Thème 1 : La Terre dans l’Univers, la Vie et l’évolution du vivant
Partie 1 : Expression, stabilité et variation du patrimoine génétique
Chapitre 3 : L’expression du patrimoine génétique
TP 6 : Du gène à la protéine (2)
On utilisera le logiciel Anagène.
1) Nous commencerons par afficher les séquences des deux brins de l’ADN, de l’ARNm codant et du
polypeptide qui nous intéressent. Pour cela, sélectionner « fichier », « thèmes d’étude », choisir
« expression de l’information génétique » puis « globine beta », « gène et ARNm codant ». Refaire
l’opération, mais sélectionner « séquence peptidique ».
2) Convertir la séquence d’ARNm codant en polypeptide. Pour cela, sélectionner la ligne « béta ARNm
codant » dans la fenêtre d’affichage. Cliquer ensuite sur « traiter », « convertir les séquences ».
Choisir « peptidique », « traduction simple » et cocher « résultat dans la fenêtre
d’affichage/édition ».
Noter la longueur de la séquence d’ARNm et celle du polypeptide qui résulte de la traduction du
message génétique : pour cela, sélectionnez la séquence qui vous intéresse et cliquer sur l’icône (i)
bleue.
Formuler une première hypothèse sur le nombre de nucléotides qui codent pour un acide aminé.
3) Comparer le polypeptide résultant de cette traduction (« Pro-Bêta ARNm ») avec le polypeptide de
la banque de données (Polypeptide Bêta) et effectuer et effectuer une comparaison simple. Que
constatez-vous ?
4) Fermer la fenêtre de comparaison, dupliquer la séquence d’ARNm : pour cela, sélectionner la
séquence « beta ARNm codant », cliquer sur « édition », « dupliquer la séquence ». Nous allons
modifier cette seconde séquence d’ARNm. Pour cela, il faut la déprotéger (« options » puis
décocher « protéger les données »)
Inverser la séquence : sélectionner la copie « Beta ARNm codant », « édition », « inverser la
séquence ». Elle s’affiche en « i-Beta ARNm codant »
Traduire la séquence « i-Beta ARNm codant » : sélectionner la séquence puis « traiter », « convertir
les séquences », sélectionner « ARN messager » et « peptidique » et désélectionner « résultat dans
la fenêtre d’affichage/édition ». Faire une traduction simple.
Comparer visuellement le polypeptide résultant de cette traduction (« Pro-i-Beta ARNm codant »
obtenu à partir de l’ARNm inversé) à celui de référence de la banque de données (polypeptide beta).
Qu’est-ce que cela montre quant à la lecture du message de l’ARNm ?
Fermer toutes les fenêtres sans quitter le logiciel.
Il existe quatre types de nucléotides différents, qui codent pour 20 acides aminés.
1 nucléotide pour un acide aminé : … combinaisons
2 nucléotides pour un acide aminé : … combinaisons
3 nucléotides pour un acide aminé : … combinaisons
Etant donné qu’il n’y a que 20 acides aminés, quelle remarque pouvez-vous faire ?
Pour répondre à cette remarque, vous allez synthétiser 4 molécules d’ARNm particulières de trois
nucléotides chacune : « fichier », « créer » choisir « ARN ». Entrer les séquences GUU, GUC, GUA,
GUG, puis avec AAU, AAC, AAA, AAG.
Sélectionner les 8 séquences et convertissez les séquences en séquences protéiques : « traiter »,
« convertir les séquences », cocher « ARN messager » et « peptidique », « traduction simple »,
désélectionner « résultat dans la fenêtre affichage/édition ». Quelles conclusions en tirez-vous ?
L’hypothèse d’un codage par triplets est-elle validée ?