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DÉROULEMENT DE LA PRODUCTION DES HYBRIDOMES
SELECTION
DES
HYBRIDOMES
TEST
DES
HYBRIDOMES
FUSION
DES
CELLULES
ISOLEMENT
DES
HYBRIDOMES
OBTENTION
DES
CELLULES
PRODUCTION
DES
HYBRIDOMES
O
B
T
E
N
T
I
O
N
D
E
S
C
E
L
L
U
L
E
S
+
IMMUNISATION DE LA SOURIS
AVEC L’ANTIGÈNE ÉTUDIÉ
OBTENTION DES LYMPHOCYTES
SPECIFIQUES
UTILISATION DE
CELLULES MYELOMATEUSES HGPRTOBTENTION DES CELLULES IMMORTELLES
FUSION
F
U
S
I
O
N
D
E
S
C
E
L
L
U
L
E
S
+
Par méthode chimique
FUSION DES MEMBRANES
CELLULAIRES AVEC DU PEG (poly éthylène glycol)
Par méthode physique
FUSION DES MEMBRANES CELLULAIRES
PAR ELECTROPORATION
SELECTION
S
E
L
E
C
T
I
O
N
D
E
S
+
Culture sur milieu HAT
Hypoxanthine Aminoptérine Thymidine
Cellule myélomateuse HGPRT-
H
Y
B
R
I
D
O
M MORT CELLULAIRE
E Impossibilité de se diviser
S
HYBRIDOME
SELECTIONNE
ISOLEMENT
Lymphocyte B
MORT CELLULAIRE
disparition aprés
quelques divisions
I
S
O
L
E
M
E
N
T
D
E
S
H
Y
B
R
I
D
O
M
E
S
+
Dès que la croissance est suffisante, il faut propager les
cultures d'hybridomes productrices de l'anticorps désiré
(transferts des puits de 0,3 à 2 ml, puis à des bouteilles de
25 ml), les conserver et les cloner. Deux méthodes sont
utilisées pour obtenir un clone à partir d'une cellule :
Sur milieu gélosé
Une colonie = une cellule initiale
TEST
Par dilution limite
Une ou zéro cellules par puit
T
E
S
T
+
D
E
S
H
Y
B
R
I
D
O
M
E
S
PRODUCTION
TEST SUR LE SURNAGEANT DE CHAQUE PUIT
• DE LA PRESENCE DES ANTICORPS MONOCLONAUX
PAR LA METHODE ELISA
• DU TYPE D’ANTICORPS PRODUIT
PAR DES METHODES D’IMMUNOPRECIPITATION
P
R
O
D
U
C
T
I
O
N
+
Amplification des hybridomes
OBTENTION DES
ANTICORPS MONOCLONAUX
D
E
S
A
C
M
Production par
cultures cellulaires
Production dans
les liquides d'ascites
CONSERVATION
DES HYBRIDOMES
AMP
HGPRT
Hypoxanthine
IMP
GMP
Azasérine
Aminoptérine
Synthése
endogène
Aminoptérine
Thymidine
Thymidine Kinase
TMP
Milieu HAT : Hypoxanthine, aminoptérine, thymidine
Milieu Haza : Hypoxanthine, azasérine
L'obtention d'anticorps purs en quantité suffisante (milligrammes) permet :
- de caractériser les antigénes étudiés et de mettre au point des dosages radioimmunologiques ;
- le couplage d'anticorps monoclonaux sur Sepharose.
- le couplage des anticorps monoclonaux sur plastique. Des séparations et purifications cellulaires (méthode
dite de « paning ») ont ainsi éte réalisées, comme par exemple la séparation des lymphocytes B et T
humains ou celle de certaines populations cellulaires dérivant de la moelle.
La production d'anticorps contre des antigénes de différenciation cellulaire ou contre des antigènes
présents sur de faibles fractions de populations cellulaires. C'est par exemple le cas des marqueurs de souspopulations de lymphocytes T ou de cellules nerveuses.
