1ère S « Thème 1 / Cohésion de la matière » Livret 2 / Les cours et exercices Sommaire Page 3 : CHAP1/ Les particules élémentaires Page 5 : CHAP2/ Les interactions fondamentales Page 8 : CHAP3/ Structure de la matière : les molécules Page 12 : CHAP4/ Cohésion des solides moléculaires Page 15 : CHAP5/ Cohésion des solides ioniques CHAP6/ Liaisons intermoléculaires et changement d’état Page 20 : EX/ Exercices Page 17 : Thème 1 : Cohésion de la matière Chap 1 Les particules élémentaires, constituants de la matière p120 et p122 D’après « Une brève histoire du temps » Stephen Hawking – 1989 Extrait de « La vie à fil tendu » Georges Charpak – 1993 Jusqu'à la fin du 19ième siècle, on pensait l'atome indivisible : le terme « atome » vient du grec grec ancien ἄτομος [atomos], « qui ne peut être divisé » « Lorsque j’entrai au laboratoire dirigé par Joliot au Collège de France, la connaissance que j’avais de la structure de la matière ne devait guère dépasser celle acquise par un lycéen de 1993 abonné à de bonnes revues de vulgarisation. Je les résume rapidement : la matière est composée d’atomes, euxmêmes constitués de noyaux entourés d’un cortège d’électrons. Les noyaux portent une charge électrique positive qui est de même valeur et de signe opposé à la charge des électrons qui gravitent autour du noyau. La masse d’un atome est concentrée dans -31 le noyau….., l’électron ne pesant que 9,11.10 kg. En 1897, Thompson découvre l'électron que l'on soupçonne d'être un des constituants de l'atome. Plusieurs modèles théoriques vont être construits pour décrire cet atome mais ils se heurteront toujours aux expérimentations. La physique des particules (étude des particules élémentaires et de leurs interactions) est réellement née au début du 20ième siècle. Les scientifiques, qui ne s'intéressaient jusque-là qu'à l'étude de la matière à une échelle macroscopique, entamèrent des recherches sur la structure des atomes et des molécules. En 1911, Rutherford dévoile enfin la structure de l'atome grâce à sa célèbre expérience où il projette un faisceau de particules alpha sur une fine couche d'or. On comprend alors que l'électron tourne autour d'un minuscule noyau regroupant toute la charge positive de l'atome et quasiment toute sa masse. Au début des années 1930, les physiciens s'intéressèrent plus particulièrement au noyau de l'atome (diamètre est de l'ordre de 10-15 m). On connaissait alors très peu de particules élémentaires. On savait que le noyau d'un atome est constitué de protons (découverts vers 1920) et de neutrons (découverte du neutron par le physicien britannique James Chadwick en 1932), autour duquel tournent des électrons. Après 1945, la découverte de particules s'accéléra, grâce à l'étude des rayonnements cosmiques dans un premier temps, puis aux accélérateurs de haute énergie. Jusqu’à cette époque, on pensait que les protons et les neutrons étaient des particules « élémentaires », mais les expériences au cours desquelles les protons entrent en collision avec d’autres protons ou électrons à grande vitesse révèlent qu’ils étaient euxmêmes composés de particules plus petites. Ces particules furent appelées « quarks » Le noyau de l’hydrogène, ou proton, porte une charge électrique positive. Celui-ci a un compagnon, le neutron, qui est neutre électriquement et a sensiblement la même masse (1,67.10-27 kg). Tous deux s’associent de façon très compacte pour constituer les noyaux qui sont au cœur des atomes peuplant notre univers. Ils s’entourent d’un cortège d’électrons dont la charge compense exactement celle des protons. En effet, la matière est neutre sinon elle exploserait en raison de la répulsion qu’exerce l’une sur l’autre des charges de même signe, positif ou négatif. Il faut avoir en tête l’échelle des dimensions. Le diamètre d’un atome est voisin d’un centième de millionième de centimètre. Celui d’un noyau d’atome est cent mille fois plus petit. On voit donc que presque toute la masse d’un atome est concentrée en un noyau central et que, loin sur la périphérie, se trouve un cortège qui est fait de particules de charge électrique négative, les électrons. C’est ce cortège seul qui gouverne le contact des atomes entre eux et donc tous les phénomènes perceptibles de notre vie quotidienne, tandis que les noyaux, tapis au cœur des atomes, en constituent la masse. » Nombre de particules Les atomes A Z X Composition de l’atome Le symbole d’un noyau X est ▪ L’atome électriquement ..................., est composé ▪ Z est appelé ............................................ ou nombre de ....................... d’un noyau chargé ….....…...……… …………. autour duquel se déplacent …..… …........... ………………. chargés ……………….. ▪ A est appelé nombre de ....................... Composition du noyau → il donne le nombre de ............................. du noyau ▪ Le noyau est composé de 2 sortes de particules : - les ………………… électriquement ……............…… - les ………………… électriquement ……............…… Ces particules constituent les …………………… Charges des particules ▪ On appelle charge élémentaire : e = .................... nucléons neutron proton → il donne le nombre de ............................. du noyau ▪ Pour calculer le nombre de neutrons du noyau, il faut faire ..................... ▪ L’atome étant électriquement .........................., le nombre ............................. présents dans le noyau est égale au nombre ........................... de l’atome atomes Protons Nucléons Electrons Neutrons 1 1H 12 6C électron Charge électrique (C) 56 26 Fe 197 79 Au → L’électron et le proton ont des charges ................ Les ions Masses des particules nucléons neutron proton électron ▪ Un cation est un ion chargé ................................. ; il provient d’un atome qui a ..............................un ou plusieurs .......................... Masse (kg) → Le neutron et le proton ont des masses ................. .................................. → La masse de l’électron est ................................ devant la masse du proton : la masse du proton est environ ................... fois plus grande que la masse de l’électron ▪ La masse de l’atome est ................................. dans son noyau → calculer la masse d’un atome, revient à calculer la masse ...................... ▪ Un anion est un ion chargé .................................. ; il provient d’un atome qui a ..............................un ou plusieurs .......................... ions 63 2 29 Cu 35 17 Cl 23 11Na 16 2 8O 52 3 24 Cr Protons Neutrons Electrons Thème 1 : Cohésion de la matière Chap 2 La cohésion de la matière grâce aux interactions fondamentales p121 et p123 ▪ Lorsqu’un corps A agit sur un corps B, alors le corps B agit également sur le corps A : on dit que A et B sont en interaction ▪ Tous les édifices stables (microscopiques, FB A / telles que : d 1 m m A A / / FB G F B / De très faible portée, l’interaction nucléaire faible est responsable en particulier de la radioactivité , elle régit les réactions thermonucléaires qui permettent à notre soleil (et à toutes les étoiles) de produire l’énergie qui nous fait vivre. Sa portée est très courte, environ un millième de fermi, soit 10-18 m. c’est donc quasiment une interaction de contact. FB Par quoi est combattue la répulsion électrique des protons présents dans le noyau, qui se repoussent puisqu’ils ont des charges électriques de même signe ? Aucune force classique, ni la force électromagnétique, ni la force gravitationnelle, ne peut expliquer cette cohésion nucléaire. On a donc la preuve qu’il y a ici une troisième force, qu’on a appelé l’interaction forte. Elle est très intense et de courte portée, par opposition aux forces classiques qui sont de faible intensité à l’échelle nucléaire, et de portée infinie. Quant à la portée de l’interaction forte, elle est d’environ un fermi, soit un millionième de milliar-15 dième de mètre (10 m) FA L’interaction électromagnétique assure la cohésion des atomes et gouverne aussi bien les réactions chimiques que l’optique. A l’instar de l’interaction gravitationnelle, elle a une portée infinie, mais, étant tantôt attractive, tantôt répulsive (selon le signe relatif des charges en présence), ses effets cumulatifs sont annulés à grande distance du fait de la neutralité globale de la matière. et B / La gravitation gouverne notre vie quotidienne, de la chute des corps au mouvement des planètes. Pourtant, son intensité est