la recherche la recherche - Université Catholique de Lyon

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LA RECHERCHE
LA RECHERCHE
 Doctorat
Des projets de thèse peuvent être envisagés sous la direction de Jean-Marie Gueullette,
dans le cadre du laboratoire « Santé, individu, société » EAM 4128, Equipe
d’Accueil interuniversitaire et interdisciplinaire de l’Université de Lyon.
 Séminaire permanent du CIE
Dans le cadre du projet de recherche Le réinvestissement contemporain de la
nature : un prisme pour interroger les représentations de la santé, de la
relation, et de la subjectivité, l’équipe du CIE travaille avec quelques chercheurs
invités tout au long de l’année. Les réunions régulières (le mercredi après-midi) portent
sur les travaux de membres de l’équipe, sur des textes de référence lus ensemble.
Elles permettent aussi parfois de travailler avec un chercheur de passage, en particulier
à l’occasion des conférences et des journées d’études du CIE.
Des professionnels, ou des doctorants peuvent demander leur admission à ce séminaire
en prenant contact avec le directeur du CIE.
Séminaire de Master
Le sens de la peine
(en Faculté de Philosophie)
JEUDI DE 8h00 À 11h00, 2ÈME SEMESTRE
28 JANVIER • 11, 18 FÉVRIER • 3, 17, 31 MARS • 28 AVRIL • 12 MAI 2016
Avec Yan PLANTIER et Emmanuel d’HOMBRES, philosophe
Tantôt soutenue comme une évidence pratique et tantôt dénoncée comme un
scandale éthique, la sanction pénale est un véritable foyer d’interrogations
philosophiques. Depuis la réflexion sur les éléments de légitimation d’un « droit
de punir » jusqu’à l’analyse des conditions d’effectuation nécessaires à toute
peine qui viserait un travail du sens ; depuis l’étude des diverses significations
assignées à la sanction pénale et à son prononcé, jusqu’à la méditation sur
le mal et sur la responsabilité, en passant par l’attention critique portée aux
différentes anthropologies qui sous-tendent les sciences de la criminalité et les
propositions de réponses sociales, la philosophie est sommée de s’emparer des
multiples enjeux de la pénalité.
Les huit séances prévues permettront de croiser les discours et les disciplines
(philosophie, droit, criminologie, psychanalyse) qui participent à la réflexion sur
cette multi-dimensionnalité du « sens de la peine », mais aussi de rencontrer et
de questionner quelques praticiens de l’exercice pénal…
Séminaire de Master
Décrire l’existence humaine : de la philosophie à l’anthropologie
existentiale
(en Faculté de Philosophie)
LUNDI DE 13h00 À 16h00, 2ÈME SEMESTRE
25 JANVIER • 8, 29 FÉVRIER • 14 MARS • 4, 25 AVRIL • 2, 9 MAI 2016
Avec Emmanuel d’HOMBRES, philosophe, et Laurent DENIZEAU
Ce séminaire propose d’interroger la place de l’existence, en sciences humaines en
général et en anthropologie en particulier, souvent délaissée au profit des notions
comme celles de relation sociale et de représentation culturelle. Au point que
l’existence humaine résonne davantage comme un questionnement philosophique
plutôt qu’anthropologique. Ce séminaire souhaite explorer l’apport que peut constituer
l’existentialisme philosophique et une anthropologie de la présence pour la fondation
d’une anthropologie existentiale. L’anthropologie existentiale ne se circonscrit pas
à une anthropologie philosophique, suite à sa perspective de fonder son approche
de la question de l’existence sur une démarche empirique, conformément à une
méthodologie qui l’apparente sur ce point aux sciences sociales. Il s’agit en effet
en premier lieu d’observer et de décrire l’existence humaine, la manière proprement
humaine d’être au monde. D’un autre côté, l’anthropologie existentiale ne se limite
pas non plus à une anthropologie sociale et culturelle promouvant une approche dans
laquelle l’homme se trouve absorbé dans des logiques systémiques, où la singularité
d’une existence disparaît derrière sa typicalité, c’est-à-dire sa force de représentativité
des logiques sociales ou des univers de représentations à l’œuvre. L’anthropologie
court alors le risque de se confondre avec l’ethnologie ou la sociologie, et de perdre
ainsi sa vocation première : penser l’humain.
Entendu en ce sens, le projet anthropologique croise nécessairement les préoccupations
philosophiques.
Nous essaierons dans ce séminaire d’illustrer pareil croisement, en nous inspirant
notamment des travaux d’Albert Piette, plus particulièrement de la notion de mode
mineur de la réalité. D’abord outil méthodologique de l’anthropologue – ramenant sur
le devant de la scène des détails jugés sans importance et délaissés par l’observateur
(car n’étant pas jugés représentatifs d’une logique culturelle) – le mode mineur est
devenu, au fil de l’œuvre d’Albert Piette, le socle d’une anthropologie alternative
inspirée d’Heidegger, dite anthropologie existentiale, tournée non plus vers les
représentations sociales et culturelles qui conduisent à désincarner et abstraire le vécu
humain, mais vers notre manière spécifiquement humaine d’être au monde.
Validation 7 crédits
Validation 7 crédits
16
Possibilité de validation pour les étudiants
TARIF
145€
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