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PRÉPARATION aux
CERTIFICATS D’OPÉRATEUR
du SERVICE AMATEUR
de CLASSE 2 et 3
Réglementation
et Technique
COURS et EXERCICES
par F6GPX
Juillet 2009
Port de Plaisance
Chemin de l’écluse
F-93330 Neuilly sur Marne
http://f6kgl.f5kff.free.fr/
Radio-Club de la Haute Île
F5KFF
F6KGL
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INTRODUCTION
Ce cours s’adresse essentiellement aux Radio-Clubs dispensant des cours de préparation à l’examen. Il couvre le
programme des examens français des certificats d’opérateur du service amateur de classe 2 et 3. La partie
Réglementation de l’examen ne nécessite aucune connaissance technique préalable. En revanche, pour la partie
technique, les candidats se préparant seul devront avoir quelques connaissances en algèbre et en électricité.
Intro - 1) En France, les classes du certificat d’opérateur
sont : Novice (classe 3), Radiotéléphoniste
(classe 2) et Radiotélégraphiste (classe 1). Seules les classes 1 et 2 sont des équivalents CEPT : les titulaires de
ces certificats d’opérateur peuvent émettre sans formalité particulière dans la plupart des pays européens. Bien
qu’il existe une classe CEPT Novice depuis 2005, le certificat de classe 3 n’a pas d’équivalent CEPT.
Certificat CEPT
Examen Puissances et modes autorisés
Classe 3
(Novice) F0 NON
Réglementation 10 W sur la bande 144-146 MHz - Modes autorisés : CW
(A1A, A2A), AM (A3E), FM (G3E, F3E), BLU (J3E)
Classe 2
(Téléphoniste)
F4 ou F1 OUI
Réglementation + Technique
ou Classe 3 + Technique
Toutes bandes et tous modes sauf en télégraphie auditive
(A1A, A2A, F1A, F2A, J2A) sur les bandes inférieures à
29,7 MHz ; 120 W au dessus de 30 MHz ; 250 W de
28 à 30 MHz ; 500 W en dessous de 28 MHz
Classe 1
(Télégraphiste)
F8 ou F5 OUI Régl.+Technique+Morse ou
Classe 3+Technique+Morse
ou Classe 2 + Morse
Toutes bandes et tous modes avec :
120 W au dessus de 30 MHz ; 250 W de 28 à 30 MHz ;
500 W en dessous de 28 MHz
Intro - 2) Les différentes parties de l'examen
sont indépendantes. Il faut nécessairement réussir l'épreuve de
réglementation pour obtenir un certificat d’opérateur et donc un indicatif d’appel. En revanche, le bénéfice des
parties réussies est conservé pendant un an. Ainsi, un candidat se présentant pour la classe 2 (Réglementation +
Technique) qui ne ussit que la partie Technique n'a à repasser que la Réglementation, la partie Technique lui
étant acquise pour un an. Par contre, le même candidat ayant réussi l'épreuve de Réglementation aura un certificat
d’opérateur de classe 3 (Novice) tant qu'il n'aura pas réussi la partie Technique.
Les différents cas de figures selon les modules acquis lors de l'examen sont :
Classe 3 : Réglementation = indicatif d’appel de type F0 :
Il faut nécessairement obtenir ce module, obligatoire pour toutes les classes de certificat d’opérateur. Une fois
obtenu, cet examen n’a pas à être repassé quand l’opérateur change de classe.
Classe 2 : Réglementation + Technique = indicatif d’appel de type F4 :
- Si la Technique est obtenue mais pas la Réglementation, le candidat repart sans certificat d’opérateur mais
la Technique est conservée pendant un an. Le candidat peut repasser la Réglementation un mois après.
- Si la Réglementation seule est obtenue, un certificat d’opérateur de classe 3 est délivré.
Classe 1 : Réglementation + Technique + CW = indicatif d’appel de type F8 :
- Si les épreuves de Technique et de CW sont réussies mais pas la Réglementation, le certificat d’opérateur
n’est pas délivré mais les deux modules réussis (Technique et Morse) sont conservés pendant un an. Le
candidat peut repasser la Réglementation un mois après.
