Le Mouvement - Édition spéciale SAMU

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Les nouvelles du Mouvement des Centres d’amitié autochtones du Québec
www.rcaaq.info
LE MOUVEMENT
Édition spéciale SAMU
Mars 2015
Stratégie pour les Autochtones
vivant en milieu urbain (SAMU)
Programme de Développement des
capacités communautaires (DCC)
Programme de Partenariats urbains
(PU)
www.rcaaq.info
Projets PU pour 2014-2015
Le Mouvement des Centres
d’amitié autochtones
c’est plus de 60 ans d’histoire…
-117 Centres d’amitié autochtones au
Canada, dont 9 Centres et 1 point de
Nous
services satellite au Québec qui œuvrent
sommes
à améliorer la qualité de vie des citoyens
la plus grande
autochtones vivant dans les villes,
infrastructure
promouvoir nos cultures et favoriser
de services
une co-habitation harmonieuse.
en milieu urbain
-
7 associations provinciales et
pour les
territoriales, dont le Regroupement
citoyens
des Centres d’amitié autochtones
autochtones
(RCAAQ) qui travaillent chacune
au pays.
auprès de leur gouvernement
provincial et des divers partenaires
afin de soutenir les Centres dans la
réalisation de leur mission.
- 1 association nationale, l’Association nationale
des Centres d’amitié (ANCA) qui représente
les intérêts collectifs du Mouvement au niveau
fédéral.
Le RCAAQ et l’Assemblée des Premières
Nations du Québec et du Labrador (APNQL)
ont signé une entente de relations en 2005 qui
officialise leurs liens et reconnaît le RCAAQ
comme un interlocuteur privilégié sur les
questions autochtones urbaines.
Les Centres d’amitié autochtones contribuent à
la vitalité des villes :
-
en permettant des emplois durables et de
qualité à plus de 175 personnes au Québec;
- en mobilisant une centaine de bénévoles au sein
de conseils d’administration et pour la tenue de
diverses activités et évènements;
-
en offrant une vitrine sur les cultures
autochtones;
- en proposant des carrefours de célébrations et
d’évènements.
Le réseau des Centres d’amitié autochtones
du Québec offrent un continuum de plus de
40 services : petite enfance, jeunesse, santé et
services sociaux, éducation, formation, emploi
et développement social, communautaire et
économique et ce, selon une politique « portes
ouvertes ».
LE REGROUPEMENT
DES CENTRES D’AMITIÉ
AUTOCHTONES DU QUÉBEC
(RCAAQ)
Le
Regroupement
des
centres
d’amitié
autochtones du Québec a été fondé pour et par
les Autochtones urbains qui désiraient se doter
d’une structure provinciale de concertation,
de coordination et de représentation. Le
RCAAQ représente, depuis 1976, les intérêts
des Centres d’amitié autochtones du Québec.
2 Le Mouvement - Édition spéciale SAMU
Toute l’histoire du RCAAQ démontre bien
que tous les acteurs du Mouvement se sont
employés à répondre au jour le jour, à une série
de besoins urgents, nés de l’émergence de ces
nouvelles communautés autochtones en milieu
urbain. Chacun des Centres d’amitié autochtones
est devenu, en plein cœur de l’espace urbain,
un incubateur d’initiatives, un lieu privilégié
d’expression des besoins et des revendications des
communautés autochtones urbaines.
Mot de la directrice
Au terme d’un processus de consultation auprès d’entités et
d’organismes autochtones en milieu urbain et des intervenants
concernés, le gouvernement fédéral a adopté, en février 2014, une
nouvelle Stratégie pour les Autochtones en milieu urbain (SAMU).
Ainsi, depuis le 1er avril 2014, la SAMU renouvelée consiste en deux
programmes : Développement des capacités communautaires (DCC)
et Partenariats urbains (PU). Ces deux nouveaux programmes visent
à financer des organisations et des projets qui offrent des services
aux Autochtones dans les villes et qui favorisent la création ou la
consolidation de partenariats. Cette SAMU renouvelée nous permet
donc d’aborder les enjeux rencontrés par les citoyens autochtones.
