1 ère partie : l`année 2007

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Assemblée générale de la FPC Ile-de-France
le 21 février 2008
Le marché de l’accession à la propriété en
groupé par une personne physique en IDF
 Précisions méthodologiques
1. Les logements neufs en accession groupée des
personnes physiques (collectif ou individuel)
 sont donc exclues toutes les ventes en bloc à des
investisseurs institutionnels, des organismes sociaux
 n’intègre pas l’individuel diffus
2. Destinés à l’occupation personnelle ou à la location
3. Les limites administratives de l’Ile-de-France
4. Des informations issues de notre banque de données
redressées de 8%
Le marché de l’accession à la propriété
d’un logement neuf en Ile-de-France
 1ère partie : l’année 2007
1.
2.
3.
4.
Les ventes de logements neufs
Les mises en vente
L’offre de logements
Les prix
 2ème partie : prévision pour 2008
Ventes de logements neufs
 18.900 ventes en 2007
-2.100 unités (-10%)
 de 1997 à 2006 : 21.300 réservations annuelles
 de 1987 à 2006 : 18.900 réservations- annuelles
4.300 ventes (-19%)
25 000
20 000
15 000
10 000
5 000
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
1999
1998
1997
1996
1995
1994
1993
1992
1991
1990
1989
1988
1987
0
Estimations pour 2007
Des causes de ralentissement bien identifiées
 La désolvabilisation de la clientèle se poursuit
1. La hausse des prix
2. Une dégradation des conditions de financement



des taux qui augmentent
un durcissement des conditions d’octroi des prêts
des désistements à partir du 3ème trimestre 2007
 Des palliatifs moins efficaces, avec la fin :
1. De l’allongement de la durée des prêts
2. Du déplacement du centre vers la périphérie
3. De la réduction des surfaces unitaires
 La baisse de motivation des investisseurs
Le rôle décisif des investisseurs
Statut d’occupation - Estimations
 - 2.200 unités en 2007 (une baisse de plus d’un quart)
16 000
14 000
12 000
10 000
8 000
6 000
4 000
2 000
0
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
propriétaires-occupants
investisseurs
Mises en vente de logements neufs
 21.600 en 2007 contre 25.600 en 2006 (-16%)
25 000
20 000
15 000
10 000
5 000
mises en vente
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
1999
1998
1997
1996
1995
1994
1993
1992
1991
1990
1989
1988
1987
0
ventes
Estimations pour 2007
Offre de logements neufs
En un an :
 + 2.000 logements
 + 15%
24 900
25 000
20 000
19 200
18 000
15 700
15 000
15 000
15 300
13 300
9 600
10 000
5 000
2 00 7
2 00 6
2 00 5
2 00 4
2 00 3
2 00 2
2 00 1
2 00 0
1 99 9
1 99 8
1 99 7
1 99 6
1 99 5
1 99 4
1 99 3
1 99 2
1 99 1
1 99 0
1 98 9
1 98 8
1 98 7
0
Estimations pour 2007
Une recomposition géographique de l’offre
en 2 ans
47%
au 30/09/2005
au 30/09/2005
grande
couronne
zone centrale
53%
0
zone centrale
2000
4000
6000
8000
grande couronne
au 30/09/2007
63%
au 30/09/2007
37%
grande
couronne
zone centrale
0
zone centrale
grande couronne
2000
4000
6000
8000
Offre exprimée en mois de ventes
20
18
16
17,2
14
12
10,1
9
10
9,7
8
7,6
6
4
4,7
2
collectif
individuel
2007
2006
2005
2004
2003
2001
2001
2000
1999
1998
1997
1996
1995
0
total
2005
2006
2007
Collectif
4,8
7,5
9,3
Individuel
6,0
8,3
13,0
Total
5,0
7,6
9,7
Estimations pour 2007
Evolutions du prix moyen au m² de l’offre
(monnaie courante, collectif hors parking)
 4.120 euros fin décembre 2007
 quasi stabilité (-1%) en un an
4500
4000
3500
3000
2500
t1 2007
t1 2006
t1 2005
t1 2004
t1 2003
t1 2002
t1 2001
t1 2000
t1 1999
t1 1998
t1 1997
t1 1996
2000
2007 : les ajustements se poursuivent
 l’offre
l’érosion
se redresse
des ventes
et continue
les écoulements ralentissent
encore
un peu
 les mises
en vente accompagnent désormais
 le prix
moyen au
m² francilien
stagneretard
mouvement,
mais
avec un certain
30 000
25 000
20 000
15 000
10 000
5 000
ventes
mises en vente
offre
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
1999
1998
1997
1996
1995
1994
1993
1992
1991
1990
1989
1988
1987
0
Le marché de l’accession à la propriété
d’un logement neuf en Ile-de-France

