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R E S E A U D E S U R V E I L L A N C E B I O L O G I Q U E D U T E R R I T O I R E 2 0 1 6
P A Y S D E L A L O I R E
Otiorhynques adultes
Les adultes d’otiorhynques sont toujours actifs sur différentes
cultures et notamment sur plusieurs parcelles de Photinia.
Evaluation du risque : les adultes de ce ravageur s’alimentent la
nuit en dévorant l’extrémité des feuilles, laissant des traces de
morsures en demi-lune qui peuvent être particulièrement ines-
thétiques sur les végétaux d’ornement à feuillage persistant.
Après la ponte des œufs au pied des végétaux, il s’ensuit l’appa-
rition des larves souterraines qui sont préjudiciables. En effet,
leur voracité peut entraîner l’affaiblissement des plantes sen-
sibles et causer de gros dégâts en se nourrissant du système
racinaire, dès leur éclosion et jusqu’à leur nymphose.
Autres ravageurs
: distançage.
: bassinage des plantes.
hyménoptères parasitoïdes et/ou de la punaise prédatrice Anthocoris nemoralis.
culture en extérieur ou sortir les plantes le plus tôt possible à l'extérieur. L’arrivée spontanée de la coccinelle asiatique
est très efficace.
a
FREDON PdL
Avant l’émergence des adultes, la disposi-
tion de plantes-pièges en extérieur comme le
Bergenia cordifolia permet de limiter la ponte
dans la culture et dans une moindre mesure
de limiter les morsures (données issues d'un
projet ASTREDHOR Loire-Bretagne).
Des nématodes entomopathogènes ou bien le champignon Me-
tarhizium anisopliae permettent de cibler le stade larvaire de ces
coléoptères.
Source : Fiche ECOPHYTO DEPHY Itinéraire innovant pour les cul-
tures sensibles à l’otiorhynque. Y accéder ICI
Psylle de l’Elaeagnus
On observe toujours des individus au stade ‘adulte’
ou ’larve’ ou les 2 sur 3 parcelles du réseau. Les in-
festations sont faibles. Le tableau suivant montre un
résumé des infestations de psylles sur différentes
cultures d’Elaeagnus x ebbingei suivies par proto-
coles.
Au niveau des auxiliaires, on peut noter la présence
de punaises prédatrices (probablement Anthocoris
nemoralis), de larves de syrphes (probablement Me-
liscaeva auricoliis), de coccinelles ou d’hyménoptères
parasitoïdes.
Evaluation du risque : Les psylles rentrent en dia-
pause en été lorsque les températures avoisines les
30 °C et reprennent leur activité à l’automne. Evolu-
tion des températures à suivre.
Thrips
En cultures florales, éliminer les vieilles cultures de printemps
infestées car elles sont source de contamination des nouvelles
productions.
Evaluation du risque : les journées ensoleillées et la floraison des
plantes sensibles favorisent leur développement.
Prophylaxie : la pose de plaques bleues engluées est un moyen
pour détecter leur présence au plus tôt afin de mettre en place la
PBI efficacement. L’utilisation de kairomones peut augmenter
l’attractivité des panneaux chromatiques. De même, l’examen des
plantes et leur frappage sur feuille de papier blanc permet de
détecter les thrips et de déterminer le niveau d’infestation par
comptage des individus. Pour que la lutte biologique soit un suc-
cès, elle doit être basée sur des actions combinées et préventives.
Caractéristiques Dpt Niveau d’infestation Evolu-
tion
Observations
d’auxiliaires
‘Gilt Edge’, pied-mère,
pleine-terre
85 0 %
‘Gilt Edge’, jeune plant,
sous tunnel
85 0 % Punaises pré-
datrices
‘Gilt Edge’, sous serre,
3 L
53 0 %
‘Compacta’, extérieur,
10 L
0 %
extérieur, 3 L 49 30% adultes seuls,
50 % larves (+adultes)
extérieur, 10 L 49 40% larves (+adultes)
‘Viveleg’, extérieur, 10 L 49 30% adultes seuls,