Au cours de l’année 2014-2015, le RCAAQ s’est vu confié le
mandat, en collaboration avec le Ministère des Affaires autochtones
et Développement du Nord Canada (AADNC), de réaliser une
planification stratégique régionale ainsi qu’onze planifications
stratégiques communautaires. Les résultats de ces planifications
permettront d’identifier les priorités d’action dans 10 villes au Québec
pour favoriser la participation des Autochtones à l’essor social et
économique du pays.
Ces nouvelles responsabilités nous permettront d’assurer ce rôle de
mandataire tout en gardant au cœur de nos préoccupations les intérêts
des citoyens autochtones dans les villes.
Il existe au Québec 9 Centres d’amitié autochtones et un point de
services ainsi que des organisations communautaires qui offrent
des services répondant spécifiquement aux besoins des Autochtones
dans les villes et qui contribuent à améliorer leur qualité de vie. Nous
espérons que cette nouvelle SAMU permettra de poursuivre l’excellent
travail déjà amorcé et de déployer de multiples actions mobilisatrices
et innovantes dans chaque milieu.
Merci de votre confiance et bonne lecture!
Tanya Sirois
Direction générale
LE
MOUVEMENT
Édition
spéciale SAMU
Sommaire
Stratégie pour les
Autochtones vivant
en milieu urbain
(SAMU)
5
Programme de
Développement des
capacités
communautaires (DCC)
8
Programme de
Partenariats
urbains (PU)
9
11
Projets PU pour
2014-2015
Cette publication a été réalisée
par l’équipe du Regroupement des
centres d’amitié autochtones du
Québec
Toute reproduction partielle ou totale de cette publication est autorisée conditionnellement à la mention de la source.
Ce document est également disponible en version anglaise. Une
version électronique peut être téléchargée sur le site web du RCAAQ
à www.rcaaq.info
ISBN 978-2-923951-24-9
Dépôt légal 2014 Bibliothèque et
Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Le Mouvement - 3
L’Association nationale des
centres d’amitié (ANCA)
La mission de l’ANCA est d’améliorer la qualité de vie des Autochtones qui vivent en milieu urbain en
appuyant les activités dirigées par ces derniers qui encouragent un accès et une participation égale à
la société canadienne, et qui respectent et renforcent le caractère distinctif culturel des Autochtones.
Mise sur pied en 1972, l’ANCA est administrée de façon démocratique et elle rend compte au
gouvernement fédéral ainsi qu’aux collectivités autochtones en milieu urbain. L’ANCA est un réseau de
117 centres d’amitié, disséminés d’un océan à l’autre, qui constitue la plus importante infrastructure
de services pour les citoyens autochtones dans les villes au Canada.
L’ALLIANCE DE RECHERCHE ODENA
a introduit en 2011 la notion de zone d’influence territoriale1,
à l’intérieur de laquelle les Centres d’amitié autochtones
agissent comme pôles de convergence qui engendrent une
nouvelle mobilité ou circulation des individus. La zone
d’influence territoriale d’un Centre d’amitié autochtone
est l’aire de distribution et de circulation de la population
autochtone à l’intérieur d’un territoire donné. Ce territoire
est déterminé selon plusieurs échelles : municipalité, agglomération, municipalité régionale de comté (MRC)
et regroupement de MRC, et intègre, selon le cas, les villes, villages, communautés ou autres lieux de rencontre
saisonniers ou permanents. Ce territoire est également traversé par de nombreuses infrastructures. La zone
d’influence se mesure à la fois sous l’angle démographique et sous l’angle des services offerts à la population
concernée.
