Museum Rietberg Zürich
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8002 Zürich
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www.rietberg.ch
Präsidialdepartement
Photos de presse
Osiris, Mystères engloutis d’Égypte
10 vrier16 juillet 2017
Pour vos travaux rédactionnels, des photographies sur l’exposition sont disponibles en
libre acs sur le site :
http://osiris-zuerich.ch/presse/?lang=fr
Couronne hem-hem de Khonsou, Thônis-Héracléion baie d’Aboukir, Égypte (SCA 401)
Dans l’Égypte tardive, cette couronne martiale était l’attribut du dieu-enfant Horus, fils d’Isis et de son frère-époux
Osiris.
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© Christoph Gerigk © Franck Goddio / Hilti Foundation
Barques votives, Thônis-Héracléion, baie d’Aboukir, Égypte (SCA 1606, 1617, 1607, 1591)
Ces barques votives en plomb sont des objets inédits découverts par l’Institut Européen d’Archéologie Sous-
Marine (IEASM) sous la direction de Franck Goddio. Véritables maquettes des barques en papyrus qui
accompagnaient la navigation sacrée sur les canaux reliant Thônis-Héracléion et Canope.
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© Christoph Gerigk © Franck Goddio / Hilti Foundation
Osiris, Mystères engloutis d’Égypte
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Le réveil d’Osiris, Musée égyptien du Caire (CGC 38424)
Cette statue magnifique en gneiss date de la 26e dynastie (période tardive de l’Egypte ancienne, 664 à 332 av ;
J.-C.). Elle représente le retour à la vie du dieu Osiris. La couronne en or, électrum et bronze symbolise les
rayons du soleil.
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© Christoph Gerigk © Franck Goddio / Hilti Foundation
Pectoral en or, lapis-lazuli et pâte de verre, découvert à Tanis dans la tombe royale du pharaon Chechong I (env.
890 av. J.-C.), Musée égyptien du Caire (JE 72171)
Selon l’inscription qu’il porte, ce bijou appartiendrait au pharaon Chechong I (945-925 av. J.-C.). Il représente la
barque solaire naviguant sous un ciel étoilé sur les eaux primordial. Le soleil en lapis-lazuli montre Maât, déesse
de la vérité et de l’ordre cosmique, rendant hommage à Amon-Rê, protégée par les ailes déployées d’Isis et de
Nephtys.
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© Christoph Gerigk © Franck Goddio / Hilti Foundation
Lampe à huile, Thônis-Héracléion, baie d’Aboukir, Égypte (SCA 1568)
Lors des fouilles archéologiques effectuées à proximité du temple de Thônis-Héracléion, de nombreux objets
rituels et des offrandes votives telles cette lampe à huile en bronze ont été mis au jour. Elle fut probablement
utilisée lors des célébrations des Mystères d’Osiris couramment organisées à Thônis-Héracléion et Canope.
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© Christoph Gerigk © Franck Goddio / Hilti Foundation
Osiris, Mystères engloutis d’Égypte
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Le taureau Apis, Musée gréco-romain d’Alexandrie (GRM 351)
Cette statue de basalte, est une représentation grandeur nature (1,90 m H. ). d’un taureau, du dieu Apis. Elle date
de l’époque de l’empereur romain Hadrien (117-138 ap. J-C.) et fut découverte à l’entrée des galeries
souterraines du Sérapéum à Alexandrie. Selon les textes de l’antiquité grecque, le taureau Apis serait un des
symboles de la renaissance d’Osiris.
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© Christoph Gerigk © Franck Goddio / Hilti Foundation
Tête d’une statuette chypriote en pierre calcaire, Thônis-Héracléion, baie d’Aboukir, Égypte (SCA 1394)
À l’origine, cette tête coiffait une statuette représentant le dieu phénicien Baal. Elle fut découverte à Thônis-
Héracléion. Important port d’entrée en Égypte cette ville était un lieu cosmopolite fréquenté par les marins en
provenance de tout le bassin méditerranéen. Cette sculpture du Ve siècle av ; J.-C. d’origine chypriote est
également un des témoignages de l’existence d’échanges commerciaux entre l’Egypte et Chypre.
