depistage du cancer du colon

publicité
le 26 MAI 2011
MEDECINS - JOIGNY
ACTIVITE PHYSIQUE
ET SANTE
• L’activité physique est préventive des
cancers du sein et du colon.
• Une initiation à la marche nordique est
offerte aux médecins, principaux relais auprès
de la population.
OÙ EN EST
LE DÉPISTAGE ORGANISÉ
DES CANCERS DU SEIN ET
COLORECTAL DANS L’YONNE ?
DEPISTAGE DU CANCER
DU COLON
TAUX DE PARTICIPATION KC PAR ANNEE
16,000
70.0%
62.19%
14,000
60.0%
46.51%
12,000
50.0%
TESTS REALISES
44.82%
10,000
34.74%
40.0%
8,000
38,43%
36,20%
37,87%
37.00%
30.0%
6,000
7,156
13,120
4,000
20.0%
9,047
9,267
10.0%
2,000
9 315
15 120
11 639
11 230
0
0.0%
2007
HOMMES
2008
FEMMES
2009
MOYENNE HOMMES/FEMMES %
2010
POURCENTAGE
NATIONAL
Ile-de-France
% TESTS LUS PAR TRANCHE FORFAITAIRE
JOVINIEN 2010
6%
6%
26%
de 10 à 20 tests
de 21 à 50 tests
de 51 à 100 tests
plus de 100 tests
62%
Les cantons de : Aillant s/Tholon, Brienon s/Armançon,
Joigny, St Julien du Sault, Villeneuve s/Yonne, Migennes
TEST + SUIVI DE COLOSCOPIE
1000
0,88
86,25%
900
0,86
83,49%
800
0,84
82,63%
700
0,82
600
0,80
500
0,78
74,92%
400
Tes t pos itif
colos copie réalis ée
0,76
colos copie refus ée
300
0,74
200
0,72
100
0,70
0
0,68
2007
2008
2009
2010
R és ultats provis oires
% de colos copie
réalis ée
RESULTATS DEPISTAGE KC
dans l’Yonne de 2007 à 2010
Tests positifs
Coloscopies réalisées
Coloscopies positives
Polypes à risque
Nombre de cancers
(polypes)
2007
2008
2009
2010
630
3,8%
898
3,2%
640
3,1%
590
2,9%
526
83,5%
742
82,6%
552
86,3%
442
Provisoire
330
62,7%
528
71,2%
398
72,1%
341
Provisoire
63
241
182
141
Provisoire
44
2,7°/°°
50
1,8°/°°
25
1,2°/°°
25
Provisoire
RESULTATS DES COLOSCOPIES
2007/2008
2007-2008
C olos c opie nég ative
Autre lés ion s uc eptible de
s aig ner
70
24
P olype non à ris que
224
410
P olype c las s é en autre
8
441
93
P olype à ris que (AV,AT V,A
>10m m , D ys p de haut
g rade)
C anc ers détéc tés par
c olos c opie
P olype c las s é en c anc er
après anapath.
RESULTATS DES COLOSCOPIES
2009/2010
2009-2010
22
159
C o lo s c o p ie
n ég ativ e
A u tre lés io n
s u c ep tib le d e
s aig n er
P o ly p e n o n à ris q u e
28
256
14
193
323
P o ly p e c las s é en
au tre
P o ly p e à ris q u e
(A V,A T V,A > 10m m ,
D y s p d e h au t g rad e)
C an c ers d étéc tés
p ar c o lo s c o p ie
P o ly p e c las s é en
TRAITEMENT CANCER COLON AIDEC
89 ET HORS 89
16
HORS YONNE
126
YONNE
0
20
40
60
80
100
120
140
DEPISTAGE DU CANCER
DU SEIN
TAUX DE PARTICIPATION KS
DEPUIS 2004
18000
70.00%
TAUX DE PARTICIPATION YONNE
MOYENNE YONNE
64,03%
MOYENNE NATIONALE
16000
56.83%
14000
60.00%
51.10%
44.80%
12000
49.30%
40,20%
10000
8000
58.03%
57,10%
50.80%
52.40%
53.00%
52.00%
50.00%
40.00%
43.40%
33,83%
30.00%
6000
20.00%
4000
10.00%
2000
6921
10822
12992
14434
14636
16585
15233
2004(sur 10 mois)
2005
2006
2007
2008
2009
2010
0
0.00%
Programme de dépistage du cancer du sein
Taux de participation Insee par région – Année 2009
Guadeloupe
Martinique
Guyane
Réunion
Programme de dépistage du cancer du sein
Taux de participation Insee par département – Année 2009
Guadeloupe
Martinique
Île-de-France
Guyane
Réunion
Clichés Techniquement Insuffisants
> 1%
350
300
250
200
Nb CTI
150
100
50
0
2004
2005
2006
2007
Année
2008
2009
RESULTATS DEPISTAGE KS
dans l’Yonne de 2007 à
2010
Négatif après L1
Cancer suite L1
2007
2008
2009
2010
13 953
13 248
14 964
14 033
100
68
Provisoire
92
109
Cancer suite L2
6
13
6
6
Provisoire
Taux de cancers
98
6,8°/°°
122
8,3°/°°
106
6,4°/°°
74
4,9°/°°
Résultat du dépistage KS
dans l’Yonne de 2004 à 2010
• 93 982 Mammographies
• 2 238 en ACR3 = 2,38%
- Normes Européennes < 1%
- Normes Françaises admises < 3%
• 1 322 examens complémentaires
• 658 cancers = 0,70%
- Prévalence <0,5%
- Incidence < 0,3%
Chirurgie, sénologie
Quelle conduite à tenir
devant une image radiologique et/ou une
anomalie clinique positive ?