Cette nouvelle cartographie a permis aux chercheurs de formuler les constats suivants :
- la présence d’un Centre d’amitié autochtone dans la ville crée de nouvelles possibilités de mobilité et de
circulation entre des lieux que l’on présente généralement en opposition, soit la réserve et la ville ;
- la présence d’un Centre d’amitié permet aux individus et aux familles de s’éloigner de la communauté
autochtone (ou réserve) physique sans la quitter d’esprit ;
- l’existence d’un Centre permet de mettre en oeuvre de nouvelles manières de construire et de localiser sa vie,
à court et à long terme ;
- la ville où est établi le Centre d’amitié devient le théâtre de nouvelles relations avec les communautés
autochtones environnantes, entre la ville du Centre d’amitié et les autres villes au sein desquelles réside aussi
une population autochtone, et entre la ville ciblée et les territoires ancestraux et contemporains des peuples
autochtones ;
En d’autres mots, l’existence d’un Centre d’amitié transforme les dynamiques et les logiques de mobilité des
individus et des familles, que ces derniers résident dans des villes ou dans des communautés.2
1 Carole LÉVESQUE et al, Alliance de recherche ODENA, Une nouvelle cartographie sociale économique de la population autochtone des espaces urbains, mai 2012.
2 Carole LÉVESQUE et al, La nouvelle cartographie sociale et économique : mieux documenter la zone d’influence territoriale des Centres d’amitié autochtones du Québec, 2012 (www.odena.ca)
4 Le Mouvement - Édition spéciale SAMU
Stratégie renouvelée pour
les Autochtones vivant en
milieu urbain (SAMU)
Planification stratégique
Au Québec, le Regroupement des centres d’amitié autochtones du Québec (RCAAQ) est le
mandataire désigné pour coordonner, soutenir et arrimer les démarches de planification
stratégique communautaires. Ces exercices de planification stratégique communautaires se dérouleront dans les 10 villes où se trouvent un Centre d’amitié autochtone et
serviront à guider le choix des projets à financer en plus, ultimement, de constituer la base du plan stratégique régional.
Grâce à sa mission de défense, de soutien et de représentation des intérêts
du Mouvement des Centres d’amitié autochtone, le RCAAQ a une vue
d’ensemble unique des défis que peuvent rencontrer les Autochtones de
passage ou établis en milieu urbain. Si l’on considère également que
le RCAAQ a toujours travaillé pour demeurer au fait des besoins
des Autochtones en milieu urbain ainsi que des Centres d’amitié
autochtones (CAA) qui desservent ces populations, comme en fait foi
l’exercice ayant mené au rapport « Les Autochtones et la ville ».
Démarches
de planification
stratégique et
communautaire
Le Bureau régional du Québec d’AADNC doit présenter un
Plan stratégique régional au bureau central d’AADNC
à Ottawa au terme de l’exercice 2014-2015. À
cette fin, il a accordé des fonds au RCAAQ afin
de superviser l’ensemble des démarches de
planification stratégique au Québec.
Le Mouvement - 5
Stratégie renouvelée pour les Autochtones vivant en milieu urbain (SAMU)
ORIENTATIONS STRATÉGIQUES
Éliminer les barrières
et obstacles à la
participation des Autochtones
à l’économie
Créer une complémentarité des
efforts afin d’améliorer
la qualité de vie des
Autochtones dans les villes
Optimiser
l’action gouvernementale
dans un contexte d’autochtonie
urbaine en changement
OBJECTIFS SPÉCIFIQUES
Mobiliser
les acteurs-clés
dans un esprit
de partenariat
Poser un diagnostic
sur l’état de la
situation et les grandes
tendances
Identifier
et prioriser les besoins
des Autochtones
en milieu urbain
DÉMARCHES COMMUNAUTAIRES
6 Le Mouvement - Édition spéciale SAMU
Mettre en valeur
la diversité des
communautés
autochtones urbaines
Alliance de recherche ODENA
VISION
Contribuer à bâtir des
communautés autochtones urbaines
dynamiques et engagées,
ancrées dans leur milieu et
jouissant d’une
prospérité partagée
Stratégie renouvelée pour les Autochtones vivant en milieu urbain (SAMU)
La convergence des plans communautaires dans un plan régional
Val-d'Or
Chibougamau
Montréal
Montréal
(Inuit)
Québec
Plan
régional
Québec
Joliette
La Tuque
Senneterre
Trois-Rivières
Saguenay
Sept-Iles
Le Mouvement - 7
Programme Développement des
capacités communautaires (DCC)
Le programme Développement des capacités communautaires est un programme de la Stratégie pour
les Autochtones vivant en milieu urbain qui finance le fonctionnement de base des Centres d’amitié
autochtones et des organismes autochtones pour les aider à maintenir une base solide et stable qui
permettra d’attirer les contributions des secteurs public et privé, tout en aidant ces organismes à assurer
la prestation de programmes et de services favorisant la participation accrue des Autochtones en milieu
urbain à l’économie.
