RICHARD Jean-Christophe - DESC Réanimation Médicale

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Courbes P-V au lit du malade
Aspects pratiques
Jean-Christophe RICHARD
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Introduction
• La courbe P-V fait partie des outils physiologiques
proposés pour :
– tenter de caractériser les anomalies de la mécanique respiratoire
au cours des différents stades évolutifs du SDRA
– étudier les propriétés élastiques de l'ensemble poumons et paroi
thoracique
– Aider au réglage du respirateur dans cette pathologie
(amélioration de l'oxygénation, limitation et/ou prévention du
VILI…)
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbes P-V
Analyse de l'aspect de la courbe P-V au cours du SDRA
Maggiore. Eur Respir J;2003:S22-S26
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Super-seringue
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbe P-V – Méthodes statiques
Super-seringue
Méthode
• Patient sédaté, curarisé, déconnecté du respirateur qq secondes pour
vidange pulmonaire  CRF
• Connexion d'une seringue de 2l remplie d'oxygène pur
• Inflation pulmonaire par pas de 50 ml
• avec pause de 3 secondes (pour équilibration des pressions VA et
alvéolaire)
• jusqu'à un volume total de 2 litres ou 25 ml/kg, ou lorsque la Paw
atteint 50 cm H20
• Durée totale d'environ 60 s
• L'enregistrement de la pression des voies aériennes au niveau de la
pièce en Y et le monitoring du volume résultant du déplacement du
piston permet de reconstruire les courbes P-V inspiratoires et
expiratoires
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbe P-V – Méthodes statiques
Super-seringue
Volume (l)
1.5
1
0.5
FRC
Paw (cm H20)
D'après Ranieri et al. In Insuffisance respiratoire aiguë. 1998. Arnette. Paris
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbe P-V – Méthodes statiques
Super-seringue
• Avantage:
– La détection d'éventuels point d'inflexion inférieur et supérieur est
assez aisée avec cette technique
• Inconvénients:
– Nécessité de déconnexion du patient du respirateur 
possiblement responsable d'un dérecrutement massif du patient en
ALI/ARDS
– Nécessité d'utilisation d'une pièce d'équipement (super-seringue)
qui ne peut être incluse dans le respirateur
– Augmentation artificielle de l'hystérésis si la procédure dure plus
de 45 s (consommation d'O2 supérieure à la production de CO2)
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Technique des occlusions
multiples
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbe P-V – Méthodes statiques
Technique des occlusions multiples
Méthode
• Respirateur permettant la réalisation de pauses télé-expiratoire et téléinspiratoires
• Différent VT sont administrés, selon une séquence randomisée, en maintenant
constant le débit inspiratoire et en modifiant la fréquence respiratoire
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbe P-V – Méthodes statiques
Technique des occlusions multiples
0.5
Débit
(l)
0
Pause
télé-expiratoire
Pause télé-inspiratoire
10
Paw
(cm H20)
0
PEPi
PPlat
D'après Ranieri et al. In Insuffisance respiratoire aiguë. 1998. Arnette. Paris
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbe P-V – Méthodes statiques
Technique des occlusions multiples
1000
Volume (ml)
800
600
400
200
0
0
10
20
30
40
50
Paw (cm H20)
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbe P-V – Méthodes statiques
Technique des occlusions multiples
• Avantages:
– Elle peut être obtenue à tous niveaux de PEP
– Elle ne nécessite pas de déconnexion du patient du respirateur
• Inconvénients
– Elle requière pour sa réalisation environ 15 minutes,  technique
difficile à réaliser en pratique quotidienne au lit du patient
– La courbe P-V n'est pas immédiatement disponible et doit être
reconstruite a posteriori à partir des valeurs de pression et de
volume
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Insufflations à débit lent continu
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbe P-V – Méthodes quasi-statiques
Insufflation à débit lent continu (<10l/min)
Méthode
• Consiste en une inflation du système respiratoire par un débit constant
fourni par le respirateur
• Réalisation pratique:
– Ventilation en mode volume contrôlé
– Réalisation d'une pause télé-expiratoire
– Mise à profit pour régler le ventilateur:
•
•
•
•
•
avec débit inspiratoire constant
volume courant réglé entre 500-1600ml
Ti/Ttot réglé à 80 %
FR à 5/min
Alarme de pression max réglée à 50 cm d'H20
– Pendant l'insufflation à débit lent, régler les paramètres ventilatoires au
niveau antérieur
• Avec les réglages précédents, on obtient l'insufflation d'un débit lent
continu variant entre 3.1 (VT=500 ml) et 9 l/min (VT = 1500ml) délivré
sur une période de 9.6 s
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbe P-V – Méthodes quasi-statiques
