Tentative de synthèse saison 2011-2012 Que dire pour clôturer cette 8ème année des cafés-philo agathois en synthèse des 9 thèmes abordés cette année : Optimisme-pessimisme, Devoir, Philosophie, Action, Esprit-matière, Ordre-Désordre, Utopie, Volonté, Rire ? Après Incertitude en 2005; Dualité en 2006; Valeur(s) et Vérité en 2007; Amour en 2008; Générosité en 2009; Désir en 2010; Paix en 2011 c’est sur le thème de l’esprit (de la primauté de l’éthique d’amour) que la synthèse pourrait s’articuler cette année. Philosophie: Comment vivre en vérité ? Tel n’est-il pas l’unique sens du philosopher ? La philosophie ne serait-elle pas en réalité qu’une recherche éthique d’un esprit qui se cherche en vérité ? Esprit-matière: Que l’esprit soit immanent ou transcendant à la matière, n’est-ce pas de toute façon l’esprit qui nous anime qui fait que nous sommes des êtres humains ? Ordre-désordre: Même si l’ordre n’est qu’un désordre qui nous arrange, le plus important n’est-il pas que notre ordre éthique arrange notre façon de vivre en lui donnant un sens ? Optimisme-pessimisme: Comment pourrait-on être optimiste sans croire aux valeurs éthiques de l’amour donc à l’esprit qui les anime ou en émane ? Devoir: Le devoir moral n’est-il pas que le corolaire de l’éthique qui prescrit à chacun ce qu’il doit faire librement afin que vive l’esprit qui l’anime ? Volonté : A quoi bon l’éthique et la morale sans la volonté ? La volonté ne serait-elle pas que le bras séculier de l’esprit qui anime l’éthique ? Action : Quel sens la volonté pourrait-elle avoir si elle ne débouchait pas sur l’action ? L’action ne serait-elle pas que la volonté en acte de l’éthique animé par l’esprit ? Utopie : En évitant de confondre idéal et illusion, qui pourrait penser que l’éthique d’amour qui sait se préserver de tout angélisme ne soit pas un idéal valable de l’esprit ? Rire : Savoir rire de soi ne serait-il pas l’antichambre de la sagesse qui permet de se déprendre de la philosophie même puisque l’esprit n’aurait plus besoin d’elle ? Aimer la vie telle qu’elle est ne serait-il pas l’idéal d’une vie réussie : la sagesse même ? N’est-ce pas parce que nul n’est sage absolument, ni tout entier que nous avons tous besoin de philosopher ? Philosopher n’aurait-il en réalité pas d’autre objectif que de chercher à savoir comment vivre pour parvenir à aimer mieux ou davantage la vie ? Mais sans l’éthique d’amour, sans la primauté de cet esprit, comment cela serait-il possible ?