« De ce point de vue, elle s’oppose
directement au caractère expansif de l’élan
personnel.
Dans la douleur, nous ne nous extériorisons
pas, nous ne laissons pas de marques sur
le monde extérieur, tout au contraire, nous
la supportons, nous la laissons venir avec
toute sa fougue qui nous fait souffrir.
La douleur sensorielle est donc une attitude
par rapport au milieu ambiant.
Passagère, instantanée même, par sa
nature, elle s’installe et devient durable là
où elle n’est pas contrebalancée par
l’élément antagonique, l’élan personnel »
Eugène Minkowski