LES CELLULES DE MYELOME
Les cellules de myélome, les plus couramment utilisées, sont celles de la
souche de souris Balb/c.
 Cultiver les cellules murines dans un milieu MEM Dulbecco contenant
10-20 % de sérum de veau et 4,5 g/l de glucose.
Incuber les cellules à 37°C dans une atmosphère enrichie en C02 (5-10 %),
avec une inoculation de 5.10 4 cellules/ml.
 Maintenir les cellules en culture à des densités de 5.10 4 à 1.10 6
cellules/ml.
Pour la fusion, les cellules de myélome doivent être en phase
logarithmique et le taux de cellules vivantes doit être supérieur à 98 %.
 Sur des lignées mises en culture depuis au moins une semaine,
déterminer le taux de survie par un test de viabilité au bleu trypan.
 Contrôler la mutation HGRT par addition de 20 µg/m d'azaguanine.
LES LYMPHOCYTES : IMMUNISATION DE L’ANIMAL
Habituellement, on utilise la même lignée d'animaux que celle employée pour
l'obtention des cellules myélomes. La souche de souris Balb/c est donc appropriée,
d'autant plus qu'elle se révèle excellente pour la production ultérieure in vivo des
hybridomes.
 Mélanger l'antigène choisi en émulsion avec un adjuvant qui stimule le système
immunitaire. L'adjuvant de Freund peut par exemple être utilisé : il s'agit d'une
suspension de mycobactéries inactivées.
 L’injecter sous la peau ou dans la cavité péritonéale de l'animal. La plus grande
attention doit être apportée, afin que l'expérimentateur ne s'injecte pas l ’adjuvant,
ce qui provoquerait des complications immunitaires longues (arthrite).
 Répéter plusieurs fois ce processus à un intervalle de 3-4 semaines ; ainsi les
lymphocytes B qui réagissent à l'antigène choisi sont chaque fois plus fortement
stimulés. La dernière injection se fait par voie intraveineuse. Cette introduction
dans le sang d'une forte dose d'antigène induit une prolifération intense des
cellules stimulées, après environ 3 jours.
ISOLEMENT DES LYMPHOCYTES
Après 3 jours tuer l'animal et extraire sa rate sous condition stérile.
 Broyer ensuite cet organe et mettre les cellules en suspension dans un milieu
dépourvu de sérum.
Ces cellules sont transférées dans un tube à centrifugation contenant 3 ml de
lymphoprep. Les lymphocytes sont séparés des globules rouges et du liquide de la
rate par centrifugation sur gradient de densité.
 Centrifuger à 400 g pendant 30 minutes. Récupérer les lymphocytes à l'interface
et les laver avec du PBS (centrifugation 10 minutes à 100 g).
Reprendre le culot cellulaire avec 2 ml de PBS. Homogénéiser doucement avec
une pipette. Quand la suspension est homogène réaliser un test de viabilité au bleu
Trypan suivi d'un comptage à l'hématimètre
On obtient 1.107 à 1.10 8 cellules par rate de souris. Le taux de survie est
déterminé par coloration au bleu trypan ou par fluorescence.
FUSION AVEC PEG
Ces lymphocytes servent directement à la fusion avec les cellules myélomes, en
phase exponentielle.
 Laver les cellules du myélome dans un tampon car la fusion s'opère
difficilement en présence de protéines sériques
 Préparer les suspensions cellulaires pour avoir une proportion de 5 à 1. Les
mélanger.
 Rajouter 1 ml de PEG concentré à 50 % dans 40 ml de mélange cellulaire. Le
traitement de fusion ne doit pas durer longtemps (au maximum quelques
minutes), car le PEG est cytotoxique. Quant le PEG est ajouté aux cellules et
délicatement mélangé, des agrégats cellulaires se forment, ce qui indique que les
membranes cellulaires sont en voie de fusion.
 Eliminer le PEG par centrifugation et laver les cellules. Ces dernières sont
diluées avec des milieux de culture et distribuées à raison de 1 ml dans chaque
puits de plaques de microtitration.