Insufflation à débit lent continu (<10l/min)
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbe P-V – Méthodes quasi-statiques
Insufflation à débit lent continu (<10l/min)
• Avantages:
– pas de déconnexion du patient du respirateur
– obtention de courbes P-V quasi-superposables à celles obtenues avec les
méthodes statiques (lorsque le débit est inférieur à 9 l/min)
(Lu.AJRCCM,1999;159:275-282)
– Pas d'équipement additionnel pour reconstruire la courbe P-V
– Directement implémentée sur certains respirateurs (HORUS, GALILEO …)
– La courbe P-V peut être affichée en temps réel sur l'écran du respirateur
– Les points d'inflexion supérieurs et inférieurs sont aisément identifiables (si
présents), en s'aidant des curseurs mobiles, disponibles sur la plupart des
respirateurs utilisés en réanimation
– La durée totale de la procédure est inférieure à 2 minutes
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbe P-V – Inconvénients communs
à toutes les méthodes précédentes
• Risque d'hypoxémie et de dérecrutement
massif à basse PEP et faible volume
• Risque d'effets hémodynamiques adverses
par diminution du retour veineux
• Nécessité de sédation ± curarisation
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Courbes PV dynostatiques
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbes P-V dynostatiques
• Méthode permettant l'acquisition de courbes P-V statiques
pendant la ventilation mécanique en volume ou pression
contrôlée
• Cette courbe P-V dynostatique est obtenue au cours d'un VT
en mesurant la pression au niveau d'un cathéter trachéal
dont l'extrémité est placée 2 cm après l'extrémité de la sonde
d'intubation, éliminant la pression résistive provoquée par le
passage des gaz dans la prothèse endotrachéale
Karason. ICM,2001;27:1328-1339
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbes P-V dynostatiques
.
Rinsp = (Pinsp-Pdyn)/V
. insp
Rinsp = Rexp
Rexp = (Pexp-Pdyn )/Vexp
.
.
.
.
Pdyn=(PinspVexp- PexpVinsp)/(Vexp-Vinsp)
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbes P-V dynostatiques
• Avantages:
– cette technique permet de construire des courbe P-V
pendant un VT normal, sans altérer l'état ventilatoire par
une manœuvre non physiologique (à la différence des
techniques précédentes )
– Permet une mesure continue de la pression alvéolaire
• Inconvénient:
– Nécessité de mise en place d'un cathéter trachéal
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbes P-V – Traitement du signal
Prise en compte des propriétés élastiques de la paroi thoracique
• La forme de la courbe P-V du système respiratoire est influencée par la
paroi thoracique chez les patients:
–
–
–
–
–
en période post-opératoire de chirurgie abdominale
porteurs d'épanchements pleuraux volumineux
avec dilatation myocardique
obèses
après traumatisme thoracique
• La mesure de la pression oesophagienne (Pes) permet de prendre en
compte les propriétés élastiques de la paroi thoracique  construction
de la courbe P-V de la paroi thoracique
• La courbe P-V pulmonaire est obtenue en représentant la pression
transpulmonaire (Paw-Pes) en fonction du volume pulmonaire
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbes P-V – Traitement du signal
Prise en compte des propriétés élastiques de la paroi thoracique
Mergoni. AJRCCM,
1997;156:846-854
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbes P-V – Traitement du signal
Prise en compte des propriétés élastiques de la paroi thoracique
• En pratique, la mesure de la pression oesophagienne pour
appréhender le rôle de la paroi thoracique est:
– d'une part invasive
– souvent incompatible avec la pratique clinique
– en fait rarement nécessaire en dehors des patients obèses, avec
distension abdominale ou syndrome oedémateux important…
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbe P-V
Applications pratiques
• Mesure du recrutement alvéolaire, obtenu par la
superposition de courbes P-V obtenues dans différentes
conditions de ventilation
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbes P-V – Interprétation
Mesure du recrutement alvéolaire
Delta CRF
Jonson. AJRCCM,
1999;159:1172-1178
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbes P-V – Interprétation
Mesure du recrutement alvéolaire
RICHARD. In Actualités en réanimation et urgences 2004. Elsevier. Paris
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbe P-V
Application pratique au cours du SDRA
• Mesure du recrutement alvéolaire,
• Prédiction de l'effet de la PEP à partir de la courbe P-V
obtenue à PEP0
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbe P-V
Application pratique au cours du SDRA
PEP0 cm H20
PEP12cm H20
PEP17 cm H20
Vieira.
AJRCCM,1999;
159:1612-1623
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbe P-V
Application pratique au cours du SDRA
PEP0 cm H20
PEP10cm H20
PEP15 cm H20
Vieira.
