les antiretroviraux

publicité
LES ANTIRETROVIRAUX
Cycle du virus :
• Les virus de l’immunodéficience humaine de type 1
et 2 ne peuvent se répliquer que si ils pénètrent
dans un cellule. La cible principale du VIH est le
lymphocyte CD4 (cellule du système immunitaire)
• Le virus se réplique massivement (1 à 10 milliards
de virions sont produits chaque jour et détruisent
à peu près autant de lymphocytes T CD4+)
LES ANTIRETROVIRAUX
L’objectif du traitement antirétroviral est de restaurer le
déficit immunitaire induit par le VIH, donc de diminuer la
charge virale
CLASSES D’ANTIRETROVIRAUX :
• Inhibiteurs de la transcriptase inverse (1ère classe mise sur le
marché)
• Inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse
• Inhibiteurs de protéases (dès 1996 )
• Inhibiteurs de fusion (classe récente)
Mécanisme d’action :
Les INTIs entrent en compétition avec les nucléosides naturels
après avoir subi une triple phosphorylation et bloquent l’élongation
de la chaîne d’ADN proviral d’où interruption de la réplication du
virus.
LES ANTIRETROVIRAUX
•
Les INNTIs ne nécessitent pas de phosphorylation préalable
et inhibent de façon non compétitive l’enzyme en se fixant sur
son site catalytique. Ils induisent de ce fait une modification
de sa structure qui conduit à une inactivation de
l’enzyme.(spécifiques du VIH1)
•
Les IP agissent sur le mécanisme d’assemblage des protéines
virales nouvellement synthétisées. L’inhibition de cette étape
de la réplication aboutit à la production de virions immatures
non infectieux et à l’interruption du cycle viral.
•
Les inhibiteurs de fusion empêche l’entrée du virus dans la
cellule en inhibant la fusion de la membrane virale avec la
membrane de la cellule hôte.
LES ANTIRETROVIRAUX
• La décision de débuter un traitement antirétroviral (ARV) doit
être individualisée et prendre en compte le rapport
bénéfices/risques encourus , notamment les complications à long
terme.
• Dans l’infection VIH asymptomatique c’est le taux de CD4 qui
est le critère déterminant.
•
Si < à 200 cellules / mm³ mise en route du traitement
• Si compris entre 200 et 350 cellules /mm³ discussion au cas par
cas
• En cas d’infection VIH symptomatique le traitement ARV devra
être initié en présence de signes généraux et /ou candidose
oropharyngée.
• Si traitement il faut qu’il soit puissant en association de 3
médicaments
Inhibiteurs nucléosidiques de la
transcriptase inverse
Nom commercial
DCI
Dosage
Forme
pharmaceutique
RETROVIR ou Zidovudine
AZT
300 mg
cpr
Sol buv - Sol inj
VIDEX
Didanosine
125 mg - 200 mg gélule
250 mg - 400 mg Pdre susp buv
ZERIT
Stavudine
15 mg – 20 mg
30 mg – 40 mg
EPIVIR
Lamivudine
150 mg - 300 mg cpr
Sol buv
ZIAGEN
Abacavir
300 mg
cpr
Sol buv
COMBIVIR
Lamivudine +
Zidovudine
150mg +300 mg
cpr
TRIZIVIR
Lamivudine +
AZT + abacavir
150 mg +300 mg cpr
+ 300 mg
gélule
Inhibiteurs non nucléosidiques
de la transcriptase inverse
Nom
commercial
DCI
Dosage
Forme
pharmaceutique
VIRAMUNE
Névirapine
200 mg
cpr
susp buv
SUSTIVA
Efavirenz
50mg –100 mg200mg- 600 mg
Gélule
cpr – susp buv
Inhibiteurs de la protéase
Nom commercial DCI
Dosages
Forme
pharmaceutique
INVIRASE
SAQUINAVIR
saquinavir
200 mg
Gélule ou
capsule
CRIXIVAN
indinavir
100 mg-200mg400mg
gélule
NORVIR
ritonavir
100 mg
capsule molle
VIRACEPT
nelfinavir
250 mg
cpr
KALETRA
lopinavir + ritonavir
133.8mg + 33.3 mg capsule molle
AMPRENAVIR
agénérase
50mg – 150 mg
capsule molle
TELZIR
fosamprenavir
700mg
cpr
REYATAZ
atazanavir
150 mg –200 mg
gélule
Les ANTIRETROVIRAUX
• L’utilisation des médicaments antirétroviraux expose le patient à
des effets indésirables à court, moyen et long terme.