ELECTROFUSION
La fusion des cellules, à l'aide d'un champ électrique, nécessite un appareillage assez
coûteux, mais offre l'avantage d'une augmentation à la fois des taux de fusion (1:10
au lieu de 1 : 104) et du nombre de cellules hybrides stables. Une majorité des
hybrides provient de la fusion de deux cellules et non de plusieurs, comme c'est le cas
avec le PEG. Le processus de fusion peut être observé au microscope. Ce procédé se
réalise en deux étapes.
 Mettre les cellules à fusionner en suspension dans un milieu à faible conductibilité.
Celui ci est obtenu par mise dans un champ électrique alternatif d'une amplitude de
250 V/cm et à une fréquence de 1,5 MHz. Les cellules, en migrant dans ce champ
électrique, forment des chaînettes de plusieurs cellules en établissant le contact
membranaire entre les cellules à fusionner.
 Faire subir un choc électrique de forte intensité (3.5 KV/cm) pendant trois fois 15
µs. On provoque ainsi des perforations réversibles des membranes cellulaires dans les
zones de contact ce qui entraîne la fusion des cellules.
SÉLECTION DES HYBRIDOMES
Les cellules obtenues après traitement fusogène sont mises en suspension dans un
milieu de croissance et cultivées dans des puits. Le premier travail va être de
sélectionner les seules cellules hybrides.
 Après 24 heures, ajouter une solution de HAT (hypoxanthine, aminoptérine,
thymidine) dans le milieu de croissance. Dans ce milieu sélectif, seuls les hybrides
lymphocytes (HGPRT+) / cellules myélomes (HGPRT-) survivent, grâce à
l'hypoxanthine et à la thymidine fournies par le milieu HAT.
 Après deux semaines, éliminer progressivement le milieu HAT. On considère
que les seules cellules encore capables de se multiplier ont stabilisé leur résistance
au HAT et sont obligatoirement des hybrides. On permet alors aux hybrides
d'utiliser de nouveau la voie endogène de synthèse des nucléotides.
SÉLECTION DES HYBRIDOMES PRODUCTEURS
Le second travail de sélection consistera à détecter les hybrides sécrétant des
anticorps à spécificité définie. Ces tests doivent être sensibles (environ 10-8 g
d'anticorps/ml), reproductibles et réalisables rapidement en grand nombre. Il faut
éviter la saturation des puits de culture ou leur envahissement par des hybrides non
sécréteurs.
 Mettre l'antigène en solution dans un tampon et le distribuer dans des plaques de
microtitration en chlorure de polyvinyle. Les protéines adhérent de façon non
spécifique au chlorure de polyvinyle (PVC). Si une molécule porteuse a été utilisée
pour l'immunisation, il faut en utiliser une différente pour coupler le peptide et
changer d'agent couplant.
 Bloquer les autres sites libres à la surface du plastique par addition d'albumine ou
d'autres protéines ajoutées en concentration saturante.
 Ajouter dans ces puits un aliquot des surnageants des cultures d'hybridomes
contenant les anticorps. Incuber environ 60 minutes pour permettre à l'anticorps de se
fixer à l'antigène immobilisé. Laver les puits avec un tampon.
SÉLECTION DES HYBRIDOMES PRODUCTEURS
De nombreux procédés sont maintenant utilisables : test radioimmunologique
(RIA), révélations immunoenzymatiques (ELISA), immunofluorescence,
cytotoxicité, immunocytologie, etc. ....
 Ajouter le réactif révélateur. Ce réactif est soit un anticorps antimurin (produit
par une espèce différente de l espèce souris) soit la protéine A bactérienne qui a une
excellente affinité pour de nombreuses immunoglobulines. Ces molécules sont
marquées par un radioisotope, un fluorochrome ou une enzyme.
 Suivant le type de révélateur effectuer la lecture des puits à l ’œil nu ou avec un
appareil de mesure ( compteur à scintillation ou spectrofluorimètre).
