Correction devoir commun

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1er février 2011
CORRECTION DEVOIR COMMUN
i/Le nouveau venu
questions
LES CLASSES GRAMMATICALES =
identité du mot

La nature d’un mot, c’est son « identité » grammaticale, le nom de la famille à laquelle il appartient. On
peut trouver cette information dans le dictionnaire sous forme d’abréviation.


Les mots variables


Les noms

Il désigne une chose, un être, ou une abstraction.

Variable en genre et en nombre.


Les déterminants

Il introduit un nom et le détermine en genre et en nombre.

Variable en genre et en nombre, parfois en personne.


Les verbes

Il exprime une action ou un état .

Variable en personne, en nombre, en temps et en mode.
Les adjectifs qualificatifs

Il exprime une caractéristique, il précise un nom avec lequel il s’accorde .

Variable en genre et en nombre.


Les pronoms
Il remplace un nom , il reprend un nom (ou un groupe) déjà énoncé, ou bien il renvoie à un être ou une chose (dans
la situation d’énonciation).
LES CLASSES GRAMMATICALES


Les mots invariables



Les adverbes
Il modifie le sens d’un verbe, d’un adjectif ou d’un autre adverbe



Les prépositions
Elle introduit un mot ou un groupe



Les conjonctions de coordination
Elle relie deux mots ou deux groupes



Les conjonctions de subordination
Elle introduit une proposition subordonnée



Les interjections
Elle reproduit une exclamation, exprimant un sentiment ou un ordre, elle constitue à elle seule un énoncé .



Les onomatopées
Petit mot reproduisant un bruit
1-quelle est la classe
grammaticale de « quelqu’un »?

Le PRONOM = C'est un représentant. Il a pour rôle de REMPLACER UN NOM ou un groupe
nominal. Il rappelle, annonce ou représente un être impliqué dans la communication. Le mot
"pronom" vient du latin "pro nomen" qui signifie "à la place du nom".


pronom personnel : je, me, moi, tu, te, toi, il, elle, le, la, lui, en, y ; nous, vous, ils, elles, les, eux, leur ;
pronoms personnels réfléchis : me, te, se, soi, nous, vous.
pronom démonstratif : celui-ci, ceux ...

pronom possessif : les miens, le nôtre, le leur, la leur, les leurs ...

pronom relatif : qui, que, quoi, dont, où, lequel, duquel, auquel ...
Ex. : Ce qui t'arrive est incroyable. Ce que tu fais est malhonnête. La ville où j'habite…
pronom interrogatif : (direct) qui ? que ? … quoi ? (indirect) ...ce qui, ce que.
Ex.: Qui est là ? Que viens-tu faire ? De quoi parles-tu ? Dis moi ce qui t'arrive, ce que tu fais.



pronom indéfini : quelqu'un, tout, chacun, on, un autre, l'autre, d'autres, rien, ne … rien …

pronom numéral : (quantité précise) Un, deux …Dix sont reçus ; (rang) Le premier est arrivé.
2-temps des verbes soulignés
 « s’ouvrit », « descendit », « traversa », « se présenta » sont
au passé simple de l’indicatif.
 Les valeurs du passé simple

 Il présente des actions achevées, limitées dans le temps, se
déroulant à un moment précis du passé. Ce moment est souvent
signalé par un connecteur temporel (alors, tout à coup, un jour,
etc.)

 Il sert donc notamment :
 A indiquer les actions de premier plan qui font progresser le récit
 A exprimer des actions successives qui font progresser le récit.
3- type de phrase






Les quatre types de phrases
Il existe quatre types de phrases qui peuvent s'utiliser à la forme
affirmative et négative.
- La phrase déclarative : elle transmet une information et se termine
par un point « . ».
Exemple: J'aime les îles.
- La phrase interrogative : elle permet de poser une question et se
termine par un point d'interrogation « ? ».
Exemple : Aimes-tu les îles ?
- La phrase injonctive : elle exprime un ordre, une interdiction, un
conseil et se termine par un point ou un point d'exclamation.
Exemple : Aime les îles.
- La phrase exclamative : elle traduit les sentiments ou les émotions
de celui qui s'exprime, et se termine par un point d'exclamation « ! ».
Exemple : Tu aimes les îles !
Et les formes…









