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AU FIL DU NIL
L’Égypte est un don du Nil (Hérodote)
Temples
Colosses
Sphinx
Pyramides
Automatique et musical
Musique de K.OS : ‘’The Mayfly Song‘’
Le temple égyptien
De l’entrée jusqu’au Naos (niche), partie la plus sacrée, le temple est très souvent
rectiligne. Le dieu du temple habite le Naos du sanctuaire. Il vit dans sa statue.
On arrive par une allée bordée de sphinx dont le rôle est de protéger les lieux.
L‘accès au temple se fait sous d’immenses pylônes sur lesquels figure souvent
le pharaon triomphant des ennemis de l'Égypte. Devant les pylônes se dressent
deux obélisques (symboles solaires), et des statues monumentales du pharaon.
Plus on s’approche du sanctuaire, plus l'obscurité augmente, car le sol s'élève
de pièce en pièce tandis que le plafond s’abaisse. Le trajet effectué symbolise
la révolution journalière du soleil, qui va de la lumière à l'obscurité.
Le temple d’Horus à Edfou
Horus
Immense : 137m de long, 79m de large, des pylônes de 36 mètres de
haut, ce temple très bien conservé est le deuxième en taille après Karnak.
Sur le mur d’enceinte est gravée la fête célébrant la pose de la première pierre.
Le ‘’style’’ égyptien
Les épaules sont plaquées au mur quand les pieds et la tête restent de profil.
Cette représentation ‘’tordue’’ du corps humain va perdurer 3 500 ans,
comme si l’ombre provenant de Rê était divinisée. Sur les murs
de l’Égypte antique, seule la chouette est représentée de face.
Kom Ombo est ‘’jeune’’ : il date de 80-51 av. J.-C. Dans la moitié gauche du temple,
on vénérait le dieu faucon Haroëris, et dans la droite, le dieu crocodile Sobek.
Emblème royal : la barbe
Pharaon est le seul en Égypte a avoir le droit de porter la barbe. Or, les égyptiens
sont imberbes... Avec des lanières, le roi accrochait un postiche tressé à ses
oreilles. Hatschepsout, seule pharaonne d’Égypte, a eu aussi sa barbichette.
La barbe est droite quand le pharaon est représenté de son vivant. Son
extrémité est recourbée lorsque l’image du roi est créée après son décès.
Le temple de Philaé, sanctuaire d’Isis
Ce hiéroglyphe
désigne Isis
Philaé est l'un des temples les mieux conservés de l'Égypte antique. Commencé
par l'un des derniers pharaons, Nectanébo 1er , il fut terminé par les Romains.
Avec l’avènement du tourisme, ce temple est parmi les plus visités d’Égypte.
Le repas funéraire de la princesse Néfertiabet
Cette stèle de calcaire, peinte 2500 ans av. JC, provient de la chapelle d'une tombe
qui faisait partie de la nécropole liée à la grande pyramide de Khéops, à Gizeh.
Elle était emmurée, d’où son état de conservation exceptionnel.
Elle est au musée du Louvre
Le grand temple d’Abou Simbel fut ordonné par Ramsès II. Creusé dans la colline
sacrée de Méha sur une profondeur de 49 mètres, il contient un vestibule et un
sanctuaire. Des pièces annexes contenaient les offrandes
Quatre statues géantes du souverain (20m) gardent la façade.
Le saint des Saints
Deux fois l’an, en février et octobre, grâce à l’ingéniosité des architectes, le soleil
se lève dans l'axe du temple d’Abou Simbel, et ses rayons pénètrent jusqu'au
fond du sanctuaire. Taillés dans la masse, siégeant côte à côte, apparaissent
alors dans la lumière divine Ptah, Amon-Rê, Ramsès II déifié, et Horakhty.
Dans le cadre de la campagne de sauvegarde des monuments d’Égypte,
la majorité des monuments de cette présentation furent déplacés avant la
construction du grand barrage d’Assouan.
