Infections transmises aux enfants par les animaux de

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Infections transmises aux enfants par les
animaux de compagnie
Agnès Ferroni
PH service de microbiologie
CHU Necker Enfants malades
octobre 2003
NB: Les photos et
différentes images ont
été téléchargées à
partir de Google
Animaux de compagnie
France, 2002 :
• 56,7 millions d’animaux familiers
Foyers possédant au moins un animal familier
Au moins un chien ou un chat
Au moins un poisson
Au moins un rongeur
52,1%
44,6%
10,8%
5,3%
Mode actuelle des « NAC » (nouveaux animaux de compagnie) :
crocodiles, iguanes, mygales, singes..
Zoonoses
Agents infectieux :
• Types : bactéries, virus, parasites, champignons
• Localisations chez l ’animal:
– Animal : revêtement cutané, muqueuses, excrétats
– Environnement de l ’animal : litière, sols, eaux d ’aquarium
• Modes de transmission à l ’homme:
– Voie cutanée ou muqueuse : piqure, griffure, léchage, simple toucher
– Arthropode vecteur
• Un même germe peut être transmis par plusieurs animaux différents
• Un même animal peut transmettre plusieurs germes
Epidémiologie
• Pas de donnée épidémiologique objective
• Fréquence faible des infections sévères
• Mode de contamination :
–
–
–
–
–
Inoculation
Contact simple
Contact avec les feces
Voie aérienne
Insecte vecteur
Infections transmises par inoculation
(morsures, griffures)
– Pasteurellose
– Infections à germes variés aérobies et anaérobies
– Maladie des griffes du chat
• Morsures d’animaux domestiques
– 1% des motifs de consultation des services d’urgence
– 170 000 personnes mordues /an en France
– Enfant : dans 40% des cas victimes des morsures
• Animaux en cause dans les morsures
– Chien : 80%; chat : 10-15%; autres : 1%
• Siège des morsures :
– Extémités : >75%(membre supérieur++); face : 10%
• Risque d’Infection après une morsure:
– Chat ++ : 28 à 80% des morsures (chiens : 3 à 18%)
– Risque augmenté avec le délai de traitement :
• 5% : 0 à 6 h
• 30% : 6 à 24 h
• 76% : >24h.
Pasteurellose
• Germes responsables :
– Pasteurella multocida +++ groupe A et D (75%)
– P. canis (15%), P.dagmatis (3-5%)
• Complication infectieuse la plus fréquente des blessures animales
Incidence annuelle : 0,1 à 0,5 pour 1000 habitants
• Portage sain au niveau des VAS de toutes les espèces animales
• Transmission :
– chats (=> 90% portage), chiens (=> 30% portage)
– rats, lapins
• Pasteurella isolée dans 50% (chiens)et 75%(chats)des morsures infectées
Modes de contamination par Pasteurella lors d’un
contact avec un chien ou un chat
chien
chat
Morsure
98
76
Griffure
2
34
léchage
18
6
inconnu
32
24
Gautier-Lerestif, Ann Biol clin, 2003
Clinique (1)
Pasteurellose focale aigue : membre supérieur +++
• 2h à 6h après l’inoculation :
– plaie très douloureuse et inflammatoire (phlegmon ou panaris)
– Ecoulement de sérosité, à prélever
• 48 à 72 h :
– trainées lymphangitiques
– Adénopathie(s) satellite (s) très inflammatoires
– Fièvre inconstante et modérée, asthénie
– Possible arthrite aigue de voisinage ou ostéites
• Absence de traitement :
– soit guérison spontanée en 10 jours
– soit évolution vers la forme subaiguë
Clinique (2)
Pasteurellose focale subaigue