Plus de 100 lettres d’intention ont été évaluées au
QUI PROCÈDE À LA SÉLECTION?
C’est le RCAAQ qui procède à l’évaluation des regard des modalités et conditions du programme
demandes, par l’entremise d’un comité DCC à travers le Canada. Parmi celles-ci, plus de
composé de membres externes sélection- 40 organisations ont été encouragées à présenter des
nés pour leur expertise, et octroie propositions complètes et dont 20 ont par la suite
AU QUÉBEC,
LE PROGRAMME
le financement en fonction des fait l’objet d’une recommandation d’examen et d’apDCC REPRÉSENTE
probation par le Comité national d’adjudication de
critères établis.
UN FONDS
l’ANCA.
ANNUEL DE 1,7 M$.
ATTRIBUTION DU FINANCECe Comité a tenu compte de plusieurs facteurs dans
MENT DCC EN 2014-2015
Qui est admissible?
sa décision, y compris le profil démographique et la
L’Association nationale des
• Est admissible,
population, le caractère éloigné, la gamme de serviCentres d’amitié (ANCA)
tout organisme autochtone
ces offerts et la capacité de gouvernance et de gestion
sans but lucratif qui :
ainsi que les Associations
financière. Les dix organisations suivantes ont intégré
provinciales/territoriales,
• Est constitué en
le réseau de prestation de services dans le cadre de la
personne morale
dont le Regroupement
Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain
des Centres d’amitié
• Est une institution
renouvelée:
communautaire responsable
autochtones du Québec
et transparente
(RCAAQ), ont lancé un NunatuKavut Community Council Inc. (Labrador
• Assure la prestation
appel de propositions City, T.-N.-L.); Native Council of Nova Scotia (Truro,
d’au moins deux programmes
pour le programme de N.-É.); Centre d’amitié autochtone de Montréal
et services à l’intention des
développement des capaci- (QC); Peel Aboriginal Network (Mississauga, Ont.);
Autochtones en milieu urbain
tés communautaires (DCC) Centre for Aboriginal Human Resource Develop– sans égard au statut
– qui ne sont pas
en juillet 2014. Le processus ment Inc. (Winnipeg (Man.) ; Ka Ni Kanichik Inc.
déjà financés par AADNC
d’approbation comprenait qua- (Winnipeg, Man.); West Flat Citizen Group (Prince
tre étapes. Les organisations inté- Albert, Sask.); Miywasin Society of Aboriginal Serressées devaient soumettre une lettre vices (Alt.); Laichwiltach Family Life Society (Campd’intention à leur Association provin- bell River, C. B.); et The North Thompson Aboriginal
ciale/territoriale ou à l’organisme régional Cultural Centre Society (Clearwater, C. B.).
hôte de leur province et de leur territoire, les or- Pour l’année 2014-2015, en plus du Centre d’amitié
ganisations jugées admissibles étaient invitées à com- autochtone de Montréal, les organisations suivantes
pléter une demande de financement DCC, suivait une au Québec ont reçu du financement DCC: Centre
évaluation de la capacité organisationnelle du deman- d’amitié autochtone de Val d’Or, Centre d’entraide
deur et les demandes de financement retenues étaient et d’amitié autochtone de Senneterre, Centre d’amirecommandés au Comité d’adjudication nationale tié Eenou de Chibougamau, Centre d’amitié autochcomposé d’intervenants du Mouvement des Centres tone La Tuque et son point de services à Trois-Rivières,
d’amitié représentant les régions de Terre- Neuve et Centre d’amitié autochtone de Lanaudière, Centre
Labrador, du Manitoba, de l’Alberta, en plus de re- d’amitié autochtone de Sept-Iles, Centre d’amitié
autochtone du Saguenay, Centre de développement
présentants de YMCA et Indspire.
communautaire autochtone de Montréal et le Centre d’amitié autochtone de Québec.
