Les débats sur la langue française sont nombreux. Selon la nouvelle constitution de 1982, Charte
des droits et libertés, la langue est une affaire de choix personnel, mais le Québec veut protéger son
caractère français et des lois linguistiques obligent les enfants allophones à fréquenter l’école
française.
La société québécoise présente un nouveau visage par sa diversité culturelle (immigrants d’Europe,
d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine) et ces allophones contribuent de manière dynamique au
développement du Québec.
La création du Ministère des communautés culturelles et de l’immigration, en 1981, a contribué à
l’évolution des mentalités. (lire p. 150)
Les autochtones (1% de la population québécoise) revendiquent un statut particulier. À la suite de
l’entente de la Baie James avec les Cris et les Inuits, les Mohawks de Kanasetake remettent la
question autochtone au centre de l’actualité avec la Crise d’Oka où, par voie de force, ils
réclament un plus grand contrôle de leurs ressources tout en protégeant leur mode de vie et leurs
traditions. (lire p. 147)