La morphosyntaxe du verbe aller en français acadien du N

Lexique-grammaire évolutif de
l'acadien avec INTEX
Gisèle Chevalier, Sylvia Kasparian,
Laboratoire d’analyse de Données Textuelles (LADT)
Université de Moncton
www.umoncton.ca/fass/def/ladt
Max Silberztein
LASELDI, Université de Franche-Comté
Journées INTEX, Sophia, mai 2003
L’ équipe de recherche
Sylvia Kasparian, Département d’études françaises, Université de
Moncton,
Directrice du Laboratoire d’analyse de données textuelles
spécialiste en description informatisée des phénomènes de contacts de
langues et de description de l’acadien .
Gisèle Chevalier Département d’études françaises, Université de
Moncton
Directrice du Centre de recherche en linguistique appliquée.
Spécialiste de la syntaxe-sémantique des constructions nominales et de
phénomènes liés aux procédés de modalisation en acadien (temps du
futur, procédés expressifs, marqueurs discursifs).
Max Silberztein, LASELDI, Université de Franche Comté.
Concepteur du Logiciel INTEX, spécialiste en informatique linguistique
et le traitement automatique des langues naturelles.
2/4 assistantes de recherches, étudiantes de 2e/ 3e cycles.
L’acadien : les acadiens
Ensemble de variétés de français en usage dans les Provinces
atlantiques du Canada :Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Île-
du-Prince-Edouard,Terre-Neuve.
Repères historiques:
Langue implantée en Amérique du Nord à partir du début du XVIIe;
Colons venus principalement du Poitou (Nord-ouest de la France)
Première colonie à Port-Royal (Baie Française) en Nouvelle-Écosse
Dispersion vers le territoire actuel de Beaubassin (Nouveau-Brunswick),
Ile-Saint-Jean (Ile-du-Prince-Edouard), sous la pression des
Britanniques qui disputent le territoire aux colons français.
Territoire cédé par la France au début du XVIIIe siècle
Déportation des Acadiens vers la Nouvelle-Angleterre, l’Angleterre et la
France de 1755-1763 par le Régime britannique (Général Moncton).
Épisode du “ Grand Dérangement ”.
Retour autorisé après la reddition du Canada à l’Angleterre (Traité
d’Utrecht 1763).
Vocation : le pêche et l’agriculture
Situation linguistique actuelle des
minorités francophones en Atlantique
Situation précaire à Terre-Neuve, Nouvelle-Écosse et Ile-du-Prince-Edouard.
Nouveau-Brunswick : province officiellement bilingue (anglais : 65%;
français : 35%)
Les variétés de français en usage au Nouveau-Brunswick, très distinctives,
les unes des autres, sont regroupées habituellement en trois zones
géographiques:
La région du Nord-Ouest
La région du Nord-Est
La région du Sud-Est
Les 3 régions
La région du Nord-Ouest partage une frontière avec le Québec et de
l’État américain du Maine. 95% de la population est francophone dans
le Madawaska, seulement 64,2% dans le Restigouche, région du
centre-nord de la province. Le français du Madawaska est perçu
comme très influencé par le français québécois.
La région du Nord-Est est bordée par la mer et sa population est
majoritairement francophone (84%). Le français qu’on y parle est
perçu par les Acadiens, comme le “ meilleur français ” de la province, le
plus pur , le moins influencé par l’anglais.
La région du Sud-Est est entourée des régions majoritairement
anglophnes et voit sa proportion de francophone réduite à 42,8% dans
le Grand Moncton, malgré la forte population acadienne (78,6%) dans
le comté rural de Kent. Leur langue est très influençée par l ’anglais.
Vernaculaire particulier :le chiac.
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