- Si les épreuves de Réglementation et de CW sont réussies mais pas l’épreuve de Technique, un certificat
d’opérateur de classe 3 est délivré et l’épreuve de CW est conservée pendant un an. Le candidat peut
repasser la partie Technique un mois après l'examen.
- Si les épreuves de Réglementation et de Technique sont réussies mais pas la CW, un certificat d’opérateur
de classe 2 est délivré. Le candidat peut repasser l’épreuve de CW un mois après l'examen.
Toutes les épreuves des différents certificats d’opérateur (Réglementation, Technique et code Morse) se passent
sur micro-ordinateur. Les épreuves de Réglementation et de Technique comporte 20 questions à choix multiples
(une seule réponse possible pour chacune des questions) auxquelles il faut répondre dans le temps imparti. Le
décompte des points est le même pour ces deux épreuves : 3 points pour une bonne réponse, -1 point pour une
réponse fausse, aucun point pour aucune réponse. Pour chacune des deux épreuves, il faut obtenir au moins 30
points (soit une moyenne de 30/60).
Épreuve de Réglementation :
L’épreuve sur "La Réglementation des radiocommunications et les conditions de mise en oeuvre des
installations du service amateur" dure 15 minutes et comporte 20 questions.
ATTENTION : malgré son nom, l’épreuve de « Réglementation » nécessite quelques connaissances de base
en matière de radioélectricité (notions sur brouillages et protections, antennes et lignes de transmission,
gains et affaiblissements). Dans les examens, en moyenne, 30% des questions porte sur cette partie du
programme : ne la négligez pas.
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Épreuve de Technique :
L’épreuve de "Technique portant sur l'électricité et la radioélectricité" dure 30 minutes et comporte 20
questions.
Épreuve de code Morse :
La vitesse de l'épreuve de lecture au son (ou légraphie auditive, nommée CW par les radioamateurs) est de
12 mots/minute (soit 60 caractères/minute ou 720 mots/heure). L'examen porte sur les 26 lettres de
l'alphabet (pas de caractères accentués), les 10 chiffres, les 7 signes de ponctuation suivants : =, +, /, ?,
,(virgule) ,. (point), '(apostrophe) ainsi que les signes VA (Fin de transmission), AS (Attente) et Erreur
(.......).
L'épreuve de télégraphie auditive comporte la lecture de 36 groupes de 5 lettres, chiffres ou signes suivis d'un
texte en clair d'une durée de 3 minutes plus ou moins 5%, soit exactement la longueur de ce paragraphe.
Les candidats devront avoir commis 4 fautes au maximum à chacune des deux parties.
Certains certificats militaires peuvent être convertis afin de dispenser les titulaires de l’épreuve de télégraphie
(annexe 2 de l’arrêté du 21/09/00). Les épreuves de réglementation et de technique restent obligatoires.
Intro - 3) L’examen
Jusqu’en octobre 2008, les épreuves de Réglementation et de Technique se passaient sur un Minitel. Ce système,
mis en fonction en 1985, a été abandonné au profit de micro-ordinateurs fonctionnant dans un environnement
« Web » avec un usage systématique de la souris.
L’ANFR (Agence Nationale des Fréquences), qui organise les examens, propose une présentation du logiciel
utilisé sur son site Internet (voir coordonnées en annexe). La base de données des questions, tant en
réglementation qu’en technique, est réduite (une cinquantaine de questions pour chacune des épreuves) et peu
représentative des difficultés. On ne peut donc pas qualifier cette présentation de logiciel d’entraînement.
Intro - 4) Stratégie pour passer le certificat d’opérateur de classe 2 et 3
Compte tenu du calcul des points lors de l'examen, il faut « assurer » un certain nombre de réponses.
- Si on ne répond qu’à 10 ou 11 questions, aucune faute n’est permise : (10 x 3) –1 = 29 < 30 ;
- Si on répond à 12 questions, une seule faute est possible : (11 x 3) –1 = 32
- Si on répond à 13 questions, deux fautes sont permises : (11 x 3) – 2 = 31
- Si on répond à 14 questions, trois fautes sont autorisées : (11 x 3) – 3 = 30
C’est l’objectif de 13 questions au minimum dont on est certain de la réponse qu’il faut viser. Passez les
questions qui vous semblent difficiles et revenez dessus une fois l’ensemble du questionnaire parcouru. Un clic
sur « Récapitulatif » vous affiche un tableau indiquant les questions auxquelles vous avez répondu.
