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Virus et pathologies

Maladies chroniques et/ou aigües
(de bénignes à mortelles)

CANCERS : HTLV, EBV, Papillomavirus, HBV, HCV, Herpès, JC...

IMMUNODEFICIENCE : HIV

HEPATITES : HBV, HCV, HAV, HDV...

FIEVRES HEMORAGIQUES : Ebola, Marburg,..

MALADIES DU SNC : Rage, poliomyélite, maladies dégénératives

INFECTIONS DIGESTIVES : Entérovirus....

INFECTIONS RESPIRATOIRES : Influenza, Rhinovirus, Para-influenza

MALADIES DE L’ENFANCE : Rougeole, Rubéole, Oreillons/Varicelle...

MALADIES EMERGENTES…..
Quelques éléments historiques…
Virus ou venin


1857 : (Pasteur), vaccination contre la rage
1870 - 1898 : (Mayer), virus mosaïque du tabac






1911 : (Rous), étiologie virale d’un sarcome aviaire
1941 : structure radio-cristallographique du VMT
1953 : (postulats de Lwoff) composition des virus
1960 - 80 :






agents filtrants
pathologies virales animales – fièvre aphteuse –myxomatose
Culture in vitro
progrès du génie génétique (réverse transcriptase), les oncogènes, la PCR…
Vaccination variolique, poliomyélite, rougeole, hépatite…
1980-83 : SIDA
1980-1990 : HCV
2000 - 2010

SRAS, chikungunya, grippe aviaire, H5N1, Polyome…
DEFINITION, ORGANISATION, STRUCTURE
Qu’est-ce qu’un virus ?
Assemblage moléculaire assurant le transport d’un acide
nucléique (information génétique), avec phase de
multiplication à l’identique par parasitisme de cellules
pro et eucaryotes
Postulats de Lwoff

Le virus ne contient qu’un seul type d’acide nucléique

le virus ne se reproduit qu’à partir de son seul acide nucléique

le virus est incapable de croître et de subir des divisions binaires


le virus ne contient aucune information génétique concernant les
enzymes du métabolisme intermédiaire
le virus est un parasite strict utilisant les structures de la cellule
hôte
Qu’est-ce qu’un virus ?

Organisation générale

Taille de qq dizaines de nM (picornavirus) à qq centaines (poxvirus)

La taille des plus petites bactéries est de qq centaines de nM
Enveloppe ou péplos
(+/-)
Capside et
Nucléocapside
Génome
(ADN ou ARN)
Glycoprotéines
d’enveloppe (gp)
capsomères
enzymes
Génome viral: ensemble des gènes viraux
GENOME VIRAL : ADN ou ARN
Gène 1
Gène 2
Gène X
ARN MESSAGERS VIRAUX
PROTEINES VIRALES
Compaction de l’information génétique, ou les multiples façons de
produire des protéines à partir de séquences compactées
Virus à ADN
DIVERSITE DU MONDE VIRAL
Forme,
Asfarviridae
taille
relative
des
virus:
entre
parenthèse, bases du génome viral :
Polyomaviridae
Circoviridae
kilobases (kb) DNA ou RNA simple brin,
(ss, single-stranded) ou kilopaires de
Papillomaviridae
bases (kpb) DNA ou RNA double brin, (ds,
Virus à ARN
double-stranded).
On voit que la taille des génomes (donc le
nombre de gène) est bien plus diverse
Deltavirus
Bornaviridae
pour les virus à DNA (de 3,2 kpb = 5
gènes
seulement
pour
le
virus
de
l'hépatite B à 375 kpb soit plus de 200
gènes pour certains poxvirus) que pour les
Birnaviridae
virus
Arteriviridae
HEV like
Nodaviridae
D'après Jawetz et Melnick
à
RNA
(de
7
kb
pour
les
picornavirus à 30 kb au maximum pour les
coronavirus).
Classer les virus, les nommer

Composition du génome : ADN ou
ARN

Nature du génome






Morphologie de la nucléocapside







Ovoide
Icosahèdre
Hélicoïdale
Sphérique…
Présence d’une enveloppe
Morphologie du virion
Structure du génome


ADN sb, db
ARN avec stade ADN
ARN db
ARN sb négatif
ARN sb
Taille, linéaire, circulaire…
hôte
Famille
PICORNAVIRIDAE
Genre
Aphtovirus
Cardiovirus
Entérovirus
Erbovirus
Hepatovirus
Kobuvirus
Rhinovirus
Teschovirus
Especes
pour les entérovirus
poliovirus 1, 2, 3
coxsackievirus A1-A22, B1-B5
echovirus….
Sérotypes, génotypes
Virus diversité, morphologie
Hépatite B
Variole
Virus diversité, morphologie
Virus enveloppés : Influenza (Grippe)
Virus diversité, morphologie
Virus nus : adénovirus
Virus diversité, morphologie
Virus diversité, morphologie
bactériophage
Virus filamenteux : Ebola
Classification
MULTIPLICATION DES VIRUS
Le virus parasite de la cellule

Le cycle de multiplication virale :


Amplifier le nombre de génomes
GENOME VIRAL

du virion au virion en passant par la cellule…..
 Parasitisme strict - pas d’enzymes du
métabolisme
Cycle lytique, cycle tempéré, latence
Expression des
gènes viraux
Amplification du
Nombre de génomes
Transcripton (ARN),
traduction
Réplication
PROTEINES VIRALES
Le cycle de réplication : principales étapes
5) production
1) entrée
4) expression
2) décapsidation
3) réplication
Entrée : fixation de la particule virale

Fixation obligatoire avant de pénétrer dans la
cellule

Circulation des fluides, mouvements cellulaires...