incomparablement plus faible que celle des autres interactions, si bien qu’on peut la négliger à l’échelle des particules. L’interaction gravitationnelle est attractive et de portée infinie. B / Pour rendre compte de tous les éléments auxquels ils ont accès, les physiciens ont besoin de faire intervenir quatre interactions qu’ils jugent fondamentales. attractives FA D’après « le Trésor. Dictionnaire des Sciences » M Serres – N Farouki – 1997 Deux corps sphériques et homogènes A et B de masse "m1" et "m2", dont les centres sont distants de "d", exercent l'un sur l'autre des forces FA macroscopiques ou astronomiques) sont construits à partir des particules élémentaires. Ils doivent leur cohésion à l'existence d'interactions fondamentales L'interaction gravitationnelle 2 2 F (N) ; d (m) ; m1 (kg) et m2 (kg) G = 6,67.10-11 N.Kg-2m2 Représenter les forces FA / B et FB / A Calculer la valeur de la force d'attraction gravitationnelle qui s'exerce entre la Terre et la Lune. MTerre = 5,97.1024 kg ; MLune = 7,35.1022 kg dTerre/Lune = 3,84.108 m Calculer la valeur de la force d'attraction gravitationnelle qui s'exerce au sein d'un atome d'hydrogène entre le proton et l'électron. mproton = 1,67.10-27 kg ; mélectron = 9,11.10-31 kg dproton/électron = 5,3.10-11 m L'interaction électrique d 1 q 2 2 F (N) ; d (m) ; qA (C) et qB (C) k = constante dépendant du milieu kvide = 8,99.109 SI Au delà de 10-14 m, l'interaction forte est négligeable devant les autres interactions; elle ne se manifeste plus à l'échelle de l'atome et à fortiori à l'échelle macroscopique. A / FBq K A / FB B / B / telles que FA FA F et A / B / FB FA Deux corps ponctuels A et B portant des charges "q1" et "q2", distant de "d", exercent l'un sur l'autre des forces soient attractives (si les charges sont de signes opposées), soient répulsives (si les charges sont de même signe) Elle est de très courte portée, de l'ordre de 10-15 m; sur ces distances elle est 100 à 1000 fois plus intense que l'interaction électrique répulsive protonproton Représenter les forces FA / B et FB / A L'interaction faible Une autre interaction est à l'œuvre dans les noyaux. Cette interaction est appelée « interaction faible ». Cette interaction permet d’expliquer la transformation d’un neutron en un proton ou inversement, donc de changer la composition d'un noyau. Elle est donc responsable de la radioactivité. L’interaction faible joue un rôle fondamental dans l'univers. Sans elle, par exemple, le soleil ne pourrait pas fonctionner car il serait incapable de fusionner l'hydrogène en deutérium Calculer la valeur de la force d'interaction électrique qui s'exerce au sein d'un atome d'hydrogène entre le proton et l'électron qproton = 1,6.10-19 C ; qélectron = 1,6.10-19 C dproton/électron = 5,3.10-11 m Comparer l’ordre de grandeur de la valeur de cette force à l’ordre de grandeur de la valeur de la force d’interaction gravitationnelle entre le proton et l’électron ; que peut-on en déduire ? L'interaction forte Le noyau est constitué de neutrons et de protons; les protons portent des charges électriques de même signe; ils subissent ainsi une répulsion électrique; ils devraient donc s'éloigner les uns des autres. Or ce n'est pas ce que l'on observe, puisqu'il existe beaucoup de noyaux stables dans l'univers. Une autre interaction se manifeste dans le noyau et empêche la dispersion des protons; cette interaction porte le nom d'interaction forte. L'interaction forte est une interaction attractive intense qui s'exerce entre les nucléons et assure la cohésion des noyaux atomiques. Elle agit dans le noyau : les électrons y sont insensibles La cohésion de la matière A l'échelle du noyau, la cohésion de la matière est assurée par l'interaction forte; les autres interactions sont négligeables. La cohésion de l'atome est due à l'interaction électrique entre le nuage électronique négatif et le noyau positif (l'interaction électrique répulsive électron-électron est négligeable devant cette dernière). L'interaction forte ne s'exerce plus L'interaction gravitationnelle est ultra négligeable. A notre échelle, l'interaction électrique constitue le ciment de la matière. Elle permet l'existence des atomes (en liant les électrons aux noyaux), la