8 Le Mouvement - Édition spéciale SAMU
Programme
Partenariats urbains (PU)
Le programme PU encourage les partenariats et la planification communautaire et vise à favoriser
les investissements dans des projets qui permettront d’accroître la participation des Autochtones en
milieu urbain à l’économie, afin que d’autres intervenants communautaires se sentent eux aussi à l’aise
d’investir leurs ressources. Il s’agit d’une approche collaborative qui réunit en partenariat les gouvernements, les collectivités autochtones urbaines et le secteur privé et sans but lucratif afin de mieux lever
les obstacles qui empêchent les Autochtones en milieu urbain de participer pleinement à l’économie.
QUI EST ADMISSIBLE?
Tout organisme ou toute entité qui a un
projet :
➢• E
n lien avec les priorités issues du
processus de planification stratégique
➢• D
ont l’objectif est d’éliminer les obstacles
à la pleine participation des Autochtones
en milieu urbain à l’économie
➢• Q
ui bénéficie d’un ou plusieurs des
engagement(s) écrit(s) suivant(s) :
- d’un partenaire ou d’un autre intervenant déterminé à maintenir le financement de soutien du projet une fois que
la SAMU aura fourni un financement
de démarrage à court terme ou une
approche graduelle
- d’un partenaire ou d’un autre intervenant déterminé à examiner les recommandations issues de l’étude de faisabilité, de l’évaluation du rendement
ou de quelque autre forme d’analyse
de ces constatations qui entrainera un
changement dans les investissements,
dans les politiques, programmes et services ou leur mode de mise en œuvre
-d
’un partenaire ou d’un autre intervenant
prêt à examiner la possibilité d’adopter les
conclusions d’un document de consultation, d’une évaluation, d’un rapport d’étape, d’un projet de recherche, d’une évaluation, d’un cadre ou autres documents
d’orientation sur les questions d’intérêt
pour les Autochtones en milieu urbain
QUI PROCÈDE
À LA SÉLECTION?
C’est le RCAAQ qui procède à l’évaluation
des demandes, par l’entremise d’un comité
composé de membres externes sélectionnés pour leur expertise, et octroie le financement en fonction des critères établis.
L’appel de propositions pour l’exercice
2014-2015 est maintenant fermé.
L’appel de propositions pour l’exercice
2015-2016 a été lancé le 20 février 2015
Il s’agit
d’un financement
ponctuel jusqu’à
hauteur de
100 000 $
de projets
s’inscrivant
dans les volets
Jeunesse1 ,
Économie sociale2
et Innovation3.
1 Des activités de partenariats urbains pour les jeunes sont des projets destinés aux jeunes autochtones, âgés de 15 à 24 ans,
vivant en milieu urbain dans de petits ou de grands groupes. Les projets ne devraient pas dédoubler les services individualisés
de personne à personne, ni les activités de traitement ou d’intervention en cas de crise, accessibles par le biais d’autres sources
dans votre région.
2 L’économie sociale, par l’entremise de son approche adaptée sur le plan culturel et ses initiatives d’innovation sociale, contribue
à la richesse collective, au perfectionnement des compétences et à la reconnaissance de même qu’à l’inclusion et à la promotion
de la main d’œuvre autochtone pour une pleine participation à la vie sociale et économique.
3 Les projets d’innovation sont conçus pour éliminer les obstacles à une autonomie accrue, et démontrent la capacité d’induire et de mobiliser des
changements systémiques dans la vie des Autochtones vivant en milieu urbain afin d’accroître leur participation à l’économie. L’innovation est une
solution novatrice à un problème qui est plus efficiente, durable ou meilleure que les solutions actuelles, et dont la valeur créée profite essentiellement à la
collectivité dans son ensemble plutôt qu’à une personne en particulier.