Interactions faibles (heparan sulfate, motifs glycosylés)
Interaction forte et spécifique

Entrée dans la cellule
récepteur
cellulaire
protéine virale
responsable
de l’attachement:
glycoprotéines
d’enveloppe,
capsomères…
virus
Adhésion, tropisme
cellulaire:




cellule


Adénovirus :
intégrines
Herpes simplex :
CD35
Epstein-Barr : CD21
HIV : CD4
Influenza A : acide
sialique
Rotavirus :
gangliosides
Entrée : mécanismes d’entrée



1° Formation d’un pore (transfert du matériel génétique / picornavirus)
2° Fusion (virus enveloppés)
3° Endocytose (virus nus et enveloppés)
1° formation d’un pore
ARN viral
récepteur
cytosol
Entrée par fusion


Attachement (protéines virales de surface/récepteurs cellulaires)
Fusion entre la membrane virale et la membrane de la cellule
récepteur
corécepteur
attachement
changement
conformationnel
rapprochement
et fusion
pénétration
Entrée par endocytose
attachement
invagination
libération de la
nucléocapside
(fusion)
endocytose et
acidification
Expression des gènes viraux
GENOME VIRAL : ADN ou ARN
Gène 1
Gène 2
Gène X
ARN MESSAGERS VIRAUX
PROTEINES VIRALES
Compaction de l’information génétique, ou les multiples façons de
produire des protéines à partir de séquences compactées
Polymérases, Protéases
- enzymes
génome
protéines
ARNm
Transcription
- structure
Traduction
Réplication
- régulatrices
CELLULE
NOUVEAUX VIRIONS
Expression des gènes viraux
Cas des virus à ARN
ARN génomique parental
ARN polymérase
ARN dépendante
T/U::A
G:::C
intermédiaires de réplication (ARN db)
nouveaux génomes
•ARN à polarité positive : traduction directe
•ARN à polarité négative : synthèse des brins + obligatoire
•Rétrovirus: stade ARN et stade ADN
Stratégies de multiplication des virus à ADN
PHASE TARDIVE - PRODUCTIVE
enzymes virales
protéines de
structure
multiplication des
génomes ADN
encapsidation
production de
nouveaux virions
génome
ARNm
régulation
protéines régulatrices
interférences
avec la cellule
PHASE PRECOCE - LATENCE
Décapsidation : rendre le génome
viral accessible

Cas des virus à ARN



Brin positif : traduction directe par les ribosomes ou réverse
transcription (rétrovirus)
Brin négatif : copie du génome par une polymérase (ARN
polymérase ARN dépendante)
Cas des virus à ADN

Dans la majorité des cas la décapsidation est couplée avec un
mécanisme de transport qui véhicule le génome ADN vers le noyau
de la cellule
5’
3’
5’ ’
ribosome
polymérase
3’
Formation des nouveaux virions:
encapsidation

Comment le génome viral est reconnu par les protéines virales
et coordonne l’assemblage ? rôle du signal d’encapsidation
Signal d’encapsidation
capsomères
1) reconnaissance du génome viral
2) encapsidation
3) formation de la nucléocapside
Production et libération de nouveaux virions
A) Cycle lytique
B) Cycle tempéré - bourgeonnement
NOTIONS DE PHYSIOPATHOLOGIE VIRALE
Différents types d’infections
Infections aigües
Disparition
du virus
de l’organisme
Parvovirus
Rotavirus
Grippe
HAV
RSV…
Infections
latentes
Infections
chroniques
HSV 1,2
VZV
CMV
EBV
Papillomavirus
VHB
VHC
VHD
HIV
Infections
transformantes
Différents types d’infections aigües

Infections aigüe localisées : le virus se multiplie au niveau de la porte
d'entrée du virus dans l'organisme et s'y cantonne. Porte d'entrée et organe
cible (= organe dont l'infection donne les signes cliniques de la maladie) sont
confondus, d'où une incubation courte, de l'ordre de deux jours. L'exemple en
est la grippe.