construction des édifices chimiques (molécules, ions, macromolécules, composés ioniques …) permettant la vie et formant la matière à l'échelle humaine. A l'échelle astronomique, l'interaction gravitationnelle prédomine et assure la cohésion des corps célestes. La terre attire les corps matériels à elle, notamment les molécules de l'atmosphère; si cette attraction avait été insuffisante, celles-ci se seraient dissipées dans l'espace empêchant l'apparition de la vie. Quand l'astre est trop léger, l'interaction gravitationnelle est trop faible pour retenir l'atmosphère (c'est la ces de la Lune). Le mouvement des astres dans l'espace est du à l'interaction gravitationnelle. La formation des galaxies, des étoiles, des planètes est due à la gravitation; d'immenses nuages de gaz se sont contractés sous l'effet de l'attraction gravitationnelle; c'est le même phénomène qui amorce les réactions nucléaires dans les étoiles. Thème 1 : Cohésion de la matière Chap 3 Structure de la matière : les molécules p99 à p101 – p155, 156 DOC1 : stabilité des atomes ▪ Les gaz nobles sont les éléments chimiques de la dernière colonne de la classification périodique, He (hélium), Ne (néon), Ar (argon), Kr (krypton), Xe (xénon), Rn (radon) : - L’hélium, très peu dense, est utilisé pour gonfler les ballons météorologiques ; il entre également dans la composition des mélanges gazeux pour la plongée. Le néon permet de fabriquer des enseignes et des tubes lumineux. L’argon constitue l’atmosphère inerte des lampes à incandescence (le filament de la lampe, porté à température très élevée ne « brûle » pas). Le radon est utilisé en médecine pour le traitement de certains cancers. ▪ Ces éléments existent à l’état d’atomes et (sauf dans des conditions exceptionnelles) ne se combinent pas avec les autres éléments ; ils sont chimiquement stables. Cette stabilité chimique est directement liée à leur structure électronique (présence d’un duet ou d’un octet d’électrons sur la dernière couche électronique). Les atomes des autres éléments ne sont pas dans cet état de stabilité. Ils ne restent donc pas à l’état d’atome et vont se transformer en entité chimique plus stables : les molécules, les ions. L’évolution de ces atomes s’effectue de manière à acquérir la structure électronique particulièrement stable des gaz nobles, c'est-à-dire la structure du « duet » ou de l’ « octet » d’électrons, sur la dernière couche électronique DOC2 : formation des liaisons covalentes ▪ Les molécules sont des entités chimiques stables, électriquement neutres, formées d’atomes liés entre eux par des liaisons que l’on nomme « liaisons covalentes ». ▪ Une liaison covalente entre 2 atomes et une liaison crée par la mise en commun de 2 électrons périphériques amenés par chacun des atomes. DOC3 : Les représentations de Lewis ▪ Gilbert Newton Lewis 18751946) professeur à l’université de Berkeley a introduit l’idée de la règle de l’octet, et proposé le modèle de partage d’une paire d’électrons pour interpréter la liaison entre deux atomes ▪ La représentation de Lewis d’un atome, représente les électrons de la couche externe d’un atome : → Certains de ces électrons sont représentés par un point : ils sont dits « célibataires ». Ce sont les « points d’attaches » des atomes : ce sont eux qui seront engagés dans les liaisons covalentes. → Les autres électrons présents dans la couche externe et n’intervenant pas dans les futures liaisons sont regroupés par 2 et sont représentés par des traits, appelés « doublets non liants ». ▪ La représentation de Lewis d’une molécule fait apparaitre l’ensemble des atomes présents dans une molécule ainsi que tous les électrons externes de ces atomes, regroupés par paires, par doublets : → les doublets permettant de lier les atomes entre eux (liaisons covalentes) sont appelés « doublets liants ». → les autres doublets, constitués par des paires d’électrons externes ne participant pas à une liaison chimique, sont appelés « doublets non liants » DOC4 : géométrie des molécules ▪ La règle de l’octet permet de déterminer l’enchaînement des atomes, mais elle ne donne pas d’information sur la géométrie des édifices. Une règle simple permet de déterminer, à partir de la représentation