• Une à plusieurs semaines après l’inoculation
=> rechercher la notion de morsure ou de griffure
• Ténosynovites douloureuses
• Arthrites inflammatoires réactionnelles métacarpophalangiennes
=> syndrome algodystrophique rebelle
• Risques de séquelles fonctionnelles importantes
Formes systémiques :
– Rares chez l ’enfant non immunodéprimé
– Surtout méningite purulente
Diagnostic
Bactériologie : +++
( Sérologie peu satisfaisante)
– Prélèvement de la sérosité de la plaie
au stade initial :
écouvillon ou aiguille fine
– Examen direct : peu informatif
(Polymicrobisme pour la majorité des
morsures )
A. Philippon
site de microbiologie médicale
• Milieux : ordinaire, sang ou chocolat
• Catalase +, oxydase +
• Croissance en VF augmentée en microaérophilie
• Nitrate réductase +
• API 20E : ODC+, Indole+, mannitol+, saccharose+
• Sensibilité au O129
• Antibiotype :
Sensible ß-lactamines, R naturelle lincomycine
A. Philippon
site de microbiologie médicale
Infections à germes variés anaérobies et
anaérobies
• Très fréquentes, surtout après morsures délabrantes
• Souvent associées à la pasteurellose
• Formes cliniques variées :
Infections purulentes de la porte d ’entrée, placards érysipélatoïdes, cellulites,
abcès, nécroses, lymphangites, adénites
• Polymicrobisme des morsures :
– 5 espèces en moy/morsure
– Association aéro-anaérobie ++ (>50%)
Germes isolés
• Bactéries aérobies :
Streptocoques, staphylocoques, Neisseria, Pseudomonas
• Bactéries anaérobies
Peptostreptococcus, Actinomyces, Bacteroides, Porphyromonas,
Fusobacterium, Prevotella
• Bactéries à Gram- des groupes EF-4, M-5, II-J, DF2
• EF4 ( 4-10% des morsures)
• M-5 : Neisseria weaveri (10% des morsures)
• II-J : Weeksella zoohelcum (2-3% des morsures, 38 à 90% des chiens)
• DF2 : Capnocytophaga canimorsus ( <1% des morsures)
Traitement d’une morsure
– Lavage copieux de la plaie à l’eau + savon
– Antisepsie locale (Dakin, ammoniums quaternaires…)
Suture non recommandée
– Antibiothérapie probabiliste à large spectre : stade initial seulement
• Augmentin en 1ere intention 7 à 10 jours
• allergie pénicilline : erythromycine ou cotrimoxazole
– Antibiothérapie adaptée ensuite à l’antibiogramme
Si isolement d’une pasteurelle seule, amoxicilline si ßlactamase négative
Maladie des griffes du chat
(lymphoréticulose bénigne d’inoculation)
• Affection peu fréquente (saison froide)
Incidence = 0,8/100000 hbts
• Principal agent responsable :
Bartonella henselae (bacille à Gram négatif)
rôle possible de Bartonella clarridgeiae
•
Anticorps anti B. henselae
– 90% des malades (3 à 6% des contrôles)
– 80% des chats des malades
– 40% des chats tout venant
• Concerne l ’enfant et l ’adulte jeune (80%patients : <18 ans) :
1ere cause de lymphadénopathie chronique bénigne
• Animal incriminé :
– surtout chatons < 1 an (chats errants > chats domestiques)
– beaucoup + rarement : morsures de chiens, lapins, furets, singes, piquants
de hérisson, objets inertes (épines, éclats de bois, fragments d ’os...)
• Contamination de l ’animal par le réservoir tellurique
• Portage du germe dans la cavité buccale et bactériémie
asymptomatique ( => 106 UFC/ml)
• Mode de transmission à l ’enfant :
– Griffures ++, morsures
– contact d ’une plaie + rarement .