2. Les trois formes de phrases
Il existe trois formes de phrases.
- La forme affirmative et la forme négative :
Une phrase est soit à la forme affirmative soit à la forme négative.
La phrase est à la forme négative quand la négation porte sur le verbe de la proposition
principale.
 Exemple : Je ne dis pas que j'appréçie (phrase négative)
Je dis que je n'apprécie pas, (phrase affirmative)
- La forme emphatique :
L'emphase est une façon de mettre en relief certains mots, d'exagérer leur importance dans la
phrase.
L'emphase peut s'exprimer par :
-l'intonation :
 Exemple : C'est Ab-solument in-cro-yable !
-la reprise par un pronom personnel placé entre virgules :
 Exemple : François,lui, préfère le ski.
-le déplacement de mots ou de groupes de mots, avec reprise par un pronom :
 Exemple : Ce que tu me dis, je ne peux pas le croire.
-l'utilisation de présentatifs (c'est...qui, ce sont... qui, etc.) :
 Exemple : C'est Robinson qui a vécu sur une île déserte.
4- Caractérisez l’arrivée de ce
personnage
 L’arrivée du personnage est inattendue et
surprenante.
 Les personnages ont « le cœur battant », ne
savent pas qui « descend les escaliers »
comme le soulignent le pronom indéfini
« quelqu’un » et la phrase interrogative « C’est
toi Augustin ? » qui retardent le dévoilement
de l’identité du personnage.
5-le portrait du personnage
 a/ relevez les éléments qui construisent un
portrait :
 « grand garçon »l.6, « chapeau de feutre »l.7,
« blouse noire »l.8, « souriait »l.9, « face
anguleuse », « nez droit » et « lèvre
duvetée »l.16.
 b/relevez les verbes de perception qui
renvoient à la perception du narrateur
 Perception = Verbe qui désigne une opération
des sens (ici la vue)
 « ne vis d’abord» l.6, « pus distinguer »l.9, « il
m’aperçut » ( a été compté juste bien que ce
verbe renvoie à Augustin) et « regardais »l.16.
5-c/Avez-vous une représentation
complète et précise du personnage?
 La représentation du personnage n’est ni précise
ni complète car dans un premier temps cette
« apparition » se fait « dans l’entrée obscure » et
dans une sorte de pénombre (« nuit tombante »
l. 7, « obscurité » l. 15, « fin du jour » l.16).
 Ainsi, la vision du narrateur-personnage est-elle
entravée par ce manque de lumière comme le
souligne la restriction « je ne vis d’abord de
lui…que » et le verbe « distinguer » qui manifeste
un effort d'attention dans cette absence de jour.
 De plus, les notations descriptives sont éparses
et ne donnent qu’une vision approximative du
personnage, son allure générale : « grand garçon
de dix-sept ans environ », quelques éléments
concernant sa tenue vestimentaire et son profil
« face anguleuse… ».
 En somme, cette description rend compte d’un
point de vue interne et le lecteur découvre donc
ce personnage à travers les yeux de François,
dans une certaine pénombre, ce qui ne permet
pas d’en avoir une représentation précise.
II/ François et Augustin
6- A qui s’adresse immédiatement le
personnage ? Qui est le locuteur?
 a/L. 12 « Viens-tu dans la cour ? »
 Augustin s’adresse immédiatement à
François.
 l.10 « il m’aperçut… »
 b/ locuteur = personne qui parle (<loquor,
locutus sum « je parle »→loquace,
interlocuteur )
 C’est Augustin qui s’adresse ici à François :
« dit-il », le pronom renvoie bien au
personnage et non au narrateur.
7- l.27 à 32
Attention à ne considérer que le passage
qui est délimité « Il me montra…arrière »
 Le pronom sujet commun à tous les verbes
conjugués au passé simple : « il me montra »
l.27, « il planta » l.29, « il mit le feu » l.31, « il
m’entraîna » l.32, est IL.
 Tous ces verbes évoquent les actions
d’Augustin et ses prises d’initiatives→ ce
personnage est dans l’action puisqu’il est
sujet des verbes d’actions de premier plan qui
font avancer le récit.
8- l.31 à 32
 Identifier la classe grammaticale et la
fonction de : « me prenant », « m’entraîna »