Le couplage se fait le plus souvent avec de l'iode marquée (I126), avec un composé
chimiluminescent (dérivés du luminol) ou avec une enzyme telle que la peroxydase,
la phosphatase alcaline ou la b-galactosidase. Cette dernière méthode est
dénommée ELISA (enzyme-linked-immunoabsorbent-assay).
CLONAGE EN MILIEU GÉLOSÉ
Le clonage des cellules s ’effectue en milieu semi-solide préparé avec une gélose se
solidifiant à 32°C. Les colonies formées sont transférées en milieu liquide dans des
puits. Le milieu se présente sous forme de deux couches de bacto-agar de 0.5% et
0.3% autoclavé et coulé dans des boites de culture de 5 cm de diamétre. L’agar aura
été préparé avec du milieu HAT.
 Couler la première couche d’agar à 0.5% dans la boite de culture en diluant une
solution stock à 5% avec le milieu HAT ( 5 ml par boite).
 Préparer des aliquots de 5 ml d’agar à 0.3% et les laisser en surfusion à 44 °C.
Juste avant de couler la couche supérieure, rajouter 10 µl des hybridomes à 3.105
cellules/ml. Préparer trois boites de chaque dilution.
 Transférer les boites dans l ’incubateur à CO2 (5%) en s ’assurant que l’atmosphère
est suffisamment humide. Laisser 10 à 14 jours dans l ’incubateur.
 Au bout de 14 jours, transférer les colonies apparues dans des plaques de
microtitration et les tester pour l ’activité anticorps.
CLONAGE PAR DILUTION LIMITE
A une dilution suffisante, on estime que les cultures proviennent d'une seule
cellule. Pour plus de sécurité, le procédé de clonage par dilution est répété. A
une moyenne de 0,5 cellule par puits, on estime que 30 % des puits ne
contiennent qu'une seule cellule. Cette méthode est une procédure en trois
temps.
 La première série de dilutions permet de sélectionner les cellules qui
sécrètent de haut niveaux d ’anticorps. Effectuer des séries de dilutions pour
obtenir 5.102 cellules/ml et mettre en culture en milieu liquide HAT dans des
puits de 0,3 ml. Laisser en incubateur 7 jours
 La deuxième série de dilutions permet de sélectionner les lignées cellulaires
à partir d’une seule cellule. Elle nécessite la présence supplémentaire d ’une
couche de cellules de rate. Effectuer des séries de dilutions pour obtenir 1
cellule pour un puits ou deux puits. Mettre en culture en milieu liquide HAT.
Laisser en incubateur 10-14 jours en changeant le milieu régulièrement.
 La troisième série de dilutions permet de vérifier le clonage.
CONSERVATION
Aux divers stades de la sélection, les hybridomes choisis sont congelés. On
pallie ainsi à toute contamination ou accident ultérieur et on a en phase
finale du matériel d'inoculation pour la production.
 centrifuger un volume de suspension cellulaire contenant 107 cellules.
 Enlever le surnageant et mélanger avec le milieu de congélation préparé
préalablement (0.9 ml de SVF et 0.1 ml de DMSO placé dans la glace)
 Transvaser dans un tube à congélation renseigné.
 Le placer à -20 °C pendant environ 30 minutes.
 Le transférer alors à -80°C pendant 1 journée.
 Le transférer et le conserver sous azote liquide.
PRODUCTION DES ANTICORPS PAR REALISATION D ’ASCITE
Pour la production in vivo, une ascite (épanchement péritonéal) est créée.
 Réaliser deux injections de 0,5 ml de pristane à une semaine d'intervalle chez une
souris de lignée définie dont le fonctionnement du système immunitaire a été inhibé
par une injection de tétraméthylpentadécane .
 Une semaine plus tard, injecter dans la cavité péritonéale de la souris environ 107
hybridomes dans un milieu sans sérum.
 Après une à deux semaines, recueillir par ponction de la cavité péritonéale 2 à 5
ml de liquide contenant 2 à 10 mg/ml d'anticorps, soit au maximum 50 mg par
animal.
