La grippe aviaire

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Des images naïves et gaies
pour une réalité bien
affligeante…
Notre mascotte nous livre
ses réflexions sur le
sujet…
Je vous les laisse
découvrir dans les
diapositives qui suivent…
CRIER
Crier, j’ai envie.
Crier mais pour quoi faire ?
Ils n’ont pas de Christ à crucifier,
Alors ils crucifient les oiseaux sur le gibet
de leur bêtise.
Oui, bêtise il y a dans ce monde.
Il serait mieux de parler de connerie tant l’entêtement des
mercantiles est grand.
Violence de mes propos, mais je me demande si parfois il ne
faut pas parler ainsi pour provoquer l’électrochoc salutaire.
Il faut être violent quand on aime et la violence est dans le verbe.
La parole se doit d’être violente.
L’écrit, autre expression du verbe, doit être violent.
Ils sont bien violents ceux qui abattent les animaux et
nous font avaler une viande qui a subi
des stress divers.
Je ne suis pas spécialiste mais d’après
ce que j’entends autour de moi, il ne faut
pas être malin pour comprendre que ce
qui nous arrive est avant tout dû à la
maltraitance des animaux.
Si nous continuons ainsi, c’est le désastre humanitaire qui
s’annonce.
Il sera trop tard pour certains et ceux qui seront ruinés
seront les riches.
Les pauvres n’ont rien, eux, ils crèvent sans aucune compassion.
A plus forte raison quand il s’agit d’un bougnoul, ou d’un bicot,
ou d’un sal’nègre.
Le temple va s’écrouler, il est déjà sapé par sa base, les termites
sont dedans.
Certains veulent la fin du monde,
j’allais dire faim du monde, mais le monde
nouveau est là près de nous.
Voilà, je suis une incorrigible optimiste
aux yeux de certains et d’autres diront que c’est mon papa qui
écrit, mais laissons les dans leur bêtise et passons outre.
Je suis travailleuse d’Amour, soyez des
travailleurs d’Amour et tissez les liens qui vous relient
au Cœur de Dieu.
Ce faisant, vous tisserez des liens qui vous
relieront à l’Homme tout entier car vous êtes partie divine.
Dans le monde où je vis, tout est Paix et Harmonie.
C’est le monde de Dieu, Dieu en mon cœur, mon cœur en Dieu.
Je vous souhaite, dans l’enfer ou nous sommes, d’être en Dieu
et Dieu d’être en vous.
Missionnaires vous êtes car la beauté est en vous et cette
beauté doit être livrée au monde pour le guider.
C’est ainsi qu’il retournera à la Lumière.
La Ferrière le 18 02 2006
PRIERE A ST FRANCOIS
François,
Toi qui a parlé aux oiseaux,
Ne trouves tu pas que tes frères, les hommes, sont devenus fous ?
Toi, le Poverello
Prends la défense de tes amis les oiseaux, on les accuse
de tous les maux,
On les traite de tous les mots d’oiseaux.
Je préfère en rire
Car je sais que l’homme,
Dans sa bêtise, a oublié ton beau cantique à
Dame Nature.
Tes frères n’ont même plus de place où nidifier,
Leur espace se réduit en peau de chagrin.
C’est fait exprès la grippe aviaire pour empêcher les hommes
de bonne volonté de créer de nouveaux espaces à tes frères ?
Dis - moi, j’espère que je divague quand je dis çà !
Ne me dis pas que certains veulent faire disparaître les
animaux pour faire disparaître l’homme quand ils n’auront
plus de bêtes à abattre !
Oh non c’est horrible ce que je dis là !
Et pourtant, l’homme laisse mourir ses frères.
Le tsunami n’a été qu’un feu de paille.
François, Poverello,
Je t’implore. Accueille ces âmes que l’homme persécute.
Ta place doit être là, toi, notre Noé.
Bénis tes frères les animaux et ceux qui meurent
comme des animaux.
Accueille les dans ta belle maison de Paix et d’Amour.
Bénis, ceux qui sur terre, sont travailleurs d’Amour.
La Ferrière le 18 02 2006
Texte : Aurélie Connoir.
Musique : Dreep River (Marian Anderson)
Vous retrouverez bien d’autres textes d’Aurélie sur son site :
http://perso.wanadoo.fr/aurelieconnoir/
Jacky Questel – février 2006
[email protected]
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