Le Mouvement - 9
Répartition des fonds entre les volets Jeunesse,
Économie sociale et Innovation
dans l’ensemble du Québec
Répartition du financement PU 2014-2015 par volet
$37 908 Chibougamau Senneterre $50 000 Répartition
des fonds PU 2014-2015
par ville/région
Val-­‐d'Or $205 172 Sept-­‐Iles $30 842 Saguenay $232 372 $93 626 Québec La Tuque $240 779 $25 965 Jolie8e Montréal $266 027 $0 $50 000 $100 000 10 Le Mouvement - Édition spéciale SAMU
$150 000 $200 000 $250 000 $300 000 Sommaire des projets PU 2014-2015
23 projets sélectionnés dans l’ensemble du Québec
Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or
NADWÉ
ÉCONOMIE SOCIALE
INNOVATION
Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or
57 836 $ KINAWIT
Sommaire : Élaboration d’un cadre de
référence pour orienter les modalités
d’action et de coordination de Nadwé, un
panier de services visant à accompagner
les jeunes Autochtones dans la poursuite
de leurs projets éducatifs, professionnels,
créatifs ou d’entreprenariat en facilitant
le cheminement scolaire, en créant
des opportunités de découverte des
programmes scolaires et des formations,
en offrant 4 parcours de développement
des compétences et en éveillant la curiosité
des jeunes pour l’entreprenariat.
Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or
100 000 $ Mam8i Madziin
Sommaire : Pré-démarrage de Kinawit, une
entreprise d’économie sociale en tourisme
culturel ayant des retombées en emploi, en
perfectionnement des compétences et au
plan financier (bénéfice net). Cette phase de
pré-démarrage comprend : l’embauche d’un
coordonnateur, l’élaboration des plans et
devis des installations et de l’aménagement, la
conception des installations et l’acquisition du
matériel traditionnel et le développement d’une
formation sur mesure en accueil touristique.
47 336 $
Sommaire
:
Élaboration
d’un cadre de référence
pour orienter les modalités
d’action et de coordination
avec les acteurs clés de Mam8i
Madziin, une organisation
de services en habitation
autochtone qui vise à accroitre
l’accessibilité à un logement
décent, abordable et adapté
aux besoins spécifiques des
Autochtones en milieu urbain.
INNOVATION
Centre d’amitié autochtone de Lanaudière
Centre d’amitié autochtone de Lanaudière
les principales perceptions des jeunes à l’égard des
Autochtones dont les résultats serviront à produire
une campagne de sensibilisation contre le racisme
et la discrimination. Création d’un logo dans le but
d’amorcer le rapprochement entre les nations.
Sommaire : Création d’un comité de réflexion afin d’élaborer une
stratégie commune pour favoriser l’adaptation des élèves autochtones
dans le système scolaire québécois. Ce comité identifiera les besoins
et mettra de l’avant des pistes de solution en plus, éventuellement,
d’évaluer les besoins pédagogiques, logistiques et psychosociaux.
MIRERIMOWIN
10 613 $ Favoriser l’intégration des élèves autochtones dans les écoles
Sommaire : Réalisation d’une enquête pour identifier de Lanaudière
15 352 $
Centre d’amitié autochtone de La Tuque
MAMONAM
ÉCONOMIE SOCIALE
Centre d’amitié autochtone de La Tuque
Centre d’amitié autochtone de La Tuque
Sommaire : Réalisation d’une étude
sur les possibilités économiques
liées au projet de revitalisation
du secteur de la ville où le CAALT
possède un immeuble, dans le but
de mettre en place des programmes
d’employabilité et d’offrir des stages
aux étudiants autochtones.