Le petit temple d’Abou Simbel. Également construit sous Ramsès II, ce temple
était réservé à son épouse Néfertari et au dieu Hathor.
Les 6 statues hautes de 10 mètres idéalisent le roi et la reine.
Hathor
Au fond du petit temple d’Abou Simbel, le Nao (logement sacré) dans lequel trônait
la statue d’Hathor. La déesse pouvait se présenter aux hommes selon trois états :
en femme, en femme à tête de vache, ou entièrement sous forme de vache.
Le temple d’Hatschepsout
Hatchepsout (1466 -1444 av. JC), fut la seule pharaonne à gouverner l’Égypte.
Malgré les 120 sphinx montant la garde devant l'entrée de son temple, son
nom fut martelé après sa mort pour le faire disparaître du monument.
1/2
Hathor
Temple d’Hatchepsout
Les piliers de la chapelle
sont à l’image d’Hathor,
déesse d'amour, de beauté,
de musique, de maternité
et de joie.
Le Pschent : la double couronne, symbole du pouvoir absolu
Ptolémée VIII se fait couronner du Pschent, par
Nekhbet (déesse de Haute-Égypte) et Ouadjet (déesse de Basse-Égypte)
Les colosses de Memnom, 17m de haut, 1300 tonnes, sont les seuls vestiges du
temple funéraire d’Aménophis III détruit par un tremblement de terre en 27 av. J-C.
Le Temple de Karnak, tout d’abord réservé au clergé, sera en chantier pendant
2000 ans, car tous les pharaons qui se sont succédés ont voulu l'agrandir et l'embellir.
Le résultat est un immense complexe de 1500m sur 700m. Une allée bordée de 20
Sphinx à tête de bélier, animal sacré d’Amon, mène au premier pylône.
Le temple de Karnak
Ramsès II, qui fit réaliser cette allée, est représenté entre les pattes des Sphinx.
Dans le temple de Karnak, six statues de Ramsès II
Le papyrus du scribe Hunefer : le tribunal d’Osiris, la pesée des âmes
Symbolique et religieuse, la scène se lit de gauche à droite
1 : Anubis, gardien du monde des morts, conduit le défunt dans la salle du jugement
2 : Sur une balance, Anubis vérifie si le coeur du défunt est plus léger qu’une plume
S’il est plus lourd, le cœur est avalé par la Dévorante (le chien à tête de crocodile)
3 : Si le coeur est pesé plus léger que la plume, Horus invite le mort à pénétrer au
royaume d'Osiris. Il y accèdera à la vie éternelle, dans les champs d'Ialou (le paradis)
4 : Osiris accueille le défunt dans son royaume d'éternité. Les sœurs d’Osiris, Isis et
Nephtys, ont pour rôle de protéger le défunt. Devant Osiris, sur une fleur de lotus se
tiennent les quatre fils d'Horus. Ils préserveront les organes du mort dans des vases.
Le sphinx au corps de lion fut façonné dans un seul bloc monumental vers
2590 avant J-C. Le visage est celui du pharaon Khéops. Il arbore le némès,
une coiffe de tissu complexe réalisée en une dizaine de parties.
Seul le roi était digne de porter ce couvre-chef, signe de sa fonction.
Le temple de Louxor
Seul un obélisque garde l’entrée
du temple édifié par Aménophis III,
en 1370 av. J-C.
L’autre est sur la Place de
la Concorde à Paris.
Mohamed Ali, vice-roi d’Égypte,
offrit les deux obélisques de
Louxor à la France en 1830
afin de s’attirer les bonnes
grâces de Charles X.
En 1981, Mitterrand renonce
officiellement au nom de la
France, à son «droit» sur le
second obélisque de Louxor.
Ces superbes colonnes lotiformes sont au temple de Louxor, cour d'Aménophis III
Dans le temple de Louxor, le pharaon présente ses offrandes
alimentaires aux dieux Amon-Rê, Mout, Khonsou (la triade thébaine)
La mosquée d’Abou El-Haggag
Perchée à plusieurs mètres de haut, la petite mosquée est posée sur le temple.
