
SAISON 2012-2013                                               Invitation
Les amis de la Librairie Diderot proposent:
Une rencontre avec Bernard FRIOT,
Professeur émérite de sociologie 
À l'Université Paris Ouest Nanterre
Autour de son livre :
 « L’ENJEU DU SALAIRE » 
 
Le vendredi 18 janvier 2013 
 18h30
Salle du syndicat CGT des cheminots "El toro loco"
15 rue Benoît Malon, à Nîmes
 
 L’enjeu du salaire, tremplin pour 
sortir du capitalisme ?
 
Bernard  Friot  est  un  sociologue  et  économiste 
français.  Il  anime  l'Institut  européen  du  salariat  et 
l'association d'éducation populaire Réseau Salariat. 
Ses recherches portent sur la sociologie du salariat 
et  la  comparaison  des  systèmes  de  protection 
sociale en Europe. Ses travaux ont également porté 
sur  les  retraites  allant  à  l'encontre  des  réformes 
proposées par le gouvernement en 2010.
 La  crise  actuelle  est  économique,  sociale  et 
environnementale mais aussi politique. L’avenir est 
incertain  et  le  sentiment  d’impuissance  domine ! 
Dans  ce  contexte  est-il  possible  de  faire  émerger 
des revendications offensives et non pas seulement 
défensives,  des  revendications  qui  permettent 
d’ouvrir  le  champ  des  possibles  et  de  penser  un 
autre avenir ?
Pour Bernard Friot, il y a dans le salaire socialisé 
quelque  chose  de  révolutionnaire,  un  «déjà-là 
émancipateur»  qui  peut  servir  de  point  d’appui  au 
dépassement du capitalisme. 
Finalement c’est la définition même du Travail dans 
la société capitaliste que Bernard Friot nous invite à 
remettre en cause.
- d
 
Initiative  en  partenariat  avec  la  Librairie 
Diderot
2 rue Emile Jamais, 30900 Nîmes
TEL/ 04 66 67 96 03
Association des Amis de la librairie Diderot
L’enjeu du salaire, c’est la disparition 
du  marché  du  travail,  et  donc  du 
chantage  à  l’emploi,  ainsi  que  la 
suppression  du  crédit  lucratif, 
et  donc  du  chantage  à  la  dette. 
Ce  n’est  ni  d’une  réforme  fiscale 
ni  d’une  plus  grande  régulation 
étatique  que  nous  avons  besoin, 
mais  de  plus  de  pouvoir  populaire 
sur l’économie et sur le travail.