de Lewis, la disposition des liaisons issues d’un même atome. Cette règle est fondée sur les propriétés des charges électriques : des charges de même signe se repoussent ; donc les doublets d’électrons externes d’un même atome se repoussent les uns des autres. La structure adoptée par une molécule est donc celle pour laquelle les doublets d’électrons externes de chaque atome s’écartent au maximum les uns des autres : dans le cas où l’atome est entouré de 4 doublets, il se trouve au centre d’un tétraèdre et les doublets suivent les 4 directions joignant le centre du tétraèdre à ses sommets Les gaz nobles anciennement appelés gaz rares ou gaz inertes Compléter le tableau suivant en indiquant la structure électronique de l’hélium, du néon et de l’argon numéro atomique structure électronique He Ne Ar 2 10 18 Quels sont les électrons qui apparaissent dans la représentation de Lewis d’un atome ? ................................................................................ ................................................................................ ................................................................................ Formation des molécules Montrer comment se forment les molécules suivantes en regroupant 2 par 2 les électrons célibataires des atomes ; donner la représentation de Lewis des molécules dihydrogène dioxygène eau H2 dioxyde de carbone CO2 cyanure d’hydrogène HCN O2 H2O eau oxygénée H2O2 ammoniac méthane éthylène NH3 CH4 C2H4 diazote méthylamine N2 CH5N Les atomes des gaz nobles, particulièrement inertes, ne se combinent pas à d’autres atomes ; ils ne possèdent donc pas de « points d’attaches » ; en déduire leur représentation de Lewis He Ne Ar représentation de Lewis Les autres atomes Compléter le tableau suivant en indiquant, pour chaque atome : - sa structure électronique - le nombre d’électrons qu’il doit acquérir pour se stabiliser (règle de l’octet ou du duet) - le nombre d’électrons célibataires - le nombre de doublets non liants - sa représentation de Lewis. numéro atomique structure électronique H C N O 1 6 7 8 Géométrie des molécules e- à acquérir e- célibataires doublets non liants représentation de Lewis Comment peut-on expliquer la géométrie particulière des molécules ? Pourquoi les molécules ne sont-elles pas planes ? ................................................................................ ................................................................................ ................................................................................ ................................................................................ ................................................................................ Formules topologiques L’écriture des formules semi-développées des molécules peut être simplifiée en utilisant des formules topologiques : - la chaine carbonée, disposée en zigzag, est représentée par une ligne brisée portant éventuellement des ramifications. - Les atomes de carbone, ainsi que les atomes d’hydrogène liés aux atomes de carbone ne sont pas représentés par leur symbole - les atomes, autre que les atomes de carbone, sont figurés par leur symbole, ainsi que les atomes d’hydrogène qu’ils portent Isomérie Z/E Des molécules sont isomères si elles possèdent la même formule brute mais des formules semi-développées différentes. ▪ Il n’y a pas de possibilité de rotation autour d’une double liaison. Cette propriété entraîne l’existence d’une isomérie particulière, l’isomérie Z/E Pour qu’une isomérie Z/E existe, la molécule doit être sous la forme : R1 C CH3 CH CH CH3 C CH C HO C Si les substituants les plus légers sont du même coté : isomère Z (zusammen) CH CH3 CH2 CH CH O C - la molécule doit contenir au moins R R4 2 une double liaison C = C, avec des substituants R1, R2, R3, R4 tels que R1 ≠ R2 et que R3 ≠ R4 CH3 Déterminer la formule topologique de l’ibuprofène R3 Si les substituants les plus légers sont opposés : isomère E (entgegen) C CH2 CH3 C H CH3 H CH2 CH3 C C CH3 CH3 Identifier les deux isomères Z et E du but-2-ène parmi les formules ci-dessous : H H C Déterminer la formule développée de la tyrosine à partir de sa formule topologique CH3 C C CH3 Isomère .............. O CH3 