TRAITEMENT CANCER SEIN AIDEC
89 ET HORS 89
TRAITEMENT CANCER DU S EIN AIDEC
89 ET HORS 89 : population S UD depuis 2004
4,28%
3,98%
TRAITEMENT C ANC ER DU S EIN AIDEC
89 ET HORS 89 : population NORD depuis 2004
8,51%
3,98%
4,26%
12,41%
21,99%
44,65%
43,12%
52,84%
DIVE R S
21
Y ONNE
94
75
DIV E R S
21
Y ONNE
94
75
QUESTIONS PRATIQUES
Il existe 3 moyens de dépistage
Autopalpation
Palpation par
le médecin
Mammographie
=> Anxiogène ou
fausse rassurante
=> Tumeur de
grande taille
Opérateur
dépendant
Répond
aux conditions
d'un test
efficace
Incidence et mortalité
en fonction de l’âge
300
200
100
0
100
200
300
Incidence Femme
Mortalité Femme
0
taux pour 100 000 personnes-années
Incidence et Mortalité estimées par âge
pour l'année 2000
20
30
40
50
âge
60
70
80
90
Évolution de la chirurgie
conservatrice
Chirurgie conservatrice / Mastectomie (1992-1998)
Chirurgie conservatrice
60
40
Mastectomie
Division d’anatomie pathologie (L NS) - Progr amme mammographie, Service des statistiques, Direction de la Santé
1998
1997
1996
1995
Années
1994
0
1993
20
1992
Pourcentage
80
Avant de recommander
un dépistage
il faut démontrer son efficacité et son bénéfice
par un essai d'intervention contrôlé et
randomisé
utilisant la mortalité comme principal indicateur
Dans le monde, seule une dizaine d'études font
référence de 1963 à nos jours
Health Insurance Plan (H.I.P.)
Florence
Utrecht (DOM project)
Nijmegen
Malmo
2 Comtés (Köppaberg-Ostergötland)
BCDDP
Edinburgh
UK Trial
CHBSS
Stockholm
Etats Unis
Italie
Pays Bas
Pays Bas
Suède
Suède
Etats Unis
Royaume Uni
Royaume Uni
Canada
Suède
1963
1971
1974
1975
1976
1977
1979
1979
1979
1980
1981
40/74
50/ 74
40/49
6°) Il faut inscrire les principes
éthiques au coeur du dépistage
Le geste de la sœur de Gabrielle d’ESTREES favorite d’Henri II semble une allusion à la naissance d’une future naissance
" Le dépistage du cancer du sein
peut sauver des vies, il peut aussi en
prendre, rendre d'autres invivables "
MH Dylhui (radiologue au centre
anticancéreux de Bordeaux)
La prévention affecte des groupes de
personnes :
à priori en bonne santé et qui
souvent ne demandent rien
ayant une représentation très
variable de la santé (appartenance
culturelle, environnement socioéconomique ...)
• - La prévention est de nature
probabiliste (argumentation solide
pour un groupe, beaucoup plus
incertaine pour un individu)
• - Les décisions sont prises par
plusieurs acteurs pas toujours en
contact direct, individuel avec le sujet
(dilution de la responsabilité)
er
1
principe :
Le respect de l'autonomie
L'asymétrie de l'information entre le
médecin et son patient est délicate à gérer
en prévention : le médecin doit à la
personne l'ensemble des informations
disponibles ce qui n'est pas évident pour
expliquer les choix de nature probabiliste
ème
2
ème
3
et
principes : être
bénéfique, mais ne pas nuire
• L‘évaluation scientifique de l'ensemble des
conséquences positives ou négatives est
un principe absolu
• Obligation de résultats (non pas de
moyens comme en pratique individuelle)
• Toute action appliquée à grande échelle
démultiplie les effets délétères
4ème principe : Veiller à l'équité
• Ne pas exclure les populations les plus
défavorisées ou les plus exposées
Dépression
Sommeil
Qualité
de vie
Assurances,
prêts
Stress
Effets
psychologiques
Emploi
Choix du
traitement
Surprotection
de l'entourage
Diminution
d'activité
Culpabilité
de l'entourage
(transmission
de gènes)
Confidentialité
Risque
ambigu
Stigmatisation :
étiquetage / blâme
Effets sociaux
Inégalité sociale
de la
participation
Refus de
dépistage
Exclusion de
groupes (PA
ou à risque)
Complexe
A transmettre
Probabiliste
Relatif
Le message
Transmis
Tranché
Souvent
simplifié
Absolu
Trompeur ou
idéalisé
Décalage de perception
• Médecin
• ►espère ne pas
•
passer à côté
►satisfait
d'extirper un
cancer
• Participant :
• ►espère un
•
message négatif
►opération vécue
comme mutilante
et bouleversante
Quelques effets délétères du
dépistage
• ACR3 et délai : effet psychologique de
l’attente
• CTI: doute sur la qualification du
radiologue
• ACR4 et 5: biopsie négative (1/2)
• Diagnostic d’annonce: radiologue?
Médecin traitant? Gynécologue?
• Surdiagnostic?
• Surtraitement?
• Coût du dépistage et des traitements
MORTALITE
• 320 000 nouveau cancer par an
• 146 000 décès par cancer
• 50 000 décès par cancer du sein
Sur traitement et
surdiagnostic
• Une solution en recherche;
LA CARTE D’IDENTITE DES TUMEURS
Quelques effets positif du
dépistage
• Une diminution de la mortalité non remise
en cause
• Un chaine de qualité
• Des filières de soins qui s’organisent
depuis la mammo
• Une évolution de la thérapeutique
• Une contamination de la qualité imposée
par le dépistage à l’ensemble aux
pratiques hors dépistage.
Téléchargement