décompressions de l’air). Le marteau recevant ces pressions et dépressions répétitives
transmet le message à l'enclume immédiatement située à côté de lui, qui à son tour le
transmet à l'étrier, qui lui-même le transmet à l'oreille interne. L'onde arrive ensuite au
niveau de la cochlée (forme en coquille d'escargot) faisant partie de l'oreille interne. À ce
niveau, les ondes sonores vont être transformées en influx nerveux par les cellules de
l’organe de Corti, influx qui sont captées par le nerf auditif, puis transmises au cerveau qui
les décode. C'est à ce niveau que le son est transformé, perceptible, et entendu comme
une voix, une musique, etc...
La trompe d'Eustache (reliant l'oreille moyenne à la partie supérieure de la gorge ou
rhinopharynx) permet à la pression qui s'exerce dans l'oreille moyenne d'être la même que
la pression atmosphérique extérieure à l'oreille.
2- Equilibre
L'oreille interne ou labyrinthe contient les organes qui donnent le sens de
l'équilibre, coordonnent les mouvements de la tête et des yeux et les ajustements de la
posture du corps. Les récepteurs de l’équilibre ou récepteurs vestibulaires, au coeur des
problèmes de vertiges, informent en permanence le cerveau sur la position exacte de la
tête et sur ses déplacements.
Les canaux semi-circulaires sont des compartiments de l'oreille interne remplis de
liquide et contenant de minuscules cils sensoriels. À la suite d'un mouvement de la tête, le
déplacement du liquide est capté par des mécanorécepteurs, provoquant un influx
nerveux. Grâce à ce mécanisme, le cerveau est informé des moindres changements de
position de la tête. Les trois canaux semi-circulaires, positionnés à 90 degrés les uns par
rapport aux autres, permettent de maintenir l'équilibre du corps pendant les mouvements.
La cochlée, quant à elle, maintient l'équilibre quand l'individu est immobile.
Les mécanorécepteurs sont les récepteurs labyrinthiques ampullaires et
maculaires :
• les récepteurs ampullaires sont munis de cils sensibles aux déplacements de la
lymphe dans les canaux semi-circulaires. Ce sont des détecteurs d'accélération
angulaire (rotation).
• les récepteurs maculaires sont munis de cils sollicités par les otolithes. Sous
l'influence de la pesanteur, les otolithes se déposent sur les cils et pèsent sur eux
en fonction de la position de la tête dans l'espace. Ce sont des détecteurs
d'accélération linéaire et centrifuges.