H H C CH 3 Isomère .............. ▪ La molécule ci-dessous est une phéromone qui NH2 OH permet d’attirer des papillons mâles dans des pièges, limitant ainsi la prolifération de cette espèce nuisible pour les pins. OH Quelles liaisons doubles présentent une isomérie Z/E ? ......................... Ces liaisons doubles sont-elles Z ou E ? ................................................................................. ................................................................................. Polarité d’une molécule Une liaison covalente entre 2 atomes résulte de la mise en commun par chaque atome d'un électron de sa couche électronique externe. Certains atomes, engagés dans une liaison covalente, ont tendance à attirer les électrons de la liaison : ils sont dits ................................... On dit qu’une molécule est polaire quand le centre géométrique des charges partielles positives n’est pas confondu avec le centre géométrique des charges partielles négatives. Indiquer si les molécules suivantes sont polaires H H H Cl H H H O C O H H C H C H Les éléments les plus électronégatifs sont situés en haut à droite de la CPE (excepté la 8ième colonne des gaz rares). Les éléments situés en bas à gauche sont les moins électronégatifs. O H C C H H C H C H H H Les molécules organiques présentent souvent des géométries complexes, ce qui rend difficile l’étude de la répartition des charges partielles. En première approximation, le caractère polaire ou apolaire d’un solvant organique est déterminé par la présence d’atomes très électronégatifs. L'électronégativité des éléments augmente ............................................... dans une même ligne et ............................................... dans une colonne du tableau périodique. Un solvant organique dont les molécules Une liaison covalente est dite ...................... → L’éthanol de formule C3H6O est un solvant polaire lorsqu’elle unit deux atomes d’électronégativité très différente comportent un atome très électronégatif N, O, F ou Cl est généralement polaire. H H Quand une liaison chimique est polarisée, on dit que : - l’atome le plus électronégatif porte une charge électrique partielle négative notée : δ– - l’atome le moins électronégatif porte une charge électrique partielle positive notée : δ+ Déterminer la position des charges partielles dans la molécule d’eau C H O H Les solvants hydrogénocarbonés (uniquement constitués d’atome de carbone et d’hydrogène) sont considérés comme apolaire car les électronégativités du carbone et de l’hydrogène sont très proches. → Le pentane C5H12 est un solvant apolaire CH2 CH3 CH2 CH2 CH3 Thème 1 : Cohésion de la matière Chap 4 Cohésion des solides moléculaires p 157, 158 – p172, 174 « Le fait que les molécules ne se déplacent pas toujours librement comme elles le font à l'état gazeux mais qu'elles forment aussi des liquides et des solides, signifie qu'il existe des interactions entre elles. Ainsi, le fait que l'eau soit liquide à la température ambiante est la manifestation que les molécules d'eau adhèrent les unes aux autres. Pour faire bouillir l'eau nous devons apporter suffisamment d'énergie pour écarter les molécules les unes des autres. […] Les molécules sont composées d'atomes euxmêmes constitués d'un minuscule noyau central chargé positivement, entouré d'un nuage d'électrons chargé négativement. Nous devons nous imaginer que ce nuage n'est pas figé dans le temps. Au contraire, il est comme un brouillard mouvant, épais à un endroit donné à un certain instant et léger au même endroit l'instant suivant. Là où brièvement le nuage s'éclaircit, la charge positive du noyau arrive à percer. Là où brièvement le nuage s'épaissit, la charge négative des électrons surpasse la charge positive du noyau. Lorsque deux molécules sont proches, les charges résultant des fluctuations du nuage électronique interagissent ; la charge positive du noyau qui pointe par endroit est attirée par la charge négative partiellement accumulée dans la partie dense du nuage électronique. De ce fait les deux molécules adhèrent. Toutes les molécules interagissent de cette façon, toutefois la force de l'interaction est plus grande entre les molécules contenant