entrepreneurs

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Avec des illustrations afghanes
EHESS, Exposé du 13 janvier 2009
Ruxandra BoroS
• L’entrepreneuriat : un enjeux mondial
• Définitions de l’entrepreneur dans le temps
• Types d’entrepreneur(e)s: illustrations afghanes
• Celles à qui on a enseigné l’entrepreneuriat et qui le
pratiquent avec succès : Kamela, Latifa, Katrin, Nasima,
Ulus Bibi…
• L’entrepreneuriat féminin réflété dans les ouvrages
universitaires
Quelques repaires
•L’importance socialement admise du phénomène de création
d'entreprise redonne à la personne de l'entrepreneur un rôle
primordial comme acteur de la vie du XXIe siècle… (Tounès, p. 14)
•L”ntrepreneuriat est considéré comme un atout important pour le
développent économique et la compétitivité :
• Le livre vert de l’Union Européenn (EU)
• Le rapport d’Oslo EU 2006
• GEM 2007
• Le nouveau programme d’indicateurs pour l’entrepreneuriat
OCDE 2008
Maslow résume l’importance de l’entrepreneuriat sur fond de crise
économique et sociale: “les 100 personnes les plus importantes à faire
venir dans une société en train de se détériorer ne seront pas des
économistes, des politiciens, ou des ingénieures, mais plutôt 100
entrepreneurs” (Nelson quoting Maslow, p. 880).
•Des femmes entrepreneurs ont fait leur
apparition à grande échelle dans les pays du nord
dans les années 1970s; plus nombreuses encore
dans les pays du sud, elles sont “sorties de
l’ombre” et elles ont pris une place importante en
tant que clientes de microfinance et des services
d’éducation entrepreneuriale.
•Des politiques nationales et internationales
promouent l’entrepreneuriat tant pour les
hommes que pour les femmes.
Qu’est-ce que l’entrepreneur, l’esprit d’entreprise?
•Il existe un grand nombre de définitions: la confusion régne
dans la façon dont on utilise les termes entrepreneuriat et
entrepreneur; y compris au sein de la même institution (OECD,
SWP; 2008/1, p. 5).
•« Il n'existe aucune théorie de l'entrepreneur qui fasse
l’unanimité au sein de la communauté scientifique » (Tounès
citant Casson, p. 2).
•L’amalgame est souvent fait entre entrepreneur et manager,
chef d’entreprise, capitaliste, travailleur indépendant, voire
artisan.
Les définitions de l’entrepreneur peuvent
être mises en perspective avec des
mutations
culturelles et/ou économiques
qui ont traversé
des pays et affecté le fonctionnement de leurs sociétés. Les
changements politiques, technologiques et démographiques ont
poussé les entrepreneurs à adopter de nouvelles attitudes et
aptitudes, plus conformes à la nature et à l’intensité des
modifications et des évolutions apparues dans
leur environnement (Tounès, p. 3).
Vérin (1982) retrace l’évolution du sens du mot
depuis le XIIIe siècle. Il évoque toujours une combinaison de
force et de ruse, de prise de risque et de calcul (Dictionnaire de
sociologie Le Robert, Seuil, 1999).
Savary au XVIème siècle, assimile l’entrepreneur au "parfait
négociant" ; l'encyclopédie d'Alembert et de Diderot le définit
en 1755, comme "celui qui se charge d'un ouvrage ; on dit un
entrepreneur de manufactures, un entrepreneur en bâtiments
(Tounès, p. 4)
L’entrepreneur remplit une fonction spécifique en économie. Ce
rôle est identifié par l’économie politique française (Cantillon,
Say) et par l’école autrichienne (Schumpeter, Mises, Kirzner).
