Université de la Méditerranée
Faculté de Médecine de la Timone
2010/2011
L’infirmier face à la
douleur en dialyse
GOMEZ Marcos-Infirmier D.E
DIPLÔME INTER-UNIVERSITAIRE
Formation de personnels de santé à la prise en charge de la douleur
Pr J.C PERAGUT Dr P. ROUSSEL
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REMERCIEMENTS
Je tiens à remercier :
Mme Abbate Colette, grande artiste, qui m’a donnée l’autorisation de me servir de son
œuvre pour illustrer mon mémoire. Merci infiniment !!
Mme Luminy Michelle, qui au-delà de son professionnalisme, m’a été d’un grand secours
avec sa gentillesse et sa disponibilité.
Mon épouse, Nathalie, pour sa patience à mon égard, et son implication durant cet
apprentissage sur la Douleur et la rédaction de ce mémoire.
Mmes Orsini Valérie et Ferrandino Julie ainsi que tous les infirmiers de l’ADPC (Karine,
Areski, Fred, Geneviève, Nathalie, Marie-Christine, Jean-Pierre, Régine, Julien, Sabine,
Guy et Antoine) sans qui, je n’aurai jamais pu élaborer ce mémoire.
Merci mille fois !!
2
PREAMBULE
Très tôt, au-delà de la banale chute de vélo, de l’empoignade dans la cour d’école, j’ai été
confronté à la douleur induite par le soin. Quoi de plus contradictoire que de traiter la
douleur en générant une autre douleur !! Et pourtant !
J’ai subi des séries d’injection en intramusculaire pendant des années pour traiter ce que
l’on appelait, à l’époque, « une bronchite asthmatiforme ». Le bonbon qui venait
récompenser ma docilité et mon courage de petit garçon durant l’injection n’a jamais eu
le goût amer qu’ont eu mes échecs, plus tard, en tant que soignant. Malgré tout ce qui
peut se lire en matière de psychologie, cette friandise me permettait chaque fois, en
compagnie de ma mère, de pouvoir gravir les escaliers de cette villa cossue, de m’allonger
sur ce divan au velours rouge, d’attendre une fesse exposée que l’infirmière vienne me
faire l’injection et de serrer les dents durant tout le temps que durait cette dernière. Si ce
bonbon n’a jamais diminué l’intensité de la douleur, qu’il n’a jamais rendu cette dernière
plus acceptable, il m’a permis, à moi, enfant, de poursuivre une thérapie. Aujourd’hui,
quand je mange des friandises, je tiens à vous rassurer, lecteurs, je n’éprouve pas de
douleur dans mes fesses mais un sentiment de gratitude pour cette infirmière qui tentait
comme elle le pouvait de me rendre ces instants moins « douloureux ».
Elle s’appelait Mme Carles et c’est à cette « vieille dame », aujourd’hui décédée, que je
dédie ce mémoire.
3
SOMMAIRE
Présentation………………………………………………………………………………………………………………………………...
1. Mes motivations………………………………………………………………………………………………………
2. Généralités……………………………………………………………………………………………………………….……
3. Mes constats au sein de l’ADPC……………………………………………………………………………..…
4. Organisation de l’audit…………………………………………………………………………………………………
Analyse des informations collectées……………………………………………………………………………………
1. La population infirmière……………………………………………………………………………………………...
2. Les infirmiers face à la douleur………………………………………………………………………….……...
3. Les infirmiers et leurs connaissances concernant la douleur………………………………...
4. Les infirmiers et la formation sur la douleur……………………………………………………………...
5. Les infirmiers et l’évaluation de la douleur……………………………………………………...
6. Les infirmiers et la traçabilité de la douleur……………………………………………………...
7. Les infirmiers et l’échelle unidimensionnelle « EVA »……………………………………...
8. Les infirmiers et l’EMLA…………………………………………………………………………………...
9. Les infirmiers et la procédure Anti-Douleur……………………………………………………………...
10. Les conclusions……………………………………………………………………………………………………………...
Propositions…………………………………………………………………………………………………………………………….….
Conclusion…………………………………………………………………………………………………………………………………….
Bibliographie……………………………………………………………………………………………………………………………....
Annexes………………………………………………………………………………………………………………………………
Résumé………………………………………………………………………………………………………………………..……………..
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PRESENTATION
1. Mes Motivations :
J’ai obtenu mon diplôme d’infirmier en 1992. Durant ma formation, je n’ai pas bénéficié
de « module » ou de cours concernant la douleur. Même si nos formateurs ou certains
intervenants l’abordaient, rien de bien précis n’en émanait.
Fort de cette formation, je me suis retrouvé en service et il a fallu, alors, faire face ! Faire
face avec son bagage éducatif, son passif, sa personnalité, ses préjugés, son propre vécu
quant à la douleur. Et là, et bien, on est à la « foire à la bidouille » !!
Aussi, comme je l’ai déjà mentionné, précédemment, j’ai vécu beaucoup de frustrations.
Le sentiment même, d’être un usurpateur, m’a habité, lorsqu’à l’issue d’une série d’anti-
inflammatoire en injectable, j’ai quitté le monsieur toujours aussi algique qu’au premier
jour des soins.
Et si l’on regarde ou l’on questionne autour de soi, ses collègues, et bien, le constat est
terrible. Entre ceux qui vont « se protéger » derrière la fonction et ceux qui vont
minimiser pour être moins « impactés » par la douleur de l’autre, j’ai pu assister à une
grande variabilité d’attitudes face à la douleur. Le bilan quant à notre efficacité me
semble plutôt contrasté voir médiocre.
Ensuite, je me suis retrouvé habité par « Dame Douleur » et elle n’a pas été en reste.
Deux accidents de moto m’ont amené à me retrouver de « l’autre coté », c'est-à-dire,
celui des patients. Et là, même constat que précédemment ! Ma douleur n’a jamais été
évaluée, écoutée, identifiée. Sortit de ces deux « expériences sensorielles et
émotionnelles fortement désagréables », je me suis remis en question et me suis mis en
quête d’un cursus pouvant m’aider à mieux l’appréhender pour mieux l’affronter.
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