Prenant moi /entraîna moi
 → il s’agit donc d’un pronom personnel 1ère
personne du singulier
 Prenant moi /entraîna moi
 (réponse à la question qui ou quoi et
complétant un verbe transitif: C.O.D !)
9- En vous appuyant sur vos réponses
précédentes, que pouvez-vous dire des relations
entretenues par les deux personnages ?
 Il faut donc reprendre ce qui a été dit aux
questions 6 :
 c’est Augustin qui parle et qui convie François




dans la cour
Question 7 :
C’est Augustin qui agit, placé en position sujet
Question 8:
Quant à François il est en position COD et n’est
pas « acteur » dans le déroulement de l’action
DONC
 Les relations entretenues semblent être de
l’ordre dominant-dominé puisque c’est Augustin
qui prend les initiatives tandis que François reste
dans la passivité et se contente de suivre et
d’observer son nouveau camarade.
 Pour ce qui est d’une relation d’amitié, elle n’est
pas encore établie, on pouvait en revanche parler
de complicité, de connivence voire de fascination
pour ceux qui ont lu le roman…
III/ La lueur magique
10-Synonyme de
« formellement »
 Adverbe construit sur l’adjectif « formel »=
 qui est énoncé de façon déterminée, claire, sans
équivoque
 Synonymes possibles:
 absolument, catégoriquement, certainement,
clairement, expressément, franchement,
littéralement, nettement, officiellement,
précisément, radicalement, rigoureusement, sans
équivoque.
(source: CRISCO)
 Complètement ou totalement n’indiquent pas
suffisamment le caractère absolu de l’interdiction.
11- l.29 à 38
 A- Le champ lexical est celui du feu (d’artifice) ou
de la lumière
 B- les quatre mots ou expression qui s’y
rapportent sont : « allumettes »l.30, « feu » ,
« mèche » l.31, « gerbes d’étoiles rouges et
blanches »l.35.
 C- les verbes de perception du passage sont
« vit » et « put m’apercevoir »
 D- dont le sujet est « ma mère » et « elle » qui
reprend ce nom soit la mère du narrateur.
12- l.36 à 38
 A- « dressé », « tenant », « ne bronchant pas »
se rapportent au terme « m’apercevoir » l.36
qui désigne François, le narrateur.
 B- L’attitude de François montre encore une
fois sa passivité mais surtout sa complicité
naissante avec Augustin, par le geste d’amitié
« tenant par la main » et l’assentiment tacite
de ce dernier dans l’acte
« formellement interdit » que vient
d’accomplir Augustin en sa présence.
13- Expliquez en quoi cet
épisode est magique.
 Dans un premier temps, cet épisode constitue un
moment important du récit puisqu’il s’agit de la
première rencontre entre François et le personnage
principal du roman éponyme Le Grand Meaulnes.
 Par ailleurs, cette rencontre est auréolée de mystère
puisque l’identité du personnage est retardée
(« quelqu’un »), et qu’elle provoque une certaine
inquiétude (« le cœur battant »).
 S’ajoute le décor obscur, dans « la fin du jour » qui
participe à cette atmosphère mystérieuse mais aussi
magique en ne dévoilant que peu de précision sur ce
personnage.
 Dans un second temps, la magie vient aussi
des prises d’initiatives d’Augustin, qui brave
les interdits en associant François à son
forfait et qui assiste, témoin consentant, à la
mise à feu des fusées.
 Ainsi, la magie proprement dite provient-elle
des « deux gerbes d’étoiles rouges et
blanches » qui produisent une « lueur
magique » dans la nuit, scellant ainsi l’union
amicale des deux garçons.
Réécriture
Lisez correctement l’énoncé
 Réécrivez le passage suivant, de « Je pus
distinguer » (ligne 9) à « que l’obscurité
envahissait déjà » (ligne 15) en remplaçant les
passés simples par des passés composés.
 C’est-à-dire que les verbes qui n’étaient pas
conjugués à ce temps ne devaient pas être
modifiés !
 Ce qui inclut également que lorsque vous
recopiez, vous ne devez pas faire de fautes
d’orthographe !
Transformation : que changer
?
 « Je pus distinguer aussi qu’il souriait (imparfait).
 Il m’aperçut, et, avant que personne eût pu (plusque-parfait du subjonctif) lui demander une
explication:
 « Viens-tu (présent) dans la cour ? », dit-il.
 J’hésitai une seconde. Puis comme Millie ne me
retenait (imparfait) pas, je pris ma casquette et
j’allai vers lui. Nous sortîmes par la porte de la
cuisine et nous allâmes au préau que l’obscurité
envahissait (imparfait) déjà. »
Au passé composé :
 « j’ai pu distinguer aussi qu’il souriait (imparfait).
 Il m’a aperçu, et, avant que personne eût pu
(plus-que-parfait du subjonctif) lui demander une
explication:
 « Viens-tu (présent) dans la cour ? », a-t-il dit.
 J’ai hésité une seconde. Puis comme Millie ne me
retenait (imparfait) pas, j’ai pris ma casquette et
je suis allé vers lui. Nous sommes sortis par la
porte de la cuisine et nous sommes allés au
préau que l’obscurité envahissait (imparfait)
déjà. »
Dictée
En pièce jointe
rédaction
2ème partie
sujet
 Le lendemain, la mère d'Augustin revient sur l’épisode de la veille
et donne à Meaulnes la punition suivante :
 "Rédigez une lettre dans laquelle vous raconterez ce que vous
avez fait hier soir. Vous donnerez les raisons de votre conduite et
vous excuserez en expliquant pourquoi celle-ci n'est pas
admissible." Imaginez la punition rendue par Meaulnes.