Qu’il s’agisse « d’acheter à un prix certain et de vendre à un prix
incertain » (Cantillon) ou d’innover par une « destruction
créatrice » (Schumpeter), cela revient à constituer un réseau
coordonné d’acteurs dans un contexte incertain et donc risqué
(Dictionnaire de sociologie
Le Robert, Seuil, 1999, p. 188)
L’entrepreneur fait son entrée dans la théorie économique avec
Cantillon pour qui il est est celui qui accepte
professionnellement le risque » (Tounès, p. 7). Vers 1730
Cantillon définit l’entrepreneuriat comme tout type d’autoemploi et les entrepreneurs comme des personnes qui prennent
des risques (OECD, SWP; 2008/1, p. 6).
L’entrepreneur de Say est l'agriculteur, le manufacturier, le
commerçant, ou pour les désigner par une dénomination
commune à tous les trois, c’est l’entrepreneur d’industrie, celui
qui « entreprend de créer pour son compte, à son profit et à ses
risques, un produit quelconque ».
Dans la pensée de Say, diriger et organiser d’une part,
prendre des risques, d’autre part, sont les deux traits les plus
caractéristiques de l’activité de l’entrepreneur … (Tounès, p. 7).
Des perspectives sur l’entrepreneuriat qui exercent de
l’influence:
Pour Schumpeter l’entrepreneur (1934) est un innovateur qui
apporte/profite du changement sur le marché en différentes
formes (nouveau produit; nouveau mode de production;
nouveau marché; nouvelle source d’aprovisionnement ou
matières nouvelles; nouvelle méthode organisationnelle); il crée
un désequilibre sur le marché par son innovation qui est
destructeur, mais pas dans une sens négatif. (OECD, SWP; 2008/1, p. 8).
Pour Kirzner l’entrepreneur est essentiellement un arbitrageur.
(OECD, SWP; 2008/1, p. 7).
Pour Drucker (1985, 1999) l’entrepreneur crée une nouvelle
organisation (correspond a la vision de Schumpeter, d’ouvrir un
nouveau marché et de Say, d’être un organisateur).
(OECD, SWP; 2008/1, p. 8).
Parmi les thèmes qui émergent, l’entrepreneur prend des risques, innove, ou
crée quelque chose de toutes pièces (produits, processus, marché ou firme); il
fait une opération d’arbitrage, menant une activité différente de celle de
gestion d’une entreprise (OECD, SWP, 2008/1, p. 8).
“Les entrepreneurs sont des personnes (chefs
d’entreprises) qui essayent de créer de la valeur, par
la création ou l’expansion d’une activité économique,
qui identifient et exploitent de nouveaux produits,
processus ou marchés”.
“L’activité entrepreneuriale est l’action humaine
d’entreprendre qui cherche à générer de la valeur,
par la création ou l’expansion d’une activité économique,
par l’identification et l’exploitation de nouveaux produits,
processus ou marchés”.
“L’Entrepreneuriat désigne les phénomènes associés à
l’activité entrepreneuriale”.
(OECD, SWP, 2008/1, p. 14).
1. Entrepreneur ou manager? … Intrapreneur!
« Un intrapreneur est une personne qui transforme une idée en une
activité rentable au sein d’une organisation. L’intrapreneuriat
consiste donc à entreprendre au sein d’une entreprise existante »
L'intrapreneuriat est l'ensemble des démarches et méthodes
permettant d'introduire une gestion entrepreneuriale au sein d'une
grande entreprise. L'intrapreneuriat est censé permettre à la grande
entreprise de mieux saisir les opportunités que son inertie naturelle
laisserait passer sinon ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Intrapreneuriat consulté le 5 jan
2009.)
En conclusion, les grandes entreprises peuvent être
“entrepreneuriales” aussi, à côté des petites entreprises et des
personnes qui sont auto-employées (OECD, SWP, 2008/1, p. 8).
1. Entrepreneur ou manager? … Intrapreneur!
Altaï Consulting, un exemple d’entreprise
qui a une approche intrapreneuriale en
Afghanistan
•
•
•
Trois partenaires français créent Altaï à Kaboul en 2003, avec 50 000 E
d’économies.
