Une collaboration TeamDéfis / LPO (Laboratoire de Physique des Océans) Le rapport du GIEC prix Nobel de la paix 2007 Le réchauffement du système climatique est sans équivoque. Il ressort désormais des observations de l’augmentation des températures moyennes mondiales de l’atmosphère et de l’océan, de la fonte généralisée des neiges et des glaces, et de l’élévation du niveau moyen mondial de la mer. ( figure de droite) Le GIEC (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (en anglais Intergovernmental Panel on Climate Change, IPCC) Des réseaux d’observation se mettent en place pour suivre le changement de l’océan mondial Pour effectuer des prévisions réalistes de l’évolution du climat et en évaluer précisément les impacts il faut être capable de décrire chacun des aspects de ce changement et en comprendre les mécanismes. L’océan est l’une des composantes du système climatique. Pour en détecter et quantifier la variabilité nous combinons des observations effectuées à distance au moyen de satellites et des mesures in-situ recueillies depuis différents types de supports: navires, bouées dérivantes, stations fixes, engins autonomes. C’est ainsi que nous arrivons à suivre l’évolution du contenu thermique et halin (en sel) de l’océan global. L’augmentation lente de la température en particulier provoque une augmentation du volume des océans. Il faut maintenir et développer ces réseaux Variations de l’océan global entre janvier 2003 et décembre 2008 (Von Schuckmann et al., 2009). En haut: le contenu thermique, au milieu le contenu de sel (converti en anomalie d’eau douce), en bas : la hauteur stérique déduite des courbes précédentes (trait plein) comparée à l’élévation de la surface mesurée par les satellite (pointillés). Réseau de mesures in-situ de l’océan: ARGO Les champs globaux qui ont permis de produire la figure précédente reposent principalement sur les mesures du réseau de profileurs ARGO. Ce réseau d’instruments autonomes comprend environ un profileur tous les 300 km et qui effectue ses mesures tous les 10 jours. Température et salinité sont mesurées entre 5 et 2000m, La surface de l’océan: Un rôle particulier dans le système climatique. La surface de l’océan est le lieu des échanges avec l’atmosphère (chaleur, eau douce, gaz). Les variations y sont importantes et rapides: cycle diurne, signal saisonnier, variations interannuelle à décennales se combinent; Il est donc nécessaire d’observer cette couche avec une fréquence plus élevée Les observations satellites sont un outil précieux mais qui doivent pour leur interprétation et leur calage être complétées par des mesures in-situ . À Gauche: carte de la temperature à proximité de la surface en octobre 2008. A droite l’anomalie par rapport à un mois d’octobre moyen. Le réseau GOSUD de mesures en route Un programme international GOSUD rassemble les mesures acquises en route par les quelques navires marchands et les navires scientifiques équipés de thermosalinomètres. Les participants au programme assurent le suivi des équipements et la validations des mesures. Ces mesures suivent des routes privilégiées (routes de navigation commerciale ou lieux d’expériences scientifiques). Il reste de nombreuses zones inexplorées. D’autre part, ces navires volumineux effectuent une mesure qui se situe entre 4 et 20 mètres de profondeur. Les mesures de voilier apporteront une contribution originale à GOSUD: zones peu explorées, mesures proches de la surface. Trajet des mesures disponible pour les années 2000-2008 Les mesures de voiliers Un capteur autonome est installé sous la coque Le voilier fournit la position (GPS) associée à l’heure TU Les scientifiques du LPO valident et et analyse les mesures: à gauche un exemple de mesures de voilier qui monrent qu’une mesure à proximité de la surface permet de bien distinguer le cycle diurne Les données rejoignent la base de données GOSUD du centre de données Coriolis. Validation/distribution des données: Le centre de données Coriolis Validation des données: Mise à disposition via le Web Utilisation par la recherche Transmission à Mercator (prévision opérationnelle) Merci à TeamDéfis pour sa contribution à l’observation de l’océan