– Rôle des puces de chats bactériémiques
(Ctenocephalides felis)
Clinique
“Lymphoréticulose bénigne d’inoculation” ou
“adénite régionale subaiguë autolimitée“ (90%)
• Incubation : 2 à 3 semaines
• Lésion primaire d ’inoculation papulo-pustuleuse
(25 à 65% des cas) 3 à 10 J après le traumatisme
• Adénopathie régionale indolore dans le territoire
lymphatique de la porte d ’entrée (axillaire, cou)
• Fièvre modérée (50%), synd. inflammatoire discret
• Evolution :
– Soit bénigne : résorption en 2 à 6 mois
– Soit abcédation (15-50% des cas) et fistulisation d ’un
pus jaunâtre 2-3 semaines
G. Arlet et al
site de microbiologie médicale
Formes atypiques : 10% des cas
– syndrôme oculoglandulaire de Parinaud : 2-10%
– névrite optique rétrobulbaire : beaucoup + rare
– encéphalopathie fébrile convulsivante : 2%
– granulomes hépatiques, abcès spléniques
– ostéomyélites
Diagnostic
• Coloration argentique de Warthin-Starry +++
sur les biopsies ganglionnaires
• Sérologie +++ (laboratoires spécialisés)
–
–
–
–
–
IFI sur cellules vero infectées
Recherche d ’un taux élevé d’IgG anti-B. henselae
15-20% faux 6% faux + porteurs sains
Réactions croisées possibles :
MNI, Chlamydia, Coxiella burnettii
• PCR sur biopsie ganglionnaire ++
gènes ARNr 16S, gènes spécifiques B. henselae
G. Arlet et al
site de microbiologie médicale
• Culture : exceptionnellement positive
– Milieux :
• gélose chocolat, gélose enrichie au sang frais (lapin de préf)
• Hémoculture isolator puis repiquage
– Incubation :
• 2 à 6 semaines, sachet individuel
• 37°C, atmosphère humide, 5%CO2,
– Colonies oxydase +, catalase +
G. Arlet et al
site de microbiologie médicale
• Traitement
– Forme habituelle : abstention thérapeutique
Si suppuration : aspiration à l’aiguille (> drainage ou incision)
– Formes systémiques et viscérales :
• Rifampicine 15 J
• Ciprofloxacine (enfant>12ans)
• Gentamycine IM
• Prévention difficile
– Nombreux chats bactériémiques
– Antibiothérapie du chat : inutile
– Lutte contre les puces
Infections transmises par simple contact
Infections cutanées
• Dermatophytoses
• Granulome des aquariums
Dermatophytoses : teigne et herpès circiné
• Espèces en cause :
– Microsporum canis (chat)
– Trichophyton mentagrophytes (rongeurs)
• Clinique :
– plaques d’alopécie et cheveux cassés courts : teigne tondante à M. canis
– Dermatophytie de la peau glabre (anciennt herpès circiné) à M. canis
– Kérion = folliculite pustuleuse du cuir chevelu à T. mentagrophytes
Diagnostic
• Diagnostic :
– examen des cheveux cassés en lumière de wood :
fluorescence typique verdâtre pour Microsporum canis
– Examen microscopique et culture du cheveu contaminé
Microsporum canis
• Traitement antifongique
– Teigne :
• rasage + griséofulvine (Griséfuline) en VO + antifongique local imidazolé en
lotion pendant au moins 6 semaines
• Rajouter antiinflammatoire et antiinfectieux si kérion
– Herpès circiné : traitement local généralement suffisant
• Éviction scolaire inutile car pas de transmission interhumaine
Granulome des aquariums
• Mycobacterium marinum
• Incidence faible
• Transmission : immersion de la main dans un aquarium hébergeant des poissons
ou amphibiens
• Traumatisme mineur cutané préalable : 9 fois/10
• Clinique :
– Incubation : 2 à 3 semaines
– Lésion(s) papulonodulaire(s) indolore (s) :dos de la main + doigts
– Extension progressive => abcès
• Diagnostic :
– Histologie : granulomes épithélioides et giganto-folliculaires
– Bactériologie : Visualisation ou isolement du bacille (30°C) inconstants
• Traitement :
– Abstention thérapeutique si lésion limitée
– Si persistance ou extension de la lésion:
rifampicine ou rifabutine + clarithromycine + éthambutol
jusqu’à 6 semaines après la guérison clinique
• Précautions à prendre :
– Désinfection de l’aquarium (eau de javel)
– Port de gants lors du nettoyage de l’aquarium
– Sacrifice des poissons
Transmission par contact avec les feces
• Toxoplasmose
• Toxocarose
• Gastro-entérites :
– Salmonelles
– Campylobacter
– Plesiomonas shigelloides
• Infection à Yersinia pseudotuberculosis
Toxoplasmose
• Toxoplasma gondii (parasite intracellulaire)
• Seul le chaton (parmi les animaux) est susceptible de
transmettre la maladie (hote définitif)
• Contamination du chat :
– Voie tellurique : contact avec des excréments de chats infectés ou
de la terre (ou herbe) contaminée (oocystes)
– Ingestion de viande crue ou rongeurs infectés (kystes)
• Contamination du milieu extérieur
Emission d’oocystes avec les selles du chat ( 5 semaines)
devenant infectants en 1 à 3 j pouvant survivre 18 mois en milieu
humide .
