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À bon chat, bon rat
: cette expression n’est pas
extraite d’une fable de La Fontaine, comme on
pourrait le croire. Elle est attestée chez Scarron
(XVIIe siècle) et signifie : « la défense vaut
l’attaque », autrement dit, les deux adversaires
sont de force égale.
•À partir de ce proverbe, dans un délire
pataphysique digne de l’Oulipo, Boris Vian a
décliné une série de formulations qu’il explique
longuement une à une :
« À bon chat, bon rat
À bon chameau, bon rameau
À bon château, bon râteau
À bon changement, bon rangement
À bon chieur, bon rieur
À bon chien, bon rien
Àbon chai, bon rai… »