Sa construction date probablement du milieu de l’ère Fatimide (969 à 1171 ap. JC).
Les statues colossales de la première
cour du temple de Louxor étaient
à l’effigie de Aménophis III.
Ramsès II, suivant en cela une
coutume fort prisée des temps
antiques, les fit retailler
à son image.
Un scribe royal
Les pyramides de Gizeh
Mikérinos
Képhren
Khéops
Mikérinos = 2480 av. J-C ; Képhren = 2500 av. J-C ; Khéops = 2550 av. J-C
La pyramide de Khéops a été élevée il y a 4500 ans par une civilisation ne
possédant ni la roue, ni le fer, ni la poulie. Comment a-t-il été possible de
construire un pareil monument en seulement vingt ans ?
Le village.
Les ouvriers sont des égyptiens libres rémunérés, et non des esclaves.
Les prêtres leur ont enseigné que l’édification d’un monument à la gloire
de Pharaon est une manière pour eux de s’inscrire dans l’éternité.
Dans la carrière toute proche, les pilons creusent des tranchées, ce qui découpe
d’énormes blocs de calcaire assez tendre. Le calcaire, c’est 10/12è de la pyramide.
Ensuite, il faut décoller les blocs du sol.
Carrière de pierres au pied des pyramides.
Ce quadrillage, c’est le fond des tranchées creusées par les pilons.
Ces griffes sont au musée du Louvre
Après avoir désolidarisé le bloc du sol, il faut le fixer sur un « chariot » de transport.
Pour cela, on le soulève avec un levier coincé dans des encoches.
Avec un levier d’un rapport de 1/5, un lest d’un total de 400 kg placé à
l’extrémité du brin de 5 mètres, fait (presque) décoller un bloc de 2000 kilos.
Explication : 2000 x1 = 400 x 5  donc le système est à l’équilibre.
Archimède a dit : «Donnez moi un point d’appui, je soulèverai le monde»
Avec le calcaire de Gizeh, on construit l’intérieur de la pyramide. Les façades sont en
calcaire d’un blanc pur provenant de Tourah. La chambre du roi est en granit rose
venant d’Assouan. Ces matériaux ‘’nobles’’ sont livrés au chantier par bateau.
Khéops :
l’entrée
du Temple
Haut
Cette vue représente la pyramide d’un pharaon avec ses annexes.
La Pyramide de Khéops
Hauteur 146 mètres (un immeuble de 53 étages)
Volume = 2 700 000 m³. Poids = 5 000 000 de tonnes
Cette pyramide a été le plus haut édifice du monde jusqu’à
la construction de la tour Eiffel, en 1889.
Comment les égyptiens ont-ils fait pour bâtir cet immense édifice ?
Voici l’hypothèse de Jean-Pierre Houdin, architecte
Cette rampe extérieure n’a pas pu permettre de construire la pyramide jusqu’en haut,
car pour atteindre le sommet, elle aurait été soit trop pentue, soit trop longue.
Dans les deux cas, les pierres auraient été impossibles à tracter.
Alors, quelle solution ?
Selon J-P Houdin, une rampe extérieure droite de 320 m a été utilisée jusqu’à
43 m de haut. Ensuite, elle continue dans le sens des aiguilles d’une montre
jusqu’au-dessus du toit de la chambre du roi (+70 m).
Simultanément, une autre rampe, intérieure celle-là, a été utilisée.
La rampe intérieure spiralée
La section en bleu est parallèle à la face
est, et monte jusqu’au premier palier d’angle.
Les deux premiers segments blancs montent
“en biais”, car ils suivent en s’élevant, la
pente de la paroi extérieure.
A 43 m de haut, la partie de rampe en jaune
est horizontale, car c’est là qu’accoste la
rampe extérieure.
Les quatorze sections suivantes (en blanc)
montent “en biais” jusqu’au sommet.”
Entrée
C’est grâce à une étude de densité qu’a été découverte la rampe intérieure spiralée.
