
Le capital fixe productif se distingue du capital productif circulant qui se définit comme l'ensemble des biens et services
utilisés pendant un cycle de production : matières premières, énergie, fournitures, services nécessaires à chaque stade de la
production. Le capital circulant est le terme utilisé pour désigner les actifs détenus par l'entreprise et destinés à ne pas y
rester durablement, c'est-à-dire pendant moins d'un cycle d'activité. C'est le cas en particulier des stocks de matières
premières, des en-cours de production, des produits (intermédiaires, finis) et autres approvisionnements et des stocks de
marchandises.
(Sources : Insee 2009)
Q1 – Qu’est-ce que le capital fixe productif ?
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Q2 – Qu’est-ce que le capital productif circulant ? Connaissez-vous un autre terme pour le désigner ?
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2 – La thèse de Karl Marx : Quittons l'exemple simple où la production n'exige que du travail. Comment se présente le
capital ? Le capital est l'ensemble des machines et autres instruments nécessaires à la fabrication des marchandises que les
capitalistes doivent mettre entre les mains des ouvriers. La valeur d'une marchandise est dès lors la somme de ses coûts de
fabrication, travail plus capital. Mais tandis que la valeur de location du travail est inférieure au produit qu'elle délivre, le
capital, lui est comme du « travail mort » : il ne peut que « restituer » ce qu'il a coûté. La contradiction qui signe le destin du
capitalisme devient alors manifeste. Une immense accumulation de capital est nécessaire pour produire des marchandises,
mais la base sur laquelle repose le profit est elle-même constante, ou à peu près : c'est la force de travail.
(Sources : Daniel Cohen, Les infortunes de la prospérité, Julliard Agora Pocket, 1994)
Q2 – Comment Karl Marx considère-t-il le capital fixe ?
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3 – La thèse des néo-classiques : En 1956, un économiste américain Robert Solow (prix Nobel en 1987), proposa une
théorie explicative de la croissance qui connut un grand retentissement. La croissance écrivait-il en substance, est comme le
sport automobile : il faut disposer d’une voiture disposant de carburant (le capital) et d’un conducteur (le travail). L’analyse de
la croissance repose sur l’idée qu’il existe une relation entre le volume du PIB et la quantité de facteurs mis en œuvre pour
l’obtenir, à savoir la quantité de travail et de capital. Pour déterminer la contribution du facteur travail, on tient compte de la
croissance de l’emploi et de la variation de la durée du travail. Pour mesurer la contribution du capital, on procède de la même
manière. On additionne les deux contributions et on observe si elles expliquent la totalité de la croissance du PIB.
(Source : Denis Clerc, Alternatives économiques, n° 162, Septembre 1998)
Q1 – En quoi la thèse des néo-classiques diffère-t-elle de celle des Classiques et de Marx ?
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4 – Si le stock de capital augmente au même rythme que le PIB, l’économie peut continuer à croître de manière équilibrée
sans buter sur les capacités physiques de production. Si le capital physique augmente moins vite que la production, un effort
d’investissement est nécessaire pour éviter l’apparition de goulots d’étranglement, venant entraver la croissance. Si, en
revanche, le stock de capital augmente plus vite que la production, l’apparition de capacités de production excédentaires est à
craindre.
Pour l’ensemble des secteurs de l’économie, le taux d’accroissement du capital productif physique, net d’amortissements,
était de 6 % par an au début des années 70. Il est tombé à moins de 3 % au milieu des années 80. La vague
d’investissements de 1986-1990 l’a fait remonter à 4,4 % en 1990. Puis, il a fortement diminué pour se situer à un niveau
inférieur à 2 % en 1994 et 1995. Il remonte ensuite très légèrement à partir de ce point bas. Mais il faut attendre l’année 2000
pour que le taux d’accumulation du capital retrouve son niveau de 1984, soit le niveau qu’il avait avant le cycle de reprise de
l’investissement de la fin des années 80. Il diminue pourtant dès l’année 2001. Le mouvement de reprise de l’investissement,
observé à la fin des années 90, apparaît donc bien modeste en comparaison de celui constaté une décennie plus tôt. Le
ralentissement du rythme d’accumulation du capital productif apparaît, en outre, plus marqué que le ralentissement de la
croissance. Une insuffisance du stock de capital est susceptible de faire obstacle à une accélération – durable – de la
croissance du PIB au-delà de 2 % l’an. Cette faiblesse prolongée de l’investissement contraste défavorablement avec la
vigueur de l’investissement américain, et fait craindre pour le potentiel de croissance de l’économie française.
(Source : Joël Bourdin, Les déterminants de l’investissement, Rapport du Sénat n° 35, Octobre 2002)
Q1 – Comment doit croitre le stock de capital fixe pour que la croissance potentielle ne diminue pas ?
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