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4. Précautions diverses.
On veillera à la bonne propreté du circuit imprimé, quitte à le nettoyer avec un pinceau
trempé dans l’alcool. Pour la tester, on s’assurera que la tension d’offset reste la même
ou n’est pas significativement différente sur les diverses positions, en particulier celle de
10 mégohms.
Fig.3
Le Microdensitomètre tel qu’en lui-même.
Les résistances ont été triées dans des
lots à 5%, mais l’utilisation de
résistances à couche métallique <1%
constituera un plus en termes de
stabilité. Il n’est pas obligatoire
d’utiliser les valeurs mentionnées, il
suffit qu’elles soient toutes dans un
rapport dix et appariées à mieux que
1%, ce qui n’est pas une performance
puisque que l’on y arrive avec des lots
de résistances à 5%. Pour la source
lumineuse, on choisira la lumière du
jour ou celle d’une ampoule halogène
en évitant celle des néons, laquelle est
pulsée à 100 hertz et pourrait saturer
les deux amplificateurs.
La mise sous tension se fait par un poussoir, ce qui évite d’oublier d’éteindre l’appareil.
Un galvanomètre de sensibilité 1 mA est ici idéal. Celui de l’appareil a été récupéré sur
un spectrophotomètre acheté d’occasion sur un site d’enchères. Il dispose d’une double
graduation, linéaire et logarithmique, ce qui est bien pratique, les atténuations
s’ajoutant en logarithmes.
Une contrainte importante est de veiller à l’étanchéité à la lumière de la boîte si on ne
veut pas introduire un offset sur la gamme la plus sensible. Dans le noir complet, avec
le potentiomètre -qui est en série avec l’indicateur- situé au minimum de sa valeur, sur
la gamme la plus sensible (10 MΩ & 10
-5
), la déviation de l’indicateur ne représente
que 2% de la déviation totale. Un autre aspect important est la stabilité de la source
lumineuse. Une lampe à filament voit son flux varier comme la puissance 3,3 du delta
de tension d’alimentation:
3,3
2
1
2
1
=V
V
φ
φ
;
Une variation de seulement ±2% entraînera une variation de ±6,6% sur le flux, ce qui
est rédhibitoire et imposera l’utilisation d’un alimentation stabilisée. L’idéal sera de
récupérer le système optique d’un projecteur de diapositives alimenté par un bon vieux
régulateur à fer saturé tel qu’utilisé voilà longtemps pour les téléviseurs ou évidemment,
une alimentation continue stabilisée. En outre, on ne se privera pas d’utiliser le filtre
coupe IR généralement inclus afin de ne pas chauffer les diapositives. Egalement, on
pourra créer une fente à la place de celle-ci, en sorte que seul soit fortement illuminée la
fente de mesure du densitomètre. Quant aux lampes à « économie d’énergie », si elles
sont moins tributaires du secteur, il faudra attendre quelques minutes pour que le flux
lumineux se stabilise, sans exclure évidemment, de petites fluctuations.