A chaque angle de la pyramide, un palier (invisible de l’extérieur) permet le
changement de direction à 90°.
1ère étape : construction d’un palier haut de 43 mètres. La rampe
extérieure en pente douce (8,7%) permet d’acheminer les matériaux.
Les haleurs l’utilisent pour tracter les pierres ou les paniers de gravats.
Jointoyer, méthode 1 :
Avec un rabot (visible au Louvre) et un marteau, les maçons apportent un soin
minutieux aux joints des blocs extérieurs. Il faut faire plusieurs essais de mise
en place, en glissant un bloc vers l’autre, avant d’obtenir des joints parfaits.
Ils sont réalisés avec tant de méticulosité qu'on ne peut y introduire une aiguille !
Jointoyer, méthode 2 :
La Grande Galerie et la Chambre
du Roi sont aménagées avec
d'immenses blocs de granit.
Pour des joints parfaits entre ces
blocs très durs, on manie une scie
en cuivre entre les deux blocs.
On saupoudre de diorite pilée
la scie en mouvement.
Le sable de diorite pénètre le cuivre
mou, ce qui rend la scie abrasive.
Ce système est l'ancêtre de nos disques diamantés qui découpent
si aisément pierres et bétons.
2ème étape : construction d’un second palier à 54 mètres. En retrait par rapport
aux faces, il est bâti autours de la chambre du roi, pièce comportant 5 plafonds.
Un empilage de 5 plafonds formés par d’immenses poutres de granit protège la
chambre du roi. Un contrepoids que l’on leste de sable en fonction de
chaque poutre permet de hisser les blocs… sans effort.
Le contrepoids de la grande galerie. Il a permis de monter les blocs de
granit de la chambre royale, dont les plus lourds ont 63 tonnes.
3ème étape : la pyramide a 113 m. On a récupéré les blocs de la rampe extérieure,
qui a été démantelée. Ceux-ci, inférieurs à deux tonnes, ont été transportés
par traîneaux dans la rampe intérieure spiralée.
La rampe intérieure a une pente de 7°. Elle est à deux étages. Dessous, une équipe
tracte un bloc. Au-dessus, l’autre équipe qui est montée à l’étage par une échelle,
revient à son point de départ. A chaque coin de la pyramide, un palier équipé d’un
palan permet d’orienter les blocs à 90°, leur faisant ainsi ‘’prendre le virage’’.
Cette image montre un palier d’angle de la pyramide comme s’il était ouvert.
1°) Le traîneau et son bloc de pierre arrive sur le palier.
2°) Avec un palan, bloc + traîneau sont décollés du sol.
3°) Un manoeuvre fait pivoter bloc + traîneau de 90°.
4°) Le traîneau reposé, son ascension peut reprendre.
Le bloc est positionné tout près de son voisin pour lui être ajusté.
Ce chariot glisse sur de la
farine diluée dans l’eau.
(effet savonnette garanti)
Dépose
Ce chariot est au
musée du Louvre
Ajustement
4 ème étape : il reste à placer et orienter le pyramidion de 40 tonnes au sommet.
Depuis la chambre du roi, il est hissé au moyen de cordes torsadées.
Puis, il est enduit d’électrum,un composé d’or et d’argent.
La pyramide est terminée.
Les coursives externes, sortes de trottoirs qui servaient
aux ouvriers pour parfaire le lissage les parois, ont été retirées.
Dernières nouvelles :
Suite à de nombreux relevés effectués sur site, JP Houdin a affiné ses hypothèses.
1°) Les parois extérieures de Khéops ont été entièrement construites depuis les
rampes intérieures à deux étages. Contrairement à la ‘’version officielle’’, le lissage
de finition a donc été effectué dès la pose des pierres, et de bas en haut.
2°) Une rampe en tranchée prolonge la rampe extérieure. Axée sur le contrepoids,
elle permet d’acheminer les monolithes du plafond de la chambre du roi.
FIN
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