Bureau d’études et d’enquêtes, CA 3 millions/an, 125 salariés; 24
expatriés plus une centaine de collaborateurs sur tout le territoire
afghan.
Deux métiers: télécom et média, aide humanitaire et développement.
http://www.altaiconsulting.com/ consulté le 12.01.09
2. L’entrepreneur social
L ’entrepreneur social reconnaît un problème social et utilise des
principes entrepreneuriaux pour organiser, créer et gérer une
entreprise pour opérer un changement social, (Wikipedia :
http://en.wikipedia.org/wiki/Social_entrepreneurship) consulté le 10 déc 2008.
Ne pas confondre entrepeneuriat social avec
responsabilité sociale des entreprsies (RSE) qui
se réfère au triple profit souhaité (et
souhaitable)
(http://www.som.cranfield.ac.uk/som/research/centres/ccr
/downloads/Small_is_%20Sustainable.pdf, consulté
Le 10 dec 2008).
social
Entreprise
économique
environne
ment
2. L’entrepreneur social
PARWAZ, un exemple d’entreprise qui a une
vision sociale en Afghanistan
•
•
•
Katrin Fakiri, une afghane qui revient dans son pays d’origine des Etats
Unies, créé Parwaz de toutes pièces en 2002 à Kaboul. Parwaz est la seule
institution de microfinance (IMF) afghane créé par des afghans.
Premiers prêts : mars 2003. En oct 2008: 14 588 clientes (100% femmes); sur
28 districts, 46 000 prêts octroyés, 483 MM USD (cumulatif); 6 MM USD
d’épargne; 138 salariés.
Récemment Katrin a été nommée directrice de MISFA (Microfinance
Investment Facility for Afghanistan) qui surveille et alimente en fonds les
principales IMF du pays.
http://www.misfa.org.af/uploads/files/MF%20Sector%20Update%20October%2008.pdf consulté le 12.01.09
http://www.parwaz.org/home.html consulté le 12.01.09
•
2. L’entrepreneur social
Gulestan, un exemple d’entreprise qui a
une vision sociale en Afghanistan
•
•
Un français (Mathieu Beley (MB), anciennement avec Altaï)
et un américain (Barnett Rubin) créent une entreprise de
production d’huiles essentielles et de parfums naturels à
Jelalabad en 2004. Elle encourage l’agriculture biologique.
Quatre investisseurs, 55 000 E de capital initial. MB a une
vision de son entreprise qui va au-delà des profits.
file:///Users/ruxandraboros/Desktop/Gulestan%20ou%20«%20Le%20pays%20des%20fleurs%20».html consulté le 12.01.09
file:///Users/ruxandraboros/Desktop/Gulestan%20ou%20«%20Le%20pays%20des%20fleurs%20».html consulté le 12.01.09
•
3. Femme entrepreneur
Est-elle vraiment une
catégorie à part?
Les entreprneures sont devenues une force entrepreneureuriale
importante dans le monde; des politiques existent pour promouvoir
l’entrepreneuriat féminin tant dans les pays du sud comme dans les
pays du nord.
Nouveau métier, nouvelle
catégorie socioprofessionnelle:
Kaweyan BDS, un exemple de
PME afghane créée par une femme.
• Kamela
Sediqi a crée Kaweyan à Kaboul en 2004 (enregistrée auprès
d’AISA (agence gouvernementale). 15 salariés; bureaux ouverts
récemment aussi à Mazar et Jelalabad.
•Formations à l’entrepreneuriat – y compris des méthodes
d’apprentissage adaptées aux analphabètes - et services de conseil
pour la création et le développement des entreprises. Clients: agences
des NU et bilatérales ou multilatérales, ONGs, IMFs, ministères.
•Dans les plans la création d’une nouvelle société de conseil
(recherche, évaluations, formation) destinée aux services publics.
(Interviewée par téléphone en jan 2009).
Types d’entrepreneures
ULUS BIBI, une entrepreneure
Afghane active dans le secteur
informel.