Il ne faut pas répondre aux questions dont on n’est pas certain de la réponse.
Intro - 5) Modalités pratiques de l’examen
Pour passer l’examen, il n’y a plus d’âge minimum depuis l’arrêté du 21/09/00. Les examens se passent dans
des centres d’examens qui dépendent des SRR (Services Régionaux de Radiocommunication de l’ANFR). Il faut
prendre un rendez-vous en téléphonant au centre d’examen que vous avez choisi. Les coordonnées des centres
d’examen sont dans les annexes du cours. Pour confirmer le rendez-vous, le SRR vous envoie un dossier qu’il
faut lui retourner accompagné d’un chèque (en 2008, taxe d’examen = 30 €, tarif inchangé depuis 1991 et quel
que soit le nombre d’épreuves à passer). Le chèque doit avoir été encaissé pour pouvoir passer l’épreuve. Le
jour de l’examen, pensez à amener vos papiers d’identité ainsi que votre calculette (non programmable) et
un crayon. Le papier brouillon est fourni par le centre d’examen.
Si le candidat a un taux d’invalidité (IPP) supérieur ou égal à 70%, les épreuves sont adaptées à son handicap et
le temps de l’examen est triplé (45 minutes en réglementation, 1h30 en technique). Dans ce cas, l’épreuve peut se
dérouler au domicile du candidat (se renseigner auprès du centre d’examen pour les modalités pratiques).
L’examen du certificat d’opérateur débute par l’épreuve de réglementation puis continue par celle de la
technique. Les résultats de ces deux épreuves ne sont connus qu’à la fin de l’examen : ne vous laissez pas
dérouter par cette particularité et restez concent.
Avant de commencer l’examen, prenez quelques secondes pour noter sur la feuille de brouillon qui vous a été
fournie les principales formules (triangles de la loi d’ohm, rapports de transformation, etc.) et les tables de
conversion (dB, multiples et sous multiples) : elles seront ainsi toujours sous vos yeux.
En cas de problème lors de l’examen (problème matériel ou question litigieuse), prévenez aussitôt le surveillant
qui, seul, peut arrêter le décompte de temps et éventuellement permet de recommencer l’épreuve. Aucune
contestation ne sera recevable après la fin du décompte de temps ou après l’épreuve. En cas de question
litigieuse, notez la référence de la question (en haut à gauche de l’écran). Toutefois, le surveillant vous laisse
rarement sortir de la salle d’examen avec vos notes et brouillons. Le personnel présent sur le lieu de l’examen est
en général disponible et compréhensif.
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L’épreuve de télégraphie est indépendante et dure environ 10 minutes. Avant l’épreuve, un texte d'essai en clair
de 2 à 3 minutes permet de se familiariser avec la tonalité et l'ensemble du matériel. Puis commence l'épreuve de
télégraphie auditive avec ses deux parties de 3 minutes chacune.
A la fin des épreuves, le candidat est informé immédiatement du résultat. En cas de réussite, l’Arcep envoie
rapidement (souvent la semaine suivante) au domicile du candidat le certificat d’opérateur et un dossier de
demande d’indicatif à retourner au CGR (la référence du dossier comporte les 3 lettres de votre futur indicatif).
Le dossier doit être accompagné du règlement de la taxe annuelle (46 € en 2008, tarif inchangé depuis 1991).
L’indicatif d’appel, seul document permettant d’émettre, est signé par l’autorité compétente et est envoyé
au bout d’environ un mois après la réception du dossier par le CGR.
Si vous avez déjà un indicatif d’appel et que l’examen vous a permis de changer de classe d’opérateur, aucune
formalité n’est à remplir : vous recevrez rapidement du CGR votre nouvel indicatif d’appel.