des atomes possédant beaucoup d'électrons comme le chlore et le soufre. » « Le parfum de la fraise », Peter Atkins, Dunod Les solides moléculaires Un solide moléculaire est un solide constitué de molécules. Si les molécules du solide moléculaire sont arrangées de façon ordonnée, il est cristallin (cas de la glace, du sucre) sinon il est dit amorphe (cas du verre et des polymères) La cohésion des solides moléculaires est assurée par deux types d’interactions moléculaires : - ................................................... - ................................................... Les interactions de Van der Waals Dans les molécules, les électrons n’ont pas de position définie et sont en mouvement incessant autour des noyaux au sein du nuage électronique. À un instant donné, ces électrons peuvent être plus proches de l’un des noyaux de la molécule que d’un autre ; cela crée une déformation du nuage électronique avec un excédent d’électrons d’un coté (coté devenant momentanément négatif δ–) et un défaut d’électrons de l’autre (coté devenant momentanément positif δ+). Des interactions électrostatiques apparaissent alors entre les molécules. Ces interactions changent à tout instant, mais leurs effets sont permanents Les interactions entre les molécules qui assurent la cohésion des solides moléculaires sont appelées interactions de Van der Waals ; elles sont d'autant plus importantes que les molécules sont volumineuses. Les interactions de Van der Waals sont de type électrostatique et se manifestent à courte distance; les valeurs des forces sont faibles. Les liaisons hydrogène Dans certains cas, des interactions attractives supplémentaires s’ajoutent aux interactions de Van der Waals : ce sont les liaisons hydrogène. La liaison hydrogène intervient lorsque dans une molécule l'atome d'hydrogène est uni à un atome A très électronégatif (O, N, F). δ– Dissolution d’un composé moléculaire Voir TP Dissolution d’un soluté polaire dans un solvant polaire Prenons l’exemple de la dissolution du sucre dans de l’eau δ+ HO HO Il s'ensuit que l'unique électron de l'hydrogène se déplace vers l'atome A, ce qui fait de l'hydrogène un pôle positif capable d'attirer le doublet libre d'un autre atome électronégatif B d'une molécule voisine. Cette attraction est purement de nature électrostatique. L'atome H assure ainsi, comme un pont, la liaison entre l'atome A et l'atome B d'une autre molécule. La liaison hydrogène est une interaction électrostatique attractive. HO CH CH OH CH2 CH2 O CH OH CH CH CH CH O O OH C CH CH2 OH OH → Indiquer les doublets non liants de la molécule de saccharose, puis indiquer les molécules d’eau liées à la molécule de saccharose par des liaisons hydrogène C12H22O11 (s) → C12H22O11 (aq) Elle se forme lorsqu’un atome d’hydrogène lié à un atome très électronégatif (N, O, F), interagit avec un atome également très électronégatif, d’une autre molécule, et porteur d’un doublet non liant Les solutés moléculaires polaires sont très → Indiquer, en pointillés, la liaison hydrogène reliant les 2 molécules d’eau, les 2 molécules d’ammoniac et les deux molécules de fluorure d’hydrogène Dissolution d’un soluté apolaire dans un solvant apolaire solubles dans les solvants polaires grâce aux liaisons hydrogène qui s’établissent entre les molécules de soluté et de solvant Les solutés moléculaires apolaires ou peu polaire sont généralement solubles dans les solvants apolaires grâce aux liaisons de Van der Waals qui s’établissent entre les molécules de soluté et de solvant Les liaisons hydrogènes sont plus intenses que les liaisons de Van der Waals mais beaucoup moins intense qu’une liaison covalente. http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/doseau/decouv/proprie/liaisonHydro.html La liaison hydrogène est une liaison dont peu de monde soupçonnait l'importance, il y a quelques années encore. Pourtant, on pourrait la baptiser "la liaison de la vie", au même titre que l'on pourrait baptiser H2O "la molécule de la vie", tellement toutes deux jouent un rôle central dans les processus biologiques au niveau moléculaire. La molécule H2O est capable de développer des liaisons hydrogène. Mais elle n’est pas la seule : la plupart des molécules polaires