1ère partie : l’année 2007

2ème partie : prévision pour 2008
1. Le contexte économique d’ensemble
2. Les taux d’intérêt et les conditions de financement
3. Les facteurs propres à l’immobilier
4. La prévision des ventes
La fin du résidentiel moteur de la croissance ?
D’abondantes liquidités
mondiales
• des taux d’intérêt attractifs
Un très fort accroissement
de la dette des ménages
• des innovations financières pour les
acquéreurs (durée, modularité)
comme pour les prêteurs (titrisation)
• des prêteurs moins exigeants
Des facteurs renforçant le cycle
• les techniques d’extraction
hypothécaire
• les politiques publiques
• le manque d’élasticité de l’offre
• le climat de confiance auto-entretenu
• le manque de placements concurrents
• les facteurs démographiques et
sociologiques
Une forte stimulation des
marchés résidentiels et une
croissance :
• des ventes
• des prix
• de la construction neuve et de ses
secteurs associés, donc de la
croissance du PIB
Une fragilisation des marchés
immobiliers et la crise des « subprimes »
Bonne résistance en 2007,
perspectives incertaines en 2008

Les approches conjoncturelles pour 2008 divergent suite à la crise
financière
1. pour certains, des « turbulences » peuvent être facilement absorbées par
le système financier mondial
2. pour d’autres, il s’agit d’une « crise grave » qui vient s’ajouter à d’autres
facteurs négatifs pré-existants

Des facteurs de résistance
1. le dynamisme des pays émergents
2. la bonne tenue de l’emploi aux Etats-Unis
3. une situation financière saine dans les entreprises

Des facteurs négatifs
1. l’incertitude sur le comportement des agents économiques
2. la fin de la « locomotive américaine » avec une correction immobilière qui
se poursuit et la montée des risques immobiliers dans de nombreux pays
3. une résurgence de l’inflation (pétrole et produits alimentaires)
4. les déséquilibres internationaux (réserve chinoise, affaiblissement du
dollar, hausse de l’euro)
5. des conditions de crédits qui se durcissent
2008 : sans grand allant en France





Des chocs exogènes sur une économie déjà en ralentissement :
« Freinage sur chaussée glissante » M. Kaiser, BNP-Paribas
La France déjà à l’écart
1. la croissance mondiale depuis 2002 : 5%
2. la croissance française : 1,8%
La demande intérieure pourrait s’essouffler
1. des créations d’emplois plus modestes
2. des contraintes accrues pour les consommateurs
3. les évolutions modérées de l’investissement des ménages, en ligne
avec le ralentissement du marché immobilier
4. le manque de ressource et de motivation des entreprises pour
l’investissement
Les sous-performances du commerce extérieur français
Des marges de manœuvre étroites pour les finances publiques
Le marché de l’accession à la propriété
d’un logement neuf en Ile-de-France
 1ère partie : l’année 2007
 2ème partie : prévision pour 2008
1. Le contexte économique d’ensemble
2. Les taux d’intérêt et les conditions de financement
3. Les facteurs propres à l’immobilier
4. La prévision des ventes
Taux d’intérêt à long terme : des tensions
 Les
Lesconditions
banques centrales
face à un
: la crise
de financement
se dilemme
dégraderaient
avec :
financière
et la des
résurgence
de l’inflation
• une hausse
taux
• un accès au crédit plus difficile
10%
8%
6%
4%
TME
Source : Banque de France
TMO
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
1999
1998
1997
1996
1995
1994
1993
0%
1992
2%
Taux d’endettement des ménages
 58 m² en Ile-de-France, sans apport personnel
 des revenus égaux à deux fois le salaire moyen régional
40%
35%
30%
25%
20%
20 ans
25 ans
2008 (2)
2008 (1)
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
1999
18 ans
2007
(estimations)
15 ans
1998
1997
1996
15%
Le marché de l’accession à la propriété
d’un logement neuf en Ile-de-France