• L’observance d’un traitement antirétroviral est fondamentale, elle
est liée en partie à la bonne tolérance du traitement, en
particulier chez un patient naïf (chez qui démarre un traitement)
Effets secondaires communs aux antirétroviraux :
• Troubles du métabolisme telles que hypertriglycéridémies,
hypercholestérolémie, résistance à l’insuline, hyperglycémie,
hyperlactatémie (conséquences hépatiques et cardiovasculaires)
Lipodystrophie (redistribution de la masse grasse corporelle)
Elle inclut une perte de tissu adipeux sous cutané périphérique et
facial et une augmentation de la masse grasse intra abdominale et
viscérale, hypertrophie mammaire et une accumulation de la masse
grasse au niveau rétro-cervical
ANTIRETROVIRAUX
Syndrome de restauration immunitaire :
Au moment de l’instauration du traitement par association
d’antirétroviraux une réaction inflammatoire à des infections
opportunistes asymptomatiques peut se produire et entraîner des
manifestations cliniques graves
Ex : rétinites à CMV, Pneumopathies à Pneumocystis carinii
Effets secondaires communs aux inhibiteurs de la transcriptase
inverse
Effets indésirables communs aux INTIs
Toxicité mitochondriale (les INTIs peuvent être utilisés par
l’ADN de la mitochondrie plutôt que celui de leur cible) 
atteintes hématologiques et troubles métaboliques.
Acidose lactique:associée à une hépatomégalie importante et à une
stéatose hépatique (prudence chez les patients coinfectés avec
virus hépatite B)
ANTIRETROVIRAUX
Effets indésirables communs aux INNTIs
Effets indésirables communs aux inhibiteurs de la protéase :
– Diarrhées –Nausées –Vomissements
– Toxicité hépatique
ANTIVIRAUX (SUITE)
Contre les virus du groupe HERPES:
Famille des herpèsviridae comprend les virus HSV1( herpès simplex virus
type 1 et 2) le virus de la varicelle zona et le cytomégalovirus.
Les pathologies sont :
herpès avec ses différentes localisations :
cutanéomuqueux, génital, labial, méninges.
Varicelle et Zona : ophtalmique, cutané chez l’immunocompétent,
chez l’immunodéprimé
 Infections à CMV
Mode d’action des médicaments antiviraux :
Action par analogie structurale à un nucléoside de l’ADN viral
en bloquant les étapes de réplication du virus. Ils sont sélectifs des
cellules infectées par les virus, ils respectent les cellules saines
meilleure tolérance
ANTIVIRAUX (SUITE)
Molécules:
Aciclovir : Aciclovir ® et Zovirax ® cpr, pommade dermique
et ophtalmique , susp buv pédiatrique, fl inj à 250 mg et 500 mg
Schéma d’administration :
Toujours 5 prises par jour, posologie et durée de traitement
varient selon la pathologie, et selon s’il s’agit de primo infection ou
récidive.
EI : néphrotoxicité en IV si administration rapide
Valaciclovir : Zelitrex ® cpr à 500 mg
Prodrogue de l’aciclovir, ce qui diffère c’est la biodisponibilité du
médicament réduction du nombre de prises à 3/jour
Famciclovir : Oravir ® cpr à 500 mg
Proche du Zelitrex
Surveillance :
Réduction et disparition des signes cliniques (diminution des douleurs
postzostériennes)
ANTIVIRAUX (SUITE)
Contre le virus de l’Hépatite C et B
Médicaments utilisés : INTERFERONS
Ce sont des molécules physiologiques de type protéique sécrétées
par toutes les cellules de l’organisme sous l’effet de différents
stimuli (en cas d’infection virale)
En thérapeutique on utilise l’interféron alpha (sécrété par les
leucocytes)
Mode d’action : modulation des effecteurs du système immunitaire
et rôle antiprolifératif sur certaines tumeurs.
Schéma thérapeutique : bithérapie
Injection d’interféron 3 millions d’unités internationales 3 fois /semaine ou
interféron retard ( pégylé)1 fois / semaine
Durée du traitement : 12 mois
Association avec Ribavirine (antiviral)
EI : asthénie, syndrome pseudogrippal (fièvre, frissons) contrôlé par le
Paracétamol
Surveillance : observance, apparition d’effets secondaires,dosage des
transaminases et marqueurs de la réplication virale (ARN-VHC sérique)
Téléchargement