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© Christoph Gerigk © Franck Goddio / Hilti Foundation
Statuette d’Osiris en bronze aux yeux dorés, Thônis-Héracléion, baie d’Aboukir, Egypte (SCA 1267)
En forme de momie portant la couronne Atef, Osiris est représenté comme le « Seigneur de l’occident » qui n’est
autre que le « Seigneur de l’au-delà ». La procession annuelle qui clôturait la célébration des Mystères d’Osiris
était l’occasion de fêter la renaissance du dieu et le renouveau de la végétation après les crues du Nil.
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Osiris, Mystères engloutis d’Égypte
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Statue colossale du dieu Hâpy, Thônis-Héracléion, baie d’Aboukir, Égypte (SCA 281)
Cette statue colossale de granit rose (H. 5,40 m., IVe siècle av ; J.-C.) représente Hâpy le dieu des crues du Nil et
de la fertilité. Elle fut découverte à proximité d‘un temple à Thônis-Héracléion. Il s’agit de la plus grande statue à
l’effigie d’une divinité trouvée à ce jour en Égypte. Elle témoigne de l’importance accordée à Hâpy dans la région
canopique du delta du Nil.
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© Christoph Gerigk © Franck Goddio / Hilti Foundation
Phiale en or, Thônis-Héracléion, baie d’Aboukir, Égypte (SCA 296)
Ce type de coupe, très répandu dans le monde hellénistique, était utilisé pour boire et servait lors des rituels.
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© Christoph Gerigk © Franck Goddio / Hilti Foundation
Épave de bateau 11, Thônis-Héracléion, baie d’Aboukir, Égypte
Cette épave en bois de sycomore d’une longueur de dix mètres fut trouvée dans un canal qui s’étend au nord du
grand temple d’Amon Gereb à Thônis-Héracléion et conduit jusqu’à Canope. L’épave est datée du IVe siècle av.
J.-C. Elle pourrait avoir été utilisée lors des Mystères d’Osiris, l’une des plus importantes cérémonies célébrées
chaque année dans l’Égypte antique.
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© Christoph Gerigk © Franck Goddio / Hilti Foundation
Osiris, Mystères engloutis d’Égypte
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Statuette d’Osiris en bronze et barque votive en plomb au fond de la mer à Thônis-Héracléion, baie d’Aboukir,
Égypte (SCA 1081, 1039)
L’Institut Européen d’Archéologie Sous-Marine (IEASM) sous la direction de Franck Goddio a découvert de
nombreux objets votifs à Thônis-Héracléion. Parmi eux figuraient des barques votives en plomb, uniques en leur
genre, et des statuettes du dieu Osiris. Ces objets témoignent de manière impressionnante de l’importance
accordée au culte d’Osiris et aux célébrations organisées chaque année en son honneur à Thônis-Héracléion et
Canope.
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© Christoph Gerigk © Franck Goddio / Hilti Foundation
Stèle de Thônis-Héracléion, baie d’Aboukir, Égypte (SCA 277)
Cette stèle intacte (hauteur 1,99m) porte le décret de Saϊs promulgué par Nectanébo Ier (378-362 av. J.-C.). La
stèle fut découverte dans la ville engloutie de Thônis-Héracléion. Elle est quasiment identique à la stèle de
Naucratis du Musée égyptien du Caire. Elle a permis de prouver que Thônis et Héracléion étaient le nom égytien
et le nom grec du même lieu.
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© Christoph Gerigk © Franck Goddio / Hilti Foundation
Statue de laesse Thouéris en grauwacke, Musée égyptien du Caire (SCA 39145)
La déesse Thouéris au corps d’hippopotame dressé sur ses pattes postérieures est pourvue de mamelles et de
pattes de lion. Déesse de la fécondité et de la maternité, elle représente le limon du Nil qui fertilise la terre. Elle
symbolise la résurrection après la mort. Dans le ciel nocturne, Thouéris était la constellation formant une femelle
hippopotame retenant la jambe du taureau appartenant à Seth (notre grande ourse) pour l’empêcher de nuire à
son frère Osiris (représenté par les étoiles Orion et Canope).
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