Kabul
Elle vit à Kaboul dans une quartier
pauvre. Une ONG qui la soutient
organise chez elle des formations pour
enseigner aux femmes du voisinage des
notions d’aviculture; elle a fait construire
une maison sur son terrain pour la louer.
Elle fait des voyages dans le sud-est
(Nangarkhar) pour acheter du bois
qu’elle revend à Kaboul à profit.
Inhabituelle pour une afghane, cette
activitié est possible car sa famille
originaire de cette province y est aussi
impliquée.
Kaboul
19
Types d’entrepreneur(e)s
Catégories
de populations
Types de formations
Echantillonnage
PME
Formations pour développer
l’entreprise
Assistance technique,
Micro
accès aux services financiers
entreprises
et non-financiers
Entrepreneurs
Appui technique pour
de subsistance
démarrer des activités entrepreneuriales
Préparation aux activités
Pré-entrepreneurs
entrepreneuriales
----------------------------------------------------------------------------------Les plus démunis
…survie
EHESS, 11 décembre 2007
R BOROS
Aide humanitaire
20
Or, il existe même des définitions « dédiées » aux femmes:
« L’entrepreneure, c’est la femme qui, seule ou avec un (ou des
partenaire(s) ; a fondé, acheté ou accepté en héritage une
entreprise, qui assume tous les risques et responsabilités
financières, administratives et sociales et qui participe
quotidiennement à sa gestion courante ».
LAVOIE, Dina, « Les entrepreneures : pour une économie canadienne renouvelée », Conseil consultatif
canadien sur la situation de la femme, Ottawa, février 1988, 64 p., p.3 citée par CORNET, A, Rapport Wallonie, 2008).
Il existe des différences entre les hommes et les femmes
entrepreneurs: le choix du type d’entreprise et de l’industrie, les
stratégies financières; les modes de croissance, la gouvernance
des entreprises. Aussi des différences dans leurs motivations et
leurs objectifs, la préparation, l ’organisation, l’orientation
stratégique et l’accès aux ressources (Greene et al, 2003, p. 1, 2).
Des différences des parcours entre les
femmes et les hommes entrepreneurs…
Méthodologie utilisée par Greene et al., 2003, 47 p. : définir des unités
d’analyse pour passer en revue les publications universitaires sur
l’entrepreneuriat féminin:
L’entrepreneur
les attributs personnels
les motivations
L’unité de business
les stratégies de création
le capital initial
les investissements (investment process)
Le context
les réseaux sociaux
les barrières et les obstacles
le contexte international
les politiques publiques
Perspective de recherche
Théorie féministe, rôle de sexe
Quelques statistiques aux Etats Unis:
Aux Etats Unis, en 1972, les femmes possédaient 700 000
d’entreprises, soit 4,6% du total; 41,5 USD millions de revenus. Les
auto-employées représentaitent 1,5 million en 1972; 2,1 million en
1979 et 3,5 million en 1984.
En 1999 les femmes possédaient 9,1 million d’entreprises qui
employaient 27,5 million de travailleurs; 3,6 trillion de revenus.
Entre 1997 et 2002 le taux de création était 2x le taux national.
En 2003 les femmes étaient reconnues comme étant une force de
pointe de l’économie.
Le premier article sur l’entrepreneuriat féminin: Eleanor Schwartz,
“Entrepreneurship: A New Female Frontier” 1976, publié dans le
“Journal of Contemporary Business” (Greene et al, 2003, p.1).
Les premières études sur les entrepreneures (1980-89: 31 articles) sont
descriptives pour la plupart, car les entrepreneures n’étaient pas
comprises; elles sont centrées sur les charactéristiques de celles-ci.
Le capital Humain : éducation, expérience des affaires, aptitudes; leurs
profils psychologiques : motivations, acceptation du risque. (Greene et al,
p. 5).
Aussi des études comparatives entre les femmes entrepreneurs et les
hommes entrepreneurs appartenant aux minorités (id. p. 7, voir aussi
Pairault, 1996, p. 4).