AJRCCM,1999;
159:1612-1623
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbe P-V
Application pratique au cours du SDRA
• Mesure du recrutement alvéolaire
• Prédiction de l'effet de la PEP à partir de la courbe
P-V obtenue à PEP0
• Signification du point d'inflexion inférieur:
– classiquement interprété comme une indication de la "pression
d'ouverture", qui correspondrait à la pression nécessaire pour ouvrir
la majeure partie des territoires non aérés à la fin de l'expiration
précédente (PEEP optimale)
– Phénomène remis en cause par des études sur modèle mathématique
reproduisant le comportement d'un poumon où les alvéoles
s'ouvriraient à différents niveaux de pression  l'ouverture
d'alvéoles préalablement collabées DEBUTE au point d'inflexion
inférieur et se poursuit bien au dessus
Hickling.AJRCCM,1998;158:194-202
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbe P-V
Application pratique au cours du SDRA
Hickling.AJRCCM,1998;158:194-202
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbe P-V
Application pratique au cours du SDRA
• Mesure du recrutement alvéolaire
• Prédiction de l'effet de la PEP à partir de la courbe P-V
obtenue à PEP0
• Signification du point d'inflexion inférieur:
– classiquement interprété comme une indication de la "pression
d'ouverture", qui correspondrait à la pression nécessaire pour ouvrir la
majeure partie des territoires non aérés à la fin de l'expiration précédente
(PEEP optimale)
– Phénomène battu en brèche par des études sur modèle mathématique
reproduisant le comportement d'un poumon où les alvéoles s'ouvriraient à
différents niveaux de pression  l'ouverture d'alvéoles préalablement
collabées DEBUTE au point d'inflexion inférieur et se poursuit bien au
dessus
Hickling.AJRCCM,1998;158:194-202
– Phénomène remis en cause par des études physiopathologiques démontrant
la poursuite du recrutement bien au delà du point d'inflexion inférieur
RICHARD. In Actualités en réanimation et urgences 2004. Elsevier.
Paris
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbe P-V
Application pratique au cours du SDRA
Maggiore.AJRCCM,2001;164:795-801
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbe P-V
Application pratique au cours du SDRA
• Mesure du recrutement alvéolaire
• Prédiction de l'effet de la PEP à partir de la courbe P-V
obtenue à PEP0
• Signification du point d'inflexion inférieur
• Signification du point d'inflexion supérieur:
– classiquement interprété comme le témoin du début de la
surdistension
– il semble aussi indiquer la fin du recrutement alvéolaire, qui
survient tout au long de la partie linéaire de la courbe
Hickling.AJRCCM,1998;158:194-202
– Si le recrutement alvéolaire se poursuit dans certaines régions alors
que d'autre se surdistendent, les 2 phénomènes peuvent masquer
l'apparition du point d'inflexion supérieur
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbe P-V
Application pratique au cours du SDRA
Hickling.AJRCCM,1998;158:194-202
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbe P-V
Application pratique au cours du SDRA
• Mesure du recrutement alvéolaire
• Prédiction de l'effet de la PEP à partir de la courbe P-V
obtenue à PEP0
• Signification du point d'inflexion inférieur
• Signification du point d'inflexion supérieur
• Utilisation de la courbe P-V inspiratoire pour régler le
respirateur au cours du SDRA
– Repose pas sur des bases physiologiques contestables
– N'a jamais été étayée formellement par des études cliniques
démontrant l'amélioration du pronostique des patients SDRA
– Est d'autant plus critiquable (PEP) qu'elle suppose de se baser sur
des mesures physiologiques inspiratoires pour régler un paramètre
qui s'applique au cours de l'expiration
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Conclusion
• Intérêt des courbes PV pour régler le respirateur n'a pas été
formellement démontré jusqu'alors
• L'interprétation de la signification des paramètres
physiologiques extraits de ces courbes s'est modifiée au
cours des 10 dernières années
• Reproches principaux:
– Mesure globale ne permet pas d'appréhender les différences de
ventilation régionale très importantes observées dans les poumons
de patients SDRA
– L'utilisation de la courbe P-V inspiratoire pour régler des
paramètres expiratoires (comme la PEP) est aussi très critiquable
• Pistes pour l'avenir:
–  courbes PV expiratoires (débit continu)
– Courbe pression temps et stress index…..
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbe P-V – Méthodes quasi-statiques
Insufflation à haut débit continu (>10l/min)
•
•
•
Réalisation pratique similaire aux courbes obtenues à débit plus lent
Le profil de la courbe est différent en raison de la pression résistive générée
par le débit élevé, et qui se surajoute à la pression élastique
Différence dans l'interprétation des résultats:
– La pente de la partie linéaire de la courbe P-V reste représentative de la compliance
maximale
– Mais la valeur de pression à laquelle les points d'inflexion supérieur et inférieur
sont mesurés est surestimée par la pression résistive
•
Méthodes correctrices consistant:
– à retrancher la pression résistive générée par la sonde d'intubation jusqu'à la pièce
en Y :
Pres(tube) = K1.V + K2.V2 (avec V=Débit inspiratoire et K1 et K2 mesurés
in vitro sur la sonde d'intubation)
.