Infections aigües généralisées : après infection et multiplication du virus au
niveau de la porte d'entrée, l'infection gagne les organes cibles situés à
distance, d'où l'existence d'un trajet par voie sanguine, lymphatique ou
neuronale selon les virus, avec une incubation nécessairement longue, de l'ordre
de deux semaines : la poliomyélite

Une autre distinction essentielle oppose infections aigües
ASYMPTOMATIQUES et infection aigües CLINIQUEMENT
MANIFESTES.
Pénétration du virus dans l’organisme

Peau, épiderme : structure kératinisée
protégée par des cellules mortes

érosion, blessure, morsure, piqûre insectes,
aiguille…transfusions, actes invasifs…

Les muqueuses : cellules vivantes barrières
moins efficaces

Mucus, pH extrêmes, enzymes protéolytiques,
tapis ciliaires
Stabilité et propagation des virus
ENVELOPPE ET TRANSMISSION DES VIRUS*
Virus à péplos
Virus sans péplos
-Stabilité dans l'environnement
0
+
-Elimination dans les selles
---/+
+
-Elimination dans la gorge
+
-Contamination interhumaine
directe, respiratoire ou salivaire +
-Contamination interhumaine
indirecte, fécale-orale
0
-Température de stockage
de longue durée des prélèvements -80°C
-Inactivation par l'éther
+
(*d’après JM. HURAUX, La Pitié Salpétrière, cas principaux)
+
+
+
-20°C suffit
0
Illustrations : Grippe (péplos) infections hivernales par aérosols rapprochés pas de virus dans l’environnement
Entérovirus (nus, polio,HAV) : transmissions oro-fécales
Modes de transmission des virus
D
Les moyens de défense

Défense innée non spécifique : première ligne dès le
franchissement de la muqueuse





Des cytokines : interférons  et des cytokines
Natural killer (NK)
Protection physique et mécanique
Macrophage et cellules dendritiques (maturation des antigènes)
Défense immune spécifique : 2 actions synergiques


Anticorps : immunité humorale - anticorps bloquants
 Virus circulants - cellules infectées (complément)
Cellules immunes : lymphocytes cytotoxiques (CD8) auxiliaires (CD4)
 Destruction des cellules infectées exprimant des antigènes
viraux
Réponse immune spécifique antivirale
Des animaux vers l’homme...puis de
l’homme vers l’homme





Tuberculose, rougeole, variole : bétail
Grippe : canard, porc…
Importance de la présence des animaux domestiques et
de l’élevage groupé
Importance de la densité de population, voyages, modes
de contamination
L’éradication d’un virus qui possède un réservoir autre que
l’homme semble impossible



La variole : pas de réservoir naturel
Fièvre jaune : impossible
Est-il vraiment possible d ’éradiquer un virus (stock de
laboratoires et approches militaires ?)
Maladies infectieuses et colonisation...

Nouveau monde : les européens introduisent de nouvelles
maladies (variole, rougeole)



extermination des populations amerindiennes en moins de 50 ans
Afrique : pas ou peu de colonisation avant le XIXème,
sensibilité des colons aux infections (fièvre jaune,
paludisme…).
Au XXIème, il n’existe pratiquement plus d’amerindiens
alors que l ’Afrique connaît la démographie la plus forte.
VARIABILITE GENETIQUE DES VIRUS
Variabilité génétique des virus :
variations mineures les mutations
polymérase
brin parental
U
U
UGCCAU
AGCCUA
mauvais appariement
Corrections des erreurs (eucaryotes)
U
UGCCAU
AGCCUA
U
A
UGCCAU
AGCCUA
Conséquences de la variabilité génétique: (1/5)
•séquence correcte:
AUG…………UUUAUAGAUAGC…..UAA
met………….. phe- ile - asp - ser…..stop
•séquence mutée:
AUG…………UUUAAAGAUAGC…..UAA
met………….. phe- lys - asp - ser…..stop
 nouvel épitope sur la protéine virale
Conséquences de la variabilité génétique: (3/5)
primo-infection
individus immunisés
gp d’enveloppe
récepteur
viral
infection
Conséquences de la variabilité génétique: (4/5)
mutation
infection
Conséquences de la variabilité génétique: (5/5)
Les quasiespèces...
30 %
50%
8O%
7%
10%
5%
en quelques jours….
NOUVEAU
MEDICAMENT
en quelques semaines….
SELECTION DE SOUCHES
VIRALES RESISTANTES
Variabilité génétique des virus :
variation majeure, saut génétique
exemple : influenza
Histoire A
coinfection
+
Histoire B
Nouvelle histoire ….
Variabilité génétique des virus : recombinaisons
exemple : rétrovirus
Histoire A
coinfection
+
Histoire B
Nouvelle histoire ….
Conséquences de la variabilité génétique: (2/5)

Mutations défavorables:


protéines non-fonctionnelles
mauvais fitness



Mutations favorables

Avantages sélectifs




réplication lente
désavantage sélectif
immunité
cellulaire
traitements
Mutations silencieuses
(neutres)
Analyse des séquences et construction d’arbres
phylogénétiques : génotypes, âge...
Qu’est qu’une maladie infectieuse émergente ?

Maladies inconnues (ou très peu répandues et non-identifiées)
apparition brutale et extension (SIDA, prion, hépatite C…).

Maladies infectieuses anciennes en réémergence : gravité
accrue, diffusion plus large, (tuberculose, poliomyélite,
arboviroses..).

Maladies communes mais dont l’origine infectieuse a été
récemment établie (helicobacter pylori).
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