• Contamination de l’enfant par son animal:
– contact indirect : manipulation de la terre, de la litière, des fruits et
légumes souillés
– Contact direct par manipulation du chat infecté
• Séroprévalence de T. gondii
– chez les chats: 43 à 58%
– chez l’adulte jeune (20-30 ans): 50%
• clinique :
– Soit asymptomatique
– Soit Infection bénigne :
fièvre, adénopathies cervicales multiples pouvant persister 1 an
• Diagnostic : sérologie devant des adénopathies inexpliquées
• Traitement : aucun
• Prévention de l’acquisition de la maladie par contact animal:
– Limiter le contact avec les chats, leur litière, la terre
– Changer la litière avec des gants
– Se laver les mains après manipulation de la terre
– Lavage des fruits et légumes
Larva migrans
• Toxocara canis ou Toxocara cati (helminthe)
• Animaux incriminés (hôtes définitifs):
– Chiots ++
– Chats
• Infection humaine fréquente
• Séroprévalence : 3 à 86% des enfants selon les pays (classes défavorisées ++)
Clinique
• Infection le plus souvent asymptomatique
• Larva migrans viscérale (surtout enfants < 5 ans)
–
–
–
–
Enkystement des larves dans le foie, les poumons, le cerveau…
Fièvre, arthralgie, myalgies,
Signes allergiques: asthme, urticaire, œdème
hépatosplénomégalie
Hyperéosinophilie persistante, IgE +++, sérologie souvent +
• Larva migrans oculaire (surtout enfants 5 à 10 ans):
– Choriorétinite pouvant mimer un rétinoblastome => perte de la vision unilatérale
± strabisme
– Eosinophilie et sérologie rarement positives
• Diagnostic : sérologique (Elisa ou western blot)
• Prévention pour l ’enfant:
–
–
–
–
S’assurer que les chiots sont vermifugés
Lavage des mains après le contact avec l ’animal
Couvrir les bacs à sable privés
Eviter les terrains de jeux non protégés
(contamination des jardins publics : 4 à 80%)
– adoption d ’un chiot de préférence après le stade rampant de l ’enfant…
• Traitement :
– antihelminthique : albendazole (zentel) 3-5 J
– corticoïdes si manifestations allergiques trop importantes , ou localisation
oculaire
Infections à salmonelles non typhiques
• Mode de transmission de l ’animal à l ’enfant :
– Contact direct avec les animaux
– Contact d ’une cage, d ’une mangeoire contaminées
– Absorption d ’une eau contaminée par l ’animal
• Animaux domestiques : responsables de 15-20% des salmonelloses
(60-70% des cas : enfants de 1 à 9 ans)
• Animaux incriminés (malades ou porteurs) :
–
–
–
–
tortues, serpents ++ (taux de portage => 90%, Etats-Unis ++)
Oiseaux, poissons d ’aquarium
chats, chiens
cochon d ’Inde, lapin, souris, rat.
• Clinique :
Multiplication in vivo des salmonelles (≠ toxi-infection)
• incubation 4-5 jours ((toxi-infection : 12-24h)
• développement progressif
• fièvre puis gastro-entérite
• Évolution 1-3 semaines
• Antibiothérapie : nourissons ou formes sévères
– Ne diminue pas les symptômes
– Prolonge le portage
• Prévention pour l ’enfant:
– Laver la cage ou le lieu de vie
– Lavage des mains au savon après manipulation
– Maintenir les reptiles loin des bébés
Diarrhée à Campylobacter
• Campylobacter jejuni
• Mode de transmission de l’animal à l ’enfant : id salmonelles
• Exposition à un animal de compagnie diarrhéique :
facteur de risque ++ (6,3% des infections à Campylobacter)
• Animaux incriminés :
chiots, chatons : ++
oiseaux
• Traitement : érythromycine
– Réduit la durée des symptômes
– Réduit la durée du portage
Diarrhée à Plesiomonas shigelloides
• Incidence très faible
• Bacille à Gram négatif oxydase positive mobile, aéro-anaérobie
– Isolé dans les aquariums
(intestin des poissons d’eau douce et reptiles)
– responsable d’une stomatite ulcérée chez les serpents
• Diarrhée cholériforme chez l’homme
• Diagnostic : culture des selles sur mileux usuels (Hektoen…)
• Traitement : triméthoprime-sulmaméthoxazole pendant 5 jours
Infection à Yersinia pseudotuberculosis