Sommaire : Élaboration d’un plan
stratégique pour la Clinique Acokan –
un modèle d’innovation sociale visant
l’amélioration de la santé globale
des jeunes et des familles - fondé
sur les résultats d’une consultation
de la population autochtone et du
recensement des partenaires potentiels et
des services offerts.
99 851 $ SAKIHIKAN
Sommaire : Mise en place d’un projet
d’accompagnement (mentorat) éducatif
professionnel des jeunes en petit ou
grand groupe, adapté à leurs besoins et
à leurs aspirations, qui vise à favoriser
la diplomation et ainsi permettre la
pleine participation des Autochtones à
l’économie.
INNOVATION
77 595 $ NIPI
63 333 $
Centre d’entraide et d’amitié autochtone de Senneterre
50 000 $
SHABOGAMAK WAPIKÈ
Sommaire : Mise en chantier de Shabogamak II, un projet touristique alliant ethnologie et loisirs qui implique l’ensemble de
la collectivité. Réalisation du plan d’affaires, formation sur mesure en tourisme et en histoire des peuples autochtones pour
les jeunes et les Aînés impliqués dans le projet, et transmission par les Aînés des pratiques traditionnelles auprès d’un groupe
d’adultes et de jeunes Autochtones.
JEUNESSE
ÉCONOMIE SOCIALE
INNOVATION
Centre d’amitié autochtone de Saguenay
Centre d’amitié autochtone de Saguenay
Centre d’amitié autochtone de Saguenay
entre le CAAS, la communauté Innu de
Mashteuiatsh et le Centre de formation
générale aux adultes des Rives-du-Saguenay
en évaluant les besoins et les actions à mettre
en œuvre pour mieux soutenir les jeunes
Autochtones. Mise en œuvre des conclusions
de l’évaluation des besoins, et évaluation et
partage des retombées.
Sommaire : Mise en œuvre et diffusion
du premier projet d’économie sociale du
CAAS : le Café Mesnak. Ce Café servira,
entre autres, de vitrine culturelle pour
assurer la visibilité du Centre d’amitié et de
ses initiatives. Également, évaluation des
opportunités de développement et de mise
en œuvre de projets liés au Café Mesnak.
étude de faisabilité en vue du
développement d’un service de
transport adapté et efficient à
l’intention des étudiants des
établissements d’enseignement
du territoire (éducation des
adultes, CEGEP, université)
et des jeunes travailleurs
autochtones.
81 142 $ MESNAK
Sommaire : Établir les bases de la collaboration KICTERIMITISOWIN
NUTSHIMIT
65 298 $
OTAPAN
85 932 $ Sommaire : Réalisation d’une
SENNETERRE SAGUENAY
ÉCONOMIE SOCIALE
LA TUQUE
JEUNESSE
JOLIETTE
JEUNESSE
VAL-D’OR
JEUNESSE
Le Mouvement - 11
CHIBOUGAMAU
ÉCONOMIE SOCIALE
INNOVATION
Centre d’amitié eenou de Chibougamau
Centre d’amitié eenou de Chibougamau
développer un travail autonome durable par la formation en artisanat
et en gestion de petite entreprise. L’évaluation comprend l’identification
de partenaires pour la formation et le financement, l’identification de la
population cible, et l’évaluation de la capacité de servir de projet pilote.
Sommaire : Mise en place d’une clinique de proximité
pour augmenter la pénétration des services de santé
dans la communauté et réduire les impacts des
problèmes de santé qui empêchent les individus d’être
actifs dans la vie économique.
21 788 $ Implantation d’une clinique de proximité
Sommaire : Évaluation de la faisabilité d’une coopérative de travail pour Autochtones en milieu urbain à
dédiée à l’artisanat traditionnel et contemporain dans le but de Chibougamau
16 120 $
WIISHT
MONTREAL
JEUNESSE
Centre de développement communautaire autochtone de Montréal
Forum de la jeunesse autochtone de Montréal
ÉCONOMIE SOCIALE
11 Nations
50 505 $ L’espace culturel Ashukan
Sommaire : Organiser et tenir un forum à Montréal pour les jeunes
Autochtones de 15 à 24 ans qui leur permettra de s’exprimer sur les
enjeux qui les préoccupent afin de guider les actions du CDCAM.
