Merci Brigitte de croire encore en la vie, en la beauté, à la magie du verbe. Merci de nous permettre de croire encore que la poésie a sa place dans notre monde si bizarre du vingt et unième siècle. Jean Pierre Hamblenne Je ne perds jamais mon temps Je range Morphée au placard Les laissant dormir Ma muse vient me chatouiller Lève-toi et écris ! Ma vie Une si longue route Dallée d’astres lumineux Qui regonflent les cœurs d’espérance Soleil Nuits ! Un ciel vidé d’étoiles Des fleurs-edelweis Tombées dans des gouffres terrestres Où les chagrins empilés Se mêlent aux cristaux Des arcs-en-ciel vibrent Cordes de violon en couleurs Courbe dans les cieux Alizés d’après l’orage Frôlent les sept rais en ailes d’ange Je suis heureuse dans l’ombre noire Des grandes ailes des nuits Près des lumignons Dans les silences de la vie Mon cœur a vibré d’amour Ecrire la vie sous les cieux Loin des préjugés Quand la nuit a sonné l’heure Et sa quiétude répandue Dans tous les coins L’écriture n’est pas un jeu Mais un art très difficile Des poètes fort élogieux Traînent leurs écorces et racines Leur âme mise à nu Quoiqu’on fasse la vie s’écoule Dans le sablier du temps Lassés d’espérer On préfère aimer Les cieux arbres oiseaux soleil Toutes les nuits j’écris Quand le silence s’est glissé Dans tous les endroits Mon feutre gratte la feuille Je me repose dans son antre Rentrer dans la poésie De toutes sortes de choses C’est allumer la lumière Sur les sentiers de la vie L’embellir pour tous Le calme de la nuit m’enchante Il brise toutes les chaînes Il rend la douceur aux choses Tous les hommes préfèrent la paix Les jours calmes et beaux Des années aux paisibles joies L’espoir ! Une fleur vite fanée Gravé sur les cieux D’un été déjà lointain Purs moments où l’on aimait Ce jour qui passait Dans les sourires du destin Aux promesses chargées de vie Ah ! Si l’on savait… Quand l’enfance a disparu Pas perdus des jours La route s’éclaire d’aubes nouvelles Le temps n’arrête pas De glisser en douce Dans tous les tunnels Et moi je fantasme sur lui Bien qu’il soit mon ennemi Le temps me submerge sans cesse Comme de grandes marées Ma vie est faite de secondes Il était si près de moi Le temps n’efface pas Au bord du monde il a chu Ces écrits sont extraits du livre qui vient de paraître de : Brigitte Brigedouce Neulas En marchant sur le fil comme une acrobate ! ( Tankas, cinquains et Haïkus ) Création de Gi :