1ère partie : l’année 2007

2ème partie : prévision pour 2008
1. Le contexte économique d’ensemble
2. Les taux d’intérêt et les conditions de financement
3. Les facteurs propres à l’immobilier
4. La prévision des ventes
Des facteurs structurels de soutien pourraient
s’émousser

Des besoins toujours insatisfaits en Ile-de-France
1. un déficit accumulé important de construction
2. 60.000 logements nécessaires

Des modifications de comportements vis-à-vis de l’endettement

Le logement et les Français : une dynamique vertueuse autoentretenue
1. une valeur-refuge face aux incertitudes de la vie, une épargne
sécurisante (retraites)
2. une valorisation élevée depuis plus de 10 ans
3. mais des éléments désormais plus incertains :
 un haut de cycle dépassé
 l’exemple américain
 les fragilités des marchés espagnol et britannique
 les marchés de l’ancien et de la location
 une information largement relayée par la presse
 Un désir de propriété pourtant dominant en France qui pourrait
s’émousser
Les réglementations fiscales et les
facteurs de fluidité perdent en efficacité



Des investisseurs encore moins motivés
1. des nouveaux dispositifs peu favorables à l’Ile-de-France
2. une baisse continue des rendements bruts
3. une nouvelle méthode d’indexation
4. de nouvelles incertitudes sur les dispositifs fiscaux : « un régime
unique d’aide à l’investissement locatif »
 Le nombre de logements acquis par les investisseurs devrait rester en
2008, en dessous de la moyenne observée de 1995 à 2007
Un impact limité de la réglementation pour la résidence principale (2m²
supplémentaires)
Une moindre efficacité de certains facteurs permettant de fluidifier le
marché
1. les surfaces vendues vont augmenter avec l’arrivée de nouvelles
générations d’opérations pour lesquelles la réglementation handicapée
s’appliquera
2. les coûts techniques des opérations s’accroissent toujours
3. les durées d’emprunt n’augmentent plus
4. le mouvement de déplacement du centre vers la périphérie arrive à son
terme en Ile-de-France
Le marché de l’accession à la propriété
d’un logement neuf en Ile-de-France
 1ère partie : l’année 2007
 2ème partie : prévision pour 2008
1. Le contexte économique d’ensemble
2. Les taux d’intérêt et les conditions de financement
3. Les facteurs propres à l’immobilier
4. La prévision des ventes
Les résultats d’après les modèles
 Avec un scénario macro-économique optimiste
1. Croissance annuelle de 1,9%
2. Des taux d’intérêt de 4,4%
3. Deux hypothèses testées pour les investisseurs
• 5.000 ventes  19.200 réservations
• 4.300 ventes  18.800 réservations
 Avec un scénario macro-économique plus pessimiste
1. Croissance annuelle de 1,3%
2. Des taux d’intérêt de 4,6%
3. Deux hypothèses testées pour les investisseurs
• 5.000 ventes  18.700 réservations
• 4.300 ventes  18.300 réservations
De 18.300 à 19.200 réservations en 2008
Ventes 2008 : une conjoncture plus incertaine

Un scénario au fil de l’eau, sans rupture brutale
Des volumes d’activité inférieurs à la tendance longue
La créativité des acteurs (produits et techniques de
vente) va être stimulée
Il est à souhaiter qu’elle réactive le marché
1989
1990



25 000
20 000
15 000
10 000
5 000
2008
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
1999
1998
1997
1996
1995
1994
1993
1992
1991
1988
1987
0
Assemblée générale de la FPC Ile-de-France
le 21 février 2008
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