.
.
– à administrer un débit sinusoïdal pendant l'insufflation pour estimer les résistances
du système rspiratoire
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbe P-V – Méthodes quasi-statiques
Insufflation à débit sinusoïdal
Jonson. AJRCCM,
1999;159:1172-1178
Ptot = Paw
Ptot-Ptr
.2
.
= Paw-(K1.V+K2.V )
.
Pel = Ptr-RRS.V
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbe P-V – Méthodes quasi-statiques
Insufflation à débit sinusoïdal
• Avantages:
– La courbe P-V est obtenue en 6 s
– Les résistances du système respiratoire peuvent être
estimées
• Inconvénients:
– Requière un respirateur piloté par un ordinateur pour
générer le débit lent
– Traitement mathématique du signal pour générer Pel
– Sous-estime la valeur de la compliance maximale et du
point "d'inflexion" inférieur
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbes P-V
Analyse de l'aspect de la courbe P-V au cours du
SDRA
• La détermination des différents segments peut se
faire:
– Visuellement
– Graphiquement (segment initial=tangente à la courbe
entre 0 et 100 ml, segment terminal = tangente à la
courbe sur ses dernier 100 ml, segment intermédiaire =
tangente à la courbe dans sa partie moyenne)
– Par modélisation
• Linéaire Non linéaire: Salazar et Knowles / Venegas
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbes P-V
Analyse de l'aspect de la courbe P-V au cours
du SDRA
1600
1400
Volume (ml)
1200
1000
800
600
400
200
0
0
10
20
30
40
50
60
Pression (cm H20)
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbes P-V
Analyse de l'aspect de la courbe P-V au cours du
SDRA
• La détermination des différents segments peut se
faire:
– Visuellement
– Graphiquement (segment initial=tangente à la courbe
entre 0 et 100 ml, segment terminal = tangente à la
courbe sur ses dernier 100 ml, segment intermédiaire =
tangente à la courbe dans sa partie moyenne)
– Par modélisation
• Linéaire
• Non linéaire: Salazar et Knowles / Venegas
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbes P-V
Analyse de l'aspect de la courbe P-V au cours
du SDRA
1600
1400
Volume (ml)
1200
1000
800
600
400
200
0
0
10
20
30
40
50
60
Pression (cm H20)
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbes P-V
Analyse de l'aspect de la courbe P-V au cours
du SDRA
1600
1400
Psup
Volume (ml)
1200
1000
800
600
400
200
Pinf
0
0
10
20
30
40
50
60
Pression (cm H20)
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbes P-V
Analyse de l'aspect de la courbe P-V au cours du
SDRA
• La détermination des différents segments peut se
faire:
– Visuellement
– Graphiquement (segment initial=tangente à la courbe
entre 0 et 100 ml, segment terminal = tangente à la
courbe sur ses dernier 100 ml, segment intermédiaire =
tangente à la courbe dans sa partie moyenne)
– Par modélisation
• Linéaire
• Non linéaire: Salazar et Knowles / Venegas
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbes P-V
Analyse de l'aspect de la courbe P-V au cours du
SDRA
• La détermination des différents segments peut se
faire:
– Visuellement
– Graphiquement (segment initial=tangente à la courbe
entre 0 et 100 ml, segment terminal = tangente à la
courbe sur ses dernier 100 ml, segment intermédiaire =
tangente à la courbe dans sa partie moyenne)
– Par modélisation
• Linéaire
• Non linéaire: Salazar et Knowles / Venegas
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbes P-V
Analyse de l'aspect de la courbe P-V au cours
du SDRA
1600
Experimental PV curve
1400
Fitted curve
Volume (ml)
1200
1000
Pmci = 8.1 cmH20
800
Pmcd = 30.8 cmH20
600
400
200
0
0
10
20
40
30
50
60
Pression (cm H20)
DESC réanimation médicale. Marseille. Février 2004
Courbes P-V – Acquisition du signal
Equipement
• Outre l'analyse grossière de l'aspect de la courbe
P-V sur l'écran du respirateur, l'analyse des
données requière le recueil du signal:
– En utilisant un pneumotachographe, une prise de
pression latérale, un transducteur, un amplificateur et un
logiciel d'acquisition du signal
– En utilisant les ports du respirateur pour recueillir le
signal sur un ordinateur (sortie RS 232…, câble série)
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