• Réservoir animal :
rongeurs (cochons d’Inde , rat, souris), chat
• Contamination de l’enfant par contact avec l’animal:
Rare, surtout grands enfants et adolescents, sexe masculin ++
• Clinique :
– Incubation 1 à 3 semaines
– Adénites mésentériques et pseudoappendicite
– Fièvre, vomissements
• Diagnostic :
– culture d’un ganglion mésentérique ou du sang : ++
– Sérologie : ac décelables pendant 3- 4 mois
(ag communs avec Salmonella sp)
• Traitement :
– Non utile si syndrôme pseudoappendiculaire non compliqué
Transmission par voie aérienne
• Ornithose - psittacose
• Chorioméningite lymphocytaire
Ornithose-psittacose
• Infection respiratoire due à Chlamydophila psittaci
• Bactérie transmise par les oiseaux (≠ espèces)
“fièvre du perroquet”
• Animaux porteurs sains ou malades :
diarrhées profuses, léthargie, plumes hérissées,
sécrétions nasales aqueuses et verdâtres
• Prévalence de l’infection des oiseaux : 5 à 8%
B de Barbeyrac
Site de microbiologie médicale
• Elimination de la bactérie : plusieurs mois
• Mode de transmission à l ’enfant (adultes jeunes ++)
– inhalation des excréments et des sécrétions infectés
– Contact avec la poussière de la cage libérée dans l ’air
• clinique
– Incubation : 7 à 14 jours
– Soit formes frustes ou inapparentes
– Soit syndrome pseudogrippal avec fièvre, toux, céphalées ++
– Soit forme grave :
• Fièvre 40°C, état typhique
• bronchopneumonie sévère, parfois mortelle
– Complications : méningoencéphalite, myocardite, glomérulonéphrite
• Diagnostic
– Culture sur milieu cellulaire à partir des crachats ou du sang
=> fastidieux
– Sérologie ++ : immunofluorescence
• Traitement
– rifampicine ou macrolides 14 à 21 jours
• Prévention
–
–
–
–
Traitement des oiseaux malades par des cyclines 45 J
Maintenir la cage propre
Se laver les mains après manipulation de la cage
Ne pas exposer l ’oiseau domestique à d ’autres oiseaux
Chorioméningite lymphocytaire
• “virus de la de la chorioméningite lymphocytaire”
ou “virus de Armstrong” (arenaviridae )
• Exceptionnelle en France mais certainement sous-estimée
• Réservoir :
– souris domestique ++(Mus musculus)
– autres rongeurs (lapin, cobaye, hamster…)
• Transmission à l’enfant :
– contact avec les aérosols infectés du rongeur ou ses selles
– Contact direct avec l’animal
– Morsure
• Clinique
– Soit asymptomatique
– Soit syndrôme pseudogrippal : fièvre, maux de tête, myalgies
sévères 5-6 jours après l’infection
– Rarement : syndrôme méningé bénin (lymphocytes LCR++)
– Choriorétinite mimant une toxoplasmose (incidence inconnue)
• Diagnostic :
– culture cellulaire ou PCR (sang, nasopharynx, LCR)
– Sérodiagnostic (immunofluorescence : laboratoires spécialisés)
• Pas de traitement
Transmission indirecte par les insectes :
leishmaniose viscérale
• Leishmania infantum ( protozoaire sanguicole)
• Maladie endémique dans le sud est de la France
et en Corse
• Enfants atteints++/adultes
• Réservoir : chien
Transmission à l’homme par un phlébotome
(moustique) après piqure d’un chien contaminé
• Recrudescence des cas humains directement
attribuable à l’accroissement du réservoir canin et à
l’extension de l’habitat en zone rurale.
• Clinique :
– Hépatosplénosplénomégalie ++ pouvant mimer
un syndrôme myéloprolifératif
– fièvre irrégulière, asthénie, pâleur,
amaigrissement, adénopathies
• Traitement de référence :
– dérivé azolé : sporanox
– 2ème intention : amphotéricine B, lomidine,
dérivés stibiés (glucantime)
Principales maladies susceptibles d’être transmises
aux enfants par leurs animaux familiers
• Chat : toxoplamose, pasteurellose, maladie des griffes du
chat, teigne
• Chiens : Larva migrans, campylobacter
• Oiseaux : ornithose-psittacose
• Reptiles : salmonelles
• Poissons : granulome des aquariums
• Rongeurs : Campylobacter, Yersinia pseudotuberculosis
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