Le hard discount

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Module
Les consommateurs en
2015
Vincent GERARD
Directeur de Projet
Vincent GERARD
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1. CONSOMMATEUR OU CLIENT ?
 Le consommateur est « subjectivement »
observable,il a des attitudes, des postures mais il
ne fait pas ce qu’il dit.
 Derrière le « gentil consommateur », il y a son
démon interne: LE CLIENT qui fait ce qu’il ne dit
pas ,
 il a des comportements, des réactions: il est «
objectivement » observable
Vincent GERARD
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 Le client est la victime permanente des
sur-promesses du marketing
 Comment écouter et payer les clients qui
se plaignent ?
 Combattre l’effet « vache enragée » et
l’effet « dire du mal »
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2. LES ÉVOLUTIONS DE LA
CONSOMMATION ET DES
CONSOMMATEURS
Les hyper-consommateurs: impulsion et fièvre
acheteuse « je suis ce que j’achète » (11%)
L’alterconsommateur « j’achète ce que je suis»
(25%)
Les produits et services de l’alterconsommation :
commerce équitable, commerce éthique, produits
financiers solidaires
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La déferlante du Lowcost (5ans)
Le transport: Easyjet et ID TGV
Le masstige: le luxe à petit prix
La Logan
Le téléchargement,
La pub télé lowcost…
Le hard discount financier :
et si la banque postale devenait
le hard discount bancaire ?
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La déferlante du Lowcost
Même des pays sont considérés comme Lowcost
 Un terrain fertile pour des entrepreneurs en manque de flexibilité
qui désirent :
 Couper dans ses effectifs et qui hésitent à restructurer dans leur
pays par crainte d’une image négative.
 Choisir un site en Europe, moins cher qui oppose le moins de
résistance
Source : Express 11/5/2006
Pour France Télécom, un salarié polonais
coûtait au total 1.625 € à sa filiale en 2004 soit
3 x moins que son collègue français (4.100€)
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La déferlante du Lowcost
 Tous les secteurs sont touchés : Vêtements, électroménager,
téléphonie et hi-fi, coiffure, vente de fleurs, banque,
assurance…..
 Un revirement de situation, cette appétence pour les prix
bas commence à s’essouffler.
 Pour la première fois depuis 10 ans les ventes des
magasins hard discount (14% du total selon ACNielsen)
ont reculé.
Source : ACNielsen
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Masstige
Le terme de « masstige » (contraction de deux mots : "mass
market" (marché de masse) et « prestige » ) est apparu à la fin
de l’année 2004, pour désigner un phénomène ancien :
Celui de l’union d’une marque de prestige avec
une marque de grande consommation.
Les cas les plus récents sont les collaborations de Karl Lagerfeld
avec les magasins H&M, Paul Smith avec Habitat, ou encore
Jean-Paul Gaultier avec La Redoute.
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Co-branding ou masstige ?
Masstige
(2004)
Co–branding
(1996)
Partenariat
entre deux
marques
Partenariat
entre une marque de luxe
et une marque de grande
consommation
La marque de grande conso distribue
auprès de son public le produit de luxe
Branding : marquage des chevaux au fer rouge
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Co-branding ou masstige ?
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Co-branding ou masstige ?
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La tendance nutriconscience
La peur des grandes maladies
L’espoir de la vie éternelle
L’immense marché de la santé
Pourra-t-on atteindre l’impossible
« Bon pour la santé » ?
Le sport est bon pour la santé
Le rire est bon pour la santé
Les fruits sont bons pour la santé
L’huile d’olive est bonne pour la santé
Les crêpes sont bonnes pour la santé (?)
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BON
POUR LA SANTE
Fumer n’est pas bon pour la santé
Boire n’est pas bon pour la santé
Trop manger n’est pas bon
Avoir trop de stress…..
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Le hard discount
Phénomène mondial et global
Le hard discount alimentaire : acheter du « prix » du
« temps » et de la « praticité »
« Le hard discount alimentaire est
entré dans les habitudes d’achat des
consommateurs. Des consommateurs
malins, qui souhaitent aller à
l’essentiel : 1 besoin = 1 produit, et
qui veulent dépenser mieux : les prix
les plus bas. » Les Mousquetaires –
Enseigne Netto
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Le hard discount alimentaire (Exemple)
Les + Netto
Netto : le hard discount à la française
Netto affirme son origine française et son attachement au développement de l'économie locale à
travers 5 engagements forts :
Garantir, en permanence, les prix les plus bas.
Réduire les prix sans réduire la qualité
Proposer les produits dont les consommateurs ont vraiment besoin
Proposer une majorité de produits de chez nous
S'investir dans la vie économique locale
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Le hard discount alimentaire (Exemple)
Selon l’analyse de deux médecins nutritionnistes, Jean Michel Cohen et Patrick Serog
sur 10.000 aliments hors produits de base (lait, huile ou yaourt nature), les denrées
les moins chères seraient le plus souvent de mauvaise qualité. La charcuterie est
particulièrement épinglée.
La réponse de Netto
Publication dans la presse Nationale :
« Alimenter vos peurs, ce n’est pas vous nourrir plus sainement »
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Le hard discount
• Cette guerre des prix laisse le consommateur perplexe.
• « Le pauvre ne comprend plus rien et n’est plus capable
de dire le vrai prix des choses » observe Le Carpentier,
prospectiviste chez OBSAND.
• Accentuation de la schizophrénie des Français « ils
veulent tous acheter low-cost, mais refusent de vivre
dans une société low-cost » dénonce Pascal Perri auteur
de l’ouvrage : Toujours moins cher. Low cost, discount et
Cie – 2006.
