1. Étymologie / Définitions de la morale
2. Notions /concepts / prise de vue :
Les principaux types de morale.
3. Questions / Discussion : Deux questions préalables.
4. En guise de conclusion
Médiathèque A.Malraux (Béziers)
5 décembre 2012
Préparé avec Michel Rumeau
Etymologie et définitions
Etymologie :
Du latin « mores » mœurs ou plus particulièrement de « moralis » chez Cicéron; traduction de
« éthos » en grec à l’origine du mot éthique.
Définitions :
Larousse sur internet :
Ensemble de règles de conduite, considérées comme bonnes de façon absolue ou
découlant d'une certaine conception de la vie : Obéir à une morale rigide.
Science du bien et du mal, théorie des comportements humains, en tant qu'ils sont régis
par des principes éthiques.
Enseignement qui se dégage de quelque chose, conduite que l'événement ou le récit invite
à tenir : La morale de l'histoire.
Synonymes : bonnes mœurs, honnêteté, probité, vertu
Dictionnaire de Philosophie Godin :
Partie de la philosophie qui a pour objet les lois et les règles de l’action bonne et qui a une
prétention à l’universalité. La morale définit le bien et le mal, ainsi que les moyens d’y parvenir.
Alors que la morale prétend légiférer pour l’ensemble des êtres raisonnables, l’éthique se
particularise en points de vue (éthique épicurienne, stoïcienne, sexuelle, professionnelle).
La substitution de l’éthique à la morale qui entraîne le remplacement du bien par le bon,
témoigne du triomphe de l’individualisme contemporain.
Notions / Concepts / Prise de vue
Les principaux types de morale
Morale du plaisir : C’est celle qui, comme la cyrénaïque ou l’épicurienne (plus ascétique et
plus connue), identifie le bon à l’agréable (synonyme d’hédonisme). On peut classer la morale
de Michel Onfray dans cette catégorie.
Morale de la vertu : C’est celle des stoïciens. Seule la vertu vaut absolument car tout ce qui
ne dépend pas de la volonté est moralement indifférent et seul ce qui en dépend peut être bien
ou mal.
Morale du devoir : Morale définissant le bien comme l’accomplissement du devoir (et non
comme la recherche du bonheur ou du plaisir). La morale de Kant est une morale du devoir.
Elle est pur respect de la loi. Elle est aussi une morale répondant aux exigences de la raison.
Morale de l’intérêt :Morale qui définit le bien par le bon, l’avantageux, et qui repose sur le
postulat que l’intérêt commun est l’agrégation de la multitude des intérêts individuels. La
morale selon Darwin : « survie et développement de l’espèce » et la morale selon Durkheim :
« intérêts de la société » peuvent être rangées dans cette catégorie.
Éthique de l’amour : Amour de l’humaniou du « prochain » comme disent les chrétiens.
L’amour n’est pas strictement une morale, c’est plutôt ce qui l’éclaire en donnant sens aux
vertus. C’est l’éthique de Jésus, du Dalaï-lama, de Spinoza, de l’abbé Pierre …. et aussi de
Comte-Sponville qui pourtant est athée.
De façon provocante, Nietzsche qualifie cette éthique de morale des esclaves par opposition
à la morale des maîtres dans laquelle c’était respectivement le fort et le faible qui qualifiait le
bon et le mauvais pour le remplacer par le bien et le mal déterminés par l’humilité et l’orgueil.
Mais, toutes ces morales en sont elles vraiment ? Aller dans le sens de son
intérêt ou de son plaisir, sans se contraindre, peut-il constituer une morale ?
Questions :
1. Morale et éthique se confondent-elles ?
2. La morale est-elle universelle ?
3. La morale est-elle un concept dépassé ?
1. Morale et éthique se confondent-elles ?
Peut on confondre le bien et le bon versus le mal ou le mauvais ?
Morale et éthique sont-elles toutes les deux impératives ?
Morale et éthique répondent-elles à la même question ?
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