La culture en ascite permet une production flexible de petites quantités d'anticorps monoclonaux (au
maximum de l'ordre du gramme). Cette production in vivo présente cependant plusieurs inconvénients
notamment la petite taille de la souris, la présence de nombreuses enzymes protéolytiques dans l'ascite.
De plus le liquide de l ’ascite contient un mélange de protéines dont certaines sont des
immunoglobulines. I1 se pose aussi le problème éthique de l'utilisation des animaux et de l'injection de
cellules cancéreuses. La production in vivo devient de plus en plus une technique obsolète.
PRODUCTION EN BIOREACTEUR
Pour diverses applications, il est nécessaire de produire des quantités plus importantes
d ’anticorps. Pour l'imagerie in vivo, on doit disposer de quelques centaines de
microgrammes d'anticorps par patient, soit plusieurs grammes pour 10 000 patients.
Pour la thérapie in vivo plusieurs centaines de milligrammes sont requises par patient,
soit plusieurs kilogrammes pour le traitement de 10 000 patients.
Les premières cultures s'effectuent dans des récipients à fond plat, les deuxièmes se
font dans des bouteilles cylindriques mises à incuber sur un agitateur à rotation lente
et régulière. La production a plus grande échelle peut s'effectuer soit en suspensions
homogènes (réacteurs à agitation mécanique ou réacteurs "air lift" à agitation par
circulation d'air), soit avec des cellules immobilisées (fibres creuses, microcapsules,
cartouches de céramique).
La capacité des bioréacteurs actuellement utilisés se situe entre 10 et 10 000 litres.
Les quantités d'anticorps produits sont fonction du type de cellule, du milieu et des
conditions environnementales. La productivité se situe habituellement pour les
anticorps murins entre 30 et 300 µg/ml.
PRODUCTION EN BIOREACTEUR
Les résultats en système "air lift" sont meilleurs que ceux observés dans les flacons
agités (multiplication par un facteur de 2,5). Dans certains cas une augmentation
considérable de la productivité spécifique (2 à 5 fois) est obtenue par des cultures
réalisées avec des cellules en perfusion qui sont maintenues en phase stationnaire.
Un cycle de production dure typiquement 6 à 16 jours. Pour une telle production, il
est recommandé d’utiliser des milieux définis et non des milieux à base de sérum
contenant un mélange complexe de protéines. On réduit ainsi les coûts de
production et de purification. De plus, cela permet d'éliminer le risque de
contaminations accidentelles par des virus ou des micro-organismes éventuellement
présents dans le sérum.
L'optimisation et la régulation de la production sont plus facile avec un milieu de
composition définie (par exemple le milieu eRDF). Ces milieux contiennent encore
souvent des hormones et des facteurs de croissances (prolactine, corticotropine,
insuline, transferrine, testostérone et acide linoléique).
EXTRACTION ET PURIFICATION DES ANTICORPS PRODUITS
La première étape consiste à éliminer les cellules. Cela est réalisé facilement à grande
échelle par centrifugation continue. L'ultrafiltration à flux tangentiel permet ensuite
d'obtenir un concentré contenant habituellement 1 à 5 g d'anticorps par litre.
Les techniques de purification dépendent des caractéristiques de l'anticorps et de
l'usage que l'on peut en faire. Ces méthodes sont principalement les suivantes :
- précipitation dans une solution de sulfate d'ammonium généralement à 50 %;
- chromatographie par échange d'ions (DEAE par exemple);
- chromatographie par filtration sur gel ;
- chromatographie par affinité avec la protéine A du staphylocoque ou avec des
anticorps anti-immunoglobulines fixés à de la sépharose activée. Les anticorps sont
ensuite élués par des gradients de pH ou de force ionique.
I1 est nécessaire d'utiliser des techniques peu agressives car les anticorps sont fragiles et
facilement dénaturés. Pour des anticorps à utiliser in vivo, un degré de pureté élevé est requis.
L'obstacle majeur tient non pas aux techniques de purification mais à la sensibilité des
méthodes de dosage des impuretés.
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