Pompage photovoltaïque
Introduction
Difficile d’évoquer le système de « pompage solaire » sans le remettre dans son contexte et sans
considérer la notion de système d’adduction d’eau et d’environnement spécifique.
En effet, on ne peut parler de pompage en dehors d’une situation donné: Pourquoi pompe-t-on ? Où
pompe-t-on ? Que pompe-t-on ?
Une installation de pompage photovoltaïque doit être globalement prise comme un système
autonome, tel que le conçoit le photovoltaïcien habituellement. Ce système comprend la production
d’énergie, le stockage, la régulation associé, la distribution et les récepteurs.
Une installation d’adduction d’eau, comprend une source d’eau (un puits, mais plus souvent un
forage), une pompe immergée et des infrastructures pour sa distribution : château d’eau, réseau de
tuyauterie et systèmes de distribution, telles que les bornes-fontaines publiques complétées par des
branchements individuels lorsqu’il s’agit d’adduction d’eau potable.
Lorsque la pompe est animée par énergie solaire, le prestige porté à cette dernière fait que l’on a tendance à résumer
l’ensemble du système d’adduction en « pompage solaire », quelque soit son usage final, et faire ainsi ombrage aux
autres constituants du dispositif.
Le danger qui en découle est que la qualité des autres infrastructures risque d’être négligée ; on a en effet tendance à
se focaliser sur la seule partie pompage.
Pourtant chaque élément a son importance et c’est le maillon faible qui peut compromettre le but final et entacher la
réputation de l’énergie solaire qui, étant sous les projecteurs, est trop rapidement montrée du doigt en cas de contre-
performance.
Une énergie chère est en jeu, il s’agit d’optimiser son usage et d’éviter toute perte inutile.
«Autant c’est au pied du mur qu’on reconnaît le bon maçon, autant c’est devant le robinet de la fontaine qu’on
reconnaît les qualités du concepteur d’une adduction d’eau solaire »