• La dictature des prix tue toute créativité.
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Les raisons du Low cost
• Le low cost apparaît là ou l’offre se révèle par trop :
–
–
–
–
–
Complexe
Inutile
Chère
Peu lisible
Associée à un service qui n’en est pas réellement un.
• Le low cost a un sens lorsque surpayer n’est pas justifié
explique la psychosociologue Danielle Rapoport.
C’est l’embourgeoisement des Hypers et la prétention des marques
qui sont avant tout à l’origine du succès du low cost
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Les conséquences du Low cost
•
•
•
•
Le consommateur
Le consommateur
Le consommateur
Le consommateur
interrompus.
est
est
est
est
face
face
face
face
à
à
à
à
des
des
des
des
rayons tristes.
plats médiocres.
voyages ratés.
téléphones qui sont
Cependant les familles aisées se sont mises à l’achat discount en mixant
leur consommation
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Une attente centrale
• « En avoir pour son argent »
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Une attente centrale
• Les grandes marques surveillent les prix pour éviter les
décalages avec le marché et font aussi des offres low
cost (Logan pour Renault, iD-TGV (iDzen et iDzap) avec
la SNCF)
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Une tendance qui tend à durer
• Le phénomène Low cost est ancré dans la société
française.
• Le pouvoir d’achat permet de s’offrir plus de luxe
(Masstige).
• Une exigence des consommateurs plus importante.
• Des achats plus intelligents.
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Étude Credoc de juin 2005
Pour vos courses alimentaires, vous privilégiez…..
le magasin le plus proche
38,6%
Celui qui offre le plus grand choix
16,4%
Le moins cher
16,2%
Le plus rapide
8,2%
Le plus agréable
7,4%
Celui où il y a un parking
7,3%
Celui où il y a le moins de monde
5,9%
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3. LE NOUVEAU MARKETING
Trouver des idées nouvelles pour « éliminer » les
éléments contrariants de la vie du client dans
« La société du spectacle » (Guy DEBORD).
Multiplier les observations in situ, limiter les
études clients.
S’appuyer sur les frustrations et non les besoins
pour déclencher l’enchantement du client
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4. LES ÉVOLUTIONS DU SYSTÈME
DE DISTRIBUTION
 Toujours et encore plus de points de vente (Indissolubilité)
 Créer un maillage serré par virtualité et réalité
 Le retour en centre ville (1960)
 La multiplication des formats
 Les magasins éphémères
 La vitrine pour séduire (concept CELIO)
 Créer un climat d’excitation dans la surface de vente
théâtraliser et mettre en scène (DEBORD)
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5. LES PERSPECTIVES
TECHNOLOGIQUES
Les perspectives du RFID
L’incontournabilité du téléphone portable
La puissance d’Internet
Le marketing lié aux NTI
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RFID
(voir site http://cerig.efpg.inpg.fr/memoire/2004/rfid.htm
• Objectif : Développer l’identification et le suivi des objets.
• Historique : Au départ, les codes barres permettaient cette
identification mais ne permettaient pas le stockage de certaines
données.
• Réponse : les Etiquettes RFID
– L’étiquette RFID est une technologie déjà largement utilisée pour
reconnaître ou identifier à plus ou moins grande distance et dans
un minimum de temps, un objet, un animal ou une personne
porteuse d’une étiquette capable d’émettre des données en utilisant
des ondes radio. On peut citer par exemple, la carte à puce sans
contact, les systèmes de péage d’autoroute sans arrêt, les contrôles
d’accès de parking, etc.
– Les étiquettes RFID se rangent dans la catégorie des technologies
d’identification automatique, au même titre que les codes à barres.
Radio Frequency Identification
Source : Sarah CAVEL et Claire MILLET
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RFID
(voir site http://cerig.efpg.inpg.fr/memoire/2004/rfid.htm
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6. CONSOMMATION ET MANAGEMENT
Les salariés et la direction : fracture ou malentendu ?
Les nouvelles attentes managériales
Les attentes des salariés
Les leviers du changement : le renouvellement
générationnel, la prise de puissance des femmes
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6. CONSOMMATION ET MANAGEMENT
 Les salariés et la direction : fracture ou malentendu ?
 Depuis 1991, tous les fondamentaux du management et de la vie en
entreprise issus des « 30 glorieuses » ont volé en éclats :

13 ans de crise ont créé un lien entre générations, véritables reflets du yoyo social
ambiant : précarité de l’emploi.
 13 ans de crise ont vu le règne de l’extrême court terme triompher face au temps
humain
 13 ans de crise ont rendu la majorité des salariés, notamment les plus jeunes,
orphelins de leaders
 13 ans de crise ont magnifié, via notamment le dogme des 35 h, la réalisation de
soi en dehors de l’entreprise (DIF sur 9% des salariés en 2006 – 54% des demandes
portent sur des stages de développement personnel et 35% pour élargir les
compétences liées à l’exercice du métier actuel))
13 ans de crise ont imprégné l’entreprise des maux de la société civile, l’élevant en
Source : Guillaume Tell 10/2004
ultime rempart structurant
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6. CONSOMMATION ET MANAGEMENT
 SYNTHESE
 L’entreprise unie, homogène, soudée n’existe plus. Son incapacité à
inscrire sa vision, ses discours, ses actes dans la durée à cautionné
involontairement une disparité tribale plus complexe que le classique
clivage juniors, confirmés, seniors.
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Source : Guillaume Tell 10/2004
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