En cas d'échec à l'une des épreuves, le candidat doit attendre un mois avant de repasser l'examen mais il peut se
réinscrire tout de suite (ce que nous conseillons de faire compte tenu du délai d’attente).
Intro - 6) Présentation du cours :
Ce cours se présente en deux parties réparties en sections, chapitres et paragraphes.
La première partie concerne la réglementation et est scindée en deux sections :
- la réglementation proprement dite (ensemble des textes français et internationaux) est subdivisée en 4
chapitres référencés R-1 à R-4
- les connaissances de base de technique sont regroupées dans le chapitre R-5. Les références de ce chapitre,
notées entre parenthèses, sont celles des chapitres consacrés à la technique, objet de la deuxième partie.
Les mots-clés sont en gras souligné. Ces mots-clés permettent de repérer les notions importantes. Les
paragraphes ou les parties de texte en italique ne sont pas au programme de l’examen. Toutefois, des questions
d’examen portant sur ces sujets ont été recensées.
La seconde partie traite de la technique. Cette seconde partie est divisée en trois sections et treize chapitres
numérotés de 0 à 12. Les connaissances à avoir pour passer l’examen se repèrent aux polices de caractères
utilisées. Le texte finissant le programme de l’examen est parfois très vague et sujet à controverse. Quelques
formules sont citées mais pas toutes : lors de l’examen, des questions peuvent être posées sur des formules non
citées explicitement dans le texte. Ainsi, dans le cours, des polices de caractères différentes sont utilisées :
- les formules à connaître sont en gras. Les formules qui ne sont pas en gras ne sont pas à connaître mais
permettent saisir mieux que par des phrases certaines notions et grandeurs.
-
des exemples d’application sont signalés en retrait et présentés dans une police de caractères différente.
- les mots-clés sont en gras souligné. Ces mots-clés permettent de repérer les notions à connaître pour
l’examen.
- les paragraphes ou les parties de texte en italique ne sont pas à apprendre pour l’examen : ce sont des
connaissances supplémentaires qui, à notre opinion, sont hors programme. Les mots-clés de ces parties
sont en italique souligné, les formules en italique gras et
les exemples d’application en Arial italique
.
De plus, en annexe à la fin du cours, les formules à connaître pour la partie technique sont reprises : il faut
connaître et savoir utiliser non seulement ces formules mais aussi leurs variantes. Ainsi, les formules U = R x I et
P = U x I doivent être maîtrisées ainsi que leurs variantes comme I = U / R, I = P / U ou P = U² / R.
A la suite du cours, un recueil de 500 exercices permet de mettre en application les différents sujets abordés dans
le cours dans l'esprit des questions posées le jour de l'examen. Les sujets abordés sont séparés entre la technique
et la réglementation (sauf dans les séries Progression), ce qui permet aux candidats se présentant au certificat
d’opérateur Novice de se préparer. Le recueil d’exercices est composé de trois sections :
- Chapitre par chapitre (21 séries numérotées 1 à 21) ;
- Progression (11 séries numérotées 22 à 32) ;
- Réglementation (9 séries numérotées 33 à 41) et Technique (9 séries numérotées de 42 à 50) ;
A la fin de ce recueil, des calculs en notation ingénieur sont présentés (1 feuille hors série).
En complément de ce fascicule, la page Formation du site du radio-club (http://f6kgl.f5kff.free.fr/page04.html)
met à votre disposition des outils complémentaires. Entre autres, vous trouverez :
- un fichier nommé « Reglementation.pdf » contient les extraits des textes réglementaires français et
internationaux en vigueur. Ce document permet de revenir à la source de l’information. Dans le cadre d’un
radio-club, une seule édition de ce document pour l’ensemble du groupe est suffisante car l’essentiel de
ces textes (ce qui est au programme de l’examen) est repris dans ce cours ;
- une feuille de calcul Excel nommée « formules.xls » s’adresse plus particulièrement aux candidats
travaillant seul la partie Technique. Le premier onglet permet de vérifier les calculs effectués à partir
d’une calculette. Le deuxième onglet convertit en puissance de 10 des valeurs exprimées en multiple ou
sous multiple et inversement ;
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