Votre devoir
- se présentera sous la forme d'un lettre adressée à Madame Seurel
(nom de la mère de François)
- sera rédigé à la première personne : le narrateur devra faire part
de ses sentiments
- comportera un/des passage(s) narratif(s) et descriptif(s)
(concernant le cadre et la situation)
- comportera un/des passage(s) argumentatif(s)
Analyse du sujet
Situation d’énonciation
 L’énonciateur doit être Augustin Meaulnes
 Le destinataire, madame Seurel, la mère de
François
 La forme:
 Une lettre doit comporter
 Une formule d’adresse au destinataire à adapter en
fonction de ce dernier
 Une prise en compte de celui-ci
 Une formule de politesse
 Une signature
Analyse du sujet
les types de discours
 Rédigez une lettre dans laquelle vous
raconterez ce que vous avez fait hier soir.
 →vous deviez donc faire le récit de cet
épisode en changeant le point de vue puisque
vous deviez adopter le point de vue
d’Augustin.
 Ce qui suppose également une certaine part
de subjectivité dans la découverte des fusées
et la décision de les allumer.
L’argumentation
 Vous donnerez les raisons de votre conduite et vous
excuserez en expliquant pourquoi celle-ci n'est pas
admissible.
 Deux thèses en présence :
 les raisons qui ont poussé Meaulnes à agir
 Celles-ci pouvant être floues : j’ai agi sans réfléchir, je ne pensais
pas à mal, je suis de nature impulsive, j’aime braver les interdits
 Ou plus profondes: je n’avais pas envie de venir chez vous et
voulais trouver un moyen de ne pas être accepté
 Les raisons qui font que la conduite était inadmissible:




Fouiller dans un grenier
Prendre des choses sans autorisation
Danger du feu d’artifice, risque d’incendie ou d’accident
Associer François à la bêtise…
Les arguments difficilement
recevables
 Votre fils avait besoin de cela
 Cela encombrait votre grenier, je vous ai
rendu service
 J’ai réfléchi et vous me semblez
sympathiques
 Je n’aurais pas dû (sans expliquer pourquoi)
 J’ai un penchant pour les garçons…
Les bonnes copies
 Sont donc celles qui ont répondu aux
exigences du sujet
 Situation d’énonciation (les erreurs de
destinataires ayant été de notre fait n’ont pas été
sanctionnées, en revanche, ce n’était pas François
qui devait être l’auteur de cette lettre, étant déjà
lui-même le narrateur du récit)
 Types de discours narratif et argumentatif (avec
de vrais arguments)
 Exprimant la subjectivité : description subjective,
expression des sentiments, modalisation
Les erreurs à ne pas refaire et
quelques conseils…
 Répondez à toutes les questions.
 Faites des phrases correctes pour y répondre.
 N’oubliez pas les guillemets lorsque vous
citez (avec les lignes c’est encore mieux)
 Lisez attentivement les questions pour y
répondre :
 justifiez lorsque cela est spécifié
 Appuyez-vous sur vos réponses précédentes
 Appuyez-vous sur le texte !
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