QTL et resistance nematode MT

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Evaluation des caractères
quantitatifs des loci codant
pour la résistance contre les
nématodes chez le mouton
Marcoccio Maude
Gony Sophie
De Langlois Charles
Benani Sliman
Résumé
• La résistance interne aux nématodes chez les moutons
a un impact important sur l économie des élevages
ovins. La sélection des résistances aux nématodes dans
les élevages ovins peut contribuer à diminuer le coût
direct et indirect du parasitisme dans ces industries.
• Néanmoins ,ce n’est pas réalisable compte tenu de la
difficulté de mesurer cette résistance ou les caractères
indirects de sélection associés .
• L’ identification des gènes ou marqueurs associés à
cette résistance faciliterait l’intégration de celle-ci dans
les élevages ovins…
INTRODUCTION
L’impact économique
-coût direct:
-traitements antihelmintiques
-gestion des pâtures
-augmentation de la surveillance
-coût indirect: -diminution de la production
(poids vif, laine)
-diminution de la fertilité
-mortalité
INTRODUCTION
• Complexité de l’étude: il est difficile de contrôler
les différents paramètres expérimentaux (races,
environnements,…)
• Paramètre mesuré: comptage des œufs dans
les matières fécales (FEC). Il est coûteux. Il
permet une sélection artificielle de candidats
avec des larves de vers. Les animaux infectés
dispersent des œufs, ce qui nécessite une
attention particulière au management des boxes
• Espèces recherchées: Haemonchus contortus et
Trichostrongylus colubriformis
VARIATION GENETIQUE
• Variation de la résistance aux nématodes
existe entre et dans les élevages de
brebis:
-au sein d’une même race, certaines sont plus
résistantes que d’autres
-il existe aussi des variations de résistance
entre les races
On peut donc envisager des perspectives de
sélection de races plus résistantes
VARIATION ENTRE ESPECES
• Ex: les Massai rouges présentent une résistance
à Haemonchus contortus supérieure aux
Somaliens à tête noire et aux moutons de
Dorper et toutes les trois sont plus résistantes
que la Romey Marsh
• Perspectives: l’introduction d’individus de races
plus résistantes au sein d’élevages présentant
une résistance moindre, sans compromettre la
production à long terme, pour améliorer la
résistance au niveau génétique.
VARIATION ENTRE INDIVIDUS
• -au sein d’un même troupeau, il existe des
résistances variables entre chaque
individu.
• On peux alors sélectionner , comme dans
les races Romneys et Mérinos , des
groupes d’ animaux plus résistants aux
nématodes.
• L héritablilité faible (0.2 -0.4)
COMPLEXITE DE LA
RESISTANCE PARASITAIRE
• 1.Complexité phénotypique:
caractères physiologiques et statut
parasitaire de l’animal impliqués dans la
résistance
REPONSE IMMUNITAIRE
• Type
-humorale: reconnaissance des antigènes
parasitaires
-cellulaire: destruction des nématodes
• Autres mécanismes:
-augmentation du péristaltisme intestinal
-entrapement muqueux
-…
REPONSE IMMUNITAIRE
• Infection d’un organisme naïf:
 la larve va jusqu’au tissu cible
 augmentation du recrutement des
lymphocytes B et T, éosinophiles.
 délai avant l’expulsion des vers.
• Infection d’un organisme déjà exposé:
 réponse immédiate (cellules mémoires)
 la larve n’atteint pas le tissu
 expulsion sans grande modification de la
formule cellulaire
REPONSE IMMUNITAIRE
Selon Windon et al., ces 2 types de réponse
seraient contrôlés par un mécanisme
génétique identique…
Autre niveau de complexité: les symptômes
peuvent être caractéristiques de certains
nématodes. ex: anémie associée à
H.contortus
 Les QTL (Quantitative Traits Loci)
varient en fonction de l’espèce
COMPLEXITE DE LA
RESISTANCE PARASITAIRE
• 2. Complexité analytique
Standardisation du niveau d’exposition
difficile
variabilité des résultats.
COMPLEXITE DE LA
RESISTANCE PARASITAIRE
• Les négatifs:
– - les vrais négatifs: soit les animaux infectés ont
éliminé l’infection par une réponse immunitaire active.
Soit le pic d’infestation n’est pas détecté à cause d’un
mauvais timing.
– -les faux négatifs: soit les œufs ne sont pas
détectables, soit le mouton n’a pas ingéré les larves
lors de l’infestation expérimentale.
–  LE CHALLENGE EST DE DIMINUER LES FAUX
NEGATIFS
• Plusieurs modèles analytiques ont été
expérimentés. On retiendra le modèle à 2
parties
QTL POUR LA RESISTANCE
PARASITAIRE DES MOUTONS
• Intervention de plusieurs gènes dans la
résistance, mais la localisation chromosomique
varie en fonction de l’espèce.
• LOD dans une population: permet d’évaluer la
liaison entre les gènes, donc le degré de
recombinaison possible.
• Il existe une grande variabilité des résultats en
fonction des protocoles expérimentaux
DISCUSSION
Paramètres des résistances difficilement
mesurables
Difficulté d’une mise en place d’un
programme de sélection
L’avancée de la génomique permettra
d’identifier les changements génétiques
influençant les mécanismes de résistance.
DISCUSSION
Cette sélection présente tout de même des
limites
-économiques
-d’efficacité (adaptation des vers)
-technologiques
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