Réaliser un exercice de consultation préalable pour alimenter les
travaux du forum.
Commission de développement des ressources humaines des Premières Nations du
Québec
MAMU - Salon de l’emploi
32 476 $
Sommaire : Organiser et tenir le Salon Emploi Autochtone à Montréal
afin d’aider les jeunes Autochtones à améliorer leur situation
socioéconomique en les informant sur les compétences requises par
les employeurs, en les mettant en lien avec ceux-ci, et en les aidant
à trouver un emploi. De plus, les employeurs seront sensibilisés à la
culture autochtone, aux pratiques de recrutement et de maintien en
emploi des Autochtones.
SOCIÉTÉ MAKIVIK
Salon d’art inuit
30 000 $
96 412 $
Sommaire : Mise en place de l’espace culturel Ashukan
où seront déployés les 3 volets du projet « L’accès
au marché de l’art pour les artistes autochtones par
l’économie sociale ». Cette première phase comprend
la mise sur pied d’un espace de développement/
formation pour les artistes autochtones; la mise
en place d’un espace d’exposition, d’une boutique
(physique et en ligne), et d’un lieu pour la vente/
promotion/distribution; et l’aménagement d’un
espace pour les projets spéciaux tels les évènements,
rencontres et lancements.
Centre de développement communautaire autochtone de Montréal
Étude d’opportunités multisectorielle sur le
34 597 $
potentiel de l’ÉS autochtone à Mtl
Sommaire : Étude multisectorielle pour identifier les
secteurs d’activités économiques offrant le meilleur
potentiel de développement pour des entreprises
d’économie sociale autochtone, pour identifier les
meilleurs secteurs pour la jeunesse autochtone, et
pour développer une expertise économique pour mieux
soutenir les projets économiques des Autochtones à
Montréal
Sommaire : Coordination de la préparation du Salon d’art inuit en
partenariat avec la Coopérative Mikinak où seront exposées les œuvres
de jeunes sculpteurs inuits de la Coopérative des jeunes Mikinak.
Ce salon permettra aux jeunes sculpteurs d’apprendre à organiser
une exposition et un maitre sculpteur inuit viendra aider les jeunes à INNOVATION
produire des pièces pour le Salon.
Makivik
Projets autochtones du Québec
Développement d’un
programme d’administration
20 000 $
Mobilisation et motivation des jeunes Autochtones à risque à travers financière
2 036 $ Sommaire : Analyse des histoires à succès du
l’intervention avec la photographie
Sommaire : Offrir un atelier de photographie aux jeunes Autochtones
afin, d’une part, de favoriser l’estime de soi par la réalisation d’un
projet positif et, d’autre part, de se servir des thèmes explorés comme
prétextes pour aborder des faits vécus, importants du point de vue des
participants
Programme d’administration financière offert par
le Centre de jour pour femmes Chez Doris afin d’en
retirer l’information qui pourra aider le programme
pour les femmes inuites. Cette analyse sera également
un outil utile pour Projets autochtones du Québec.
QUÉBEC
ÉCONOMIE SOCIALE
Centre d’amitié autochtone de Québec
Garderie Mikueniss-Petite Plume
93 626 $
Sommaire : Mise sur pied d’une garderie de 39 places offrant des services de garde organisés et culturellement pertinents afin de
favoriser l’intégration des femmes autochtones au milieu urbain.
SEPT-ÎLES
INNOVATION
Centre d’amitié autochtone de Sept-Iles
Mamu Teshkanun Sept-Îles
30 842 $
Sommaire : Mise en place d’un projet faisant l’état de la situation des besoins, des enjeux et des défis que les Autochtones de
Sept-Îles rencontrent concernant l’accès aux services de santé et aux ressources psychosociales en vue d’établir des protocoles de
collaboration avec plusieurs partenaires identifiés lors du Forum MAMU en décembre 2014.
12 Le Mouvement - Édition spéciale SAMU
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