Les réseaux sociaux furent introduits comme un facteur important fin
1980; chez les femmes ils sont moins “co-gender” que ceux des hommes
(id. p. 8).
Barrières identifiées: accès au capital (prêts bancaires, prêts informels et
capital-risque) (id. P. 9).
Des études réalisées en GB et Suède identifièrent des différences genrées:
les femmes donnent de la valeur à la satisfaction du client et à la flexibilité
personnelle (id. p. 9).
La recherche (au niveau international) attira l’attention sur la population
importante de femmes entrepreneures et sur l’effet de la segrégation
horizontale (dans le choix des études et implicitement au travail) et
verticale et le besoin d’accéder au capital financier et à la formation (aux
finances et à la création d’entreprise). Des mesures pour promouvoir
l’entrepreneuriat féminin et celui des minorités furent prises aux Etats
Unis: the Community Reinvestment Act (id. p. 10). En France le FGIF vit
le jour.
Une perspective féministe était à la base de la recherche sur les femmes
entrepreneurs: les théories développées pour les hommes pouvaientelles aussi s’appliquer aux femmes? Mêmes styles de management?
Une autre préoccupation introduite tant pour les femmes que pour les
hommes entrepreneurs: la réconciliation de la vie privée avec la vie
professionnelle; elle fut vite reléguée aux femmes. Aussi l’usage du temps
fait par les f/h; le surplus de responsabilité pour les femmes était suggéré
comme une possible explication de la productivité réduite des entreprises
des femmes par rapport à celles des hommes (id. p. 10).
L’accent mis sur l’étude des traits de l’entrepreneure est mise en
question (id. p. 10, citant Gartner, 1989); elle laisse la place à
d’autres problématiques. Les motivations de créer continuèrent
d’être étudiées, ainsi que la théorie relationnelle comme cadre
possible pour identifier et expliquer le style intéractif des
femmes entrepreneurs (id. p. 11).
Les hommes utilisent davantage de prêts bancaires et les femmes
préfèrent les sources internes de capital. Explications tant pour l’offre
(discriminations) que la demande (les femmes évitent les risques) (id.
p. 12). Les entrepreneures qui prennent des prêts ont tendance à
dévancer celles qui ne le font pas.
La première étude sur les entrepreneures et le capital risque apparut
en 2001, et montra que les entrepreneures ont utilisé sur 30 ans 2,4%
du total du capital risque aux Etats Unis, avec une tendance à la hausse
: en 1998, 4,1 %. Les explications proposées: barrières institutionnelles
ou de réseaux, manque de capital humain, choix stratégiques de
croissance, produits et marchés (id. p. 13).
« Pour des pays à plus faible revenu, un déclin dans le taux de
l’activité entrepreneuriale de première phase peut suggérer un
progrès économique ou l’existence de plus d’opportunités de
travail salarié ». Niels Bosma; GEM 2007.
http://www3.babson.edu/Newsroom/Releases/GEM-2007-Global-Report.cfm, consulté le 4 janvier 2009.
Quelques statistiques en Europe des 27 pays: des objectifs de
promouvoir l’entrepreneuriat féminin
En Europe des 27 (et en France) les femmes représentent en
moyenne moins de 30% des entrepreneurs et ce depuis une
dizaine d’années. Le taux d’entrepreneuriat parmi les femmes
n’a pas évolué alors qu’elles sont en situation de quasi parité
dans la population active occupée.
« L’entrepreneuriat féminin devrait devenir une des priorités en
ce qui concerne le développement de l’entrepreneuriat en
Europe » (Rapport WES 2007, p. 3).
NB Le programme des indicateurs pour l’entrepreneuriat de l’OCDE ne fait pas mention
d’aucun indicateur génré…? (OECD, SWP, 2008/1, p. 8).
Des politiques nationales prennent en compte le besoin de
promouvoir l’entrepreneuriat féminin: en France le ministre des PME
Novelli lance en 2008 dix mesures dans ce but.
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