleur : les
attentes des usagers, l’action des
pouvoirs publics et l’engagement des
professionnels de santé
Colloque du 17 octobre 2011
 Peut-on
prendre en charge le douloureux
chronique en médecine ambulatoire ?
 Notion de réseaux de soins
 Place de la médecine ambulatoire dans le
schéma régional
 Perspectives à partir de l’expérience
personnelle
 Freins
Colloque du 17 octobre 2011
 Repérer
les signes d’alerte
 Évaluer la douleur
 Rompre le cercle vicieux de la chronicité
 Remettre le patient dans une dynamique
pour qu’il soit « acteur de sa santé »
Colloque du 17 octobre 2011
La médecine générale est le premier recours du
patient pour les problèmes de santé qu’ils
soient fréquents, habituels, courants ou au
contraire complexes et multiples.
 La douleur chronique est une histoire sans fin ou
les rechutes se succèdent parfois de plus en plus
invalidantes sans que les examens en fournissent
d’explication satisfaisante.
 Le médecin généraliste doit pouvoir réévaluer
les composantes principales du cercle vicieux
ainsi pérennisé : l’aspect somatique, l’influence
culturelle, l’aspect psycho comportemental.
 La prise en charge de la douleur chronique a fait
l’objet d’un consensus formalisé en 2008.

Colloque du 17 octobre 2011

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

la connaissance des antécédents médicaux/chirurgicaux
personnels et familiaux du patient ;
un bilan à la recherche des causes de la douleur
(entretien, examen clinique, examens complémentaires
nécessaires) ;
une auto-évaluation de son intensité, ou à défaut de
participation possible du patient, une hétéro évaluation
adaptée, avec un suivi régulier de l’évolution ;
une recherche de son retentissement social, scolaire ou
professionnel, et économique ;
une analyse des résultats des traitements antérieurs,
médicamenteux ou non ;
la recherche de troubles anxieux, dépressifs ou de
manifestations psychopathologiques induits ou associés,
mais aussi des interprétations et croyances du patient
éloignées de celles du médecin.
Colloque du 17 octobre 2011
 résistance
à l’analyse clinique et au traitement a
priori bien conduit et suivi ;
 composante anxieuse, dépressive ou autres
manifestations psychopathologiques ;
 interprétations ou croyances du patient éloignées
des interprétations du médecin concernant la
douleur, ses causes, son retentissement ou ses
traitements.
Colloque du 17 octobre 2011
Eviter la prescription d’examens
complémentaires qui sont, dans la majorité des
cas, inutiles au diagnostic
 Eviter la prescription au long cours
d’antalgiques, d’AINS, myorelaxant de la classe
des benzodiazépines.
 Prescrire avec bon sens une rééducation adaptée
et assortie de mesures propres à assurer le
réinvestissement dynamique du corps.
 Prescrire les aides non médicamenteuses (
sophrologie, relaxation, thérapie
comportementale)
 Pouvoir demander l’aide du médecin du travail,
de l’assistante sociale.

Colloque du 17 octobre 2011
 La
deuxième étape de la prise en charge du
douloureux chronique est de rompre le
cercle vicieux de la chronicité :
Colloque du 17 octobre 2011



Diminuer les incapacités et si possible la douleur,
Favoriser la reprise de travail, l’autonomie,
la qualité de vie
« Perception qu’a l’individu de sa place dans
l’existence, dans le contexte de la culture et du
système de valeurs dans lequel il vit et de sa
relation avec ses objectifs, ses attentes, ses
normes et ses inquiétudes »
Colloque du 17 octobre 2011
 Traiter
les causes curables: traitement
médicamenteux douleur neuropathique,
dépression, chirurgie parfois, TENS,
traitement manuel d’un DIM
 Bonne condition psychique: traiter les
troubles anxieux, l’insomnie: apprentissage
de la relaxation, psychothérapie, hypnose
 Réduire le handicap: mobilisation,
étirement, rééducation, renforcement
musculaire, Reconditionnement à l’effort
 Réinsertion professionnelle: médecin du
travail
Colloque du 17 octobre 2011
 Lui
donner les explications simples pour qu’il
accepte cette douleur rebelle
 Lui proposer les différents axes de
traitements médicamenteux et non
médicamenteux
 Créer une véritable éducation thérapeutique
par une approche pluridisciplinaire
Colloque du 17 octobre 2011
 Partage
de connaissances
 Rupture de la solitude des soignants
 Coordination des actions
 Formation des professionnels de santé
 Mutualisation des compétences
Colloque du 17 octobre 2011
Colloque du 17 octobre 2011




La prise en charge de la douleur chronique à VOVES se
fait par l’interaction de praticiens de la SCM MAISON
MEDICALE, les praticiens du groupe de pairs (radiologue,
infirmière, kinésithérapeute, moi-même médecin ayant
une compétence particulière)
La prise en charge de la douleur chronique comporte un
temps somatique qui se déroule en plusieurs
consultations avec l’utilisation d’un auto-questionnaire
permettant au patient de définir au mieux sa douleur :
intensité par l’EVA, la localisation par un dessin, les
qualificatifs par questionnaire de St ANTOINE.
Durant l’intervalle entre les consultations, le patient est
pris en charge par un ou plusieurs professionnels du réseau
informel que constitue le groupe de pairs.
La relation avec l’unité d’évaluation et traitement de la
douleur est primordiale pour recentrer la prise en charge
médicamenteuse et non médicamenteuse. Elle est facilitée
par ma vacation.
Colloque du 17 octobre 2011
Colloque du 17 octobre 2011

Plus le seuil de sensibilité est
bas plus le vécu douloureux
est intense
 Seuil
de tolérance
à la douleur
Colloque du 17 octobre 2011
Intensité de la
douleur
Traumatisme
Peur de revivre ce
traumatisme
Peur d’une maladie grave
Vécu personnel
Inactivité
Perte de chance
Handicap
Vécu familial
Cognition
Kinésiophobie
Accident de travail
Déracinement culturel
Cadences professionnelles
Prise en charge sociale
Souffrance
Emotions
Incompréhension
Diagnostic
Pronostic
Etc.
Colloque du 17 octobre 2011
Colloque du 17 octobre 2011
 Repérer
les situations à risque en ambulatoire,
médico-social et sanitaire
 Intégrer la démarche de prise en charge de la
douleur dans la pratique soignante de l’ensemble
des services de soins notamment les pathologies du
vieillissement, maladies chroniques, neurologie,
cancérologie, soins de support, soins palliatifs.
 Structurer l’organisation régionale : la graduation
des soins
Colloque du 17 octobre 2011
 Cette
mise en commun oblige le médecin
traitant à utiliser un langage accessible à
tous les acteurs de la prise en charge.
 L’utilisation d’échelles, scores ou outils
validés permet un langage commun entre les
différents professionnels.
 Création d’outils communs
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 Le
travail en réseau est une mise en relation
des professionnels du soin (médecins,
infirmières, aides soignantes,
kinésithérapeutes, autres professionnels
de santé) dans un projet personnalisé de
soins ( PPS) pour une coordination de ces
acteurs de santé par une démarche
transversale , interprofessionnelle.
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
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
Projet personnalisé de soins(PPS) : parcours centré autour du
patient ,gradué et fluide, par une approche globale du soin
dans le respect du droit de la personne et la continuité des
soins : soins, prévention, éducation à la santé, éducation
thérapeutique.
Coopération entre professionnel de santé (art 51 loi HPST loi
du 21 juillet 2009°) s’articule autour d’objectifs et moyens
négociés avec ARS :
Amélioration de la qualité des pratiques
Mise en place d’une coordination de soins (articulation avec
les autres acteurs de la coordination)
Elaboration des PPS (volet ambulatoire du SROS)
Evaluation des pratiques
Mutualisation des moyens
Colloque du 17 octobre 2011
Temps d’éducation thérapeutique et de mise en
commun des expériences de chacun des
intervenants ; nous réalisons des évaluations de
pratiques mais pas de groupe de malades.
 Une bibliothèque a été constituée pour les
professionnels et une autre pour les patients
avec des documents mis à disposition dans la
salle d’attente.
 La réalisation d’un dossier patient serait un outil
de mutualisation ; l’outil informatique pourra là
nous aider…
 La visioconférence expérimentée dans le cadre
de la formation des internes pourra là aussi,
mutualiser les prises en charge. Elle devrait
conduire à des consultations interdisciplinaires

Colloque du 17 octobre 2011
Si la part clinique de la prise en charge
pluridisciplinaire des pathologies chroniques
devient un maillon, elle est clairement
rémunérée par la nomenclature CPAM (acte de
consultation) mais celle-ci est insuffisante et
reste un frein pour cette prise en charge inter
disciplinaire, en effet plusieurs éléments sont à
retenir :
 Les temps de coordination et d’éducation ne
sont pas définis, ils sont soumis à des
conventions souvent complexes.
 La forme juridique (maison de santé groupement
coopératif …) et le cout de fonctionnement de
ces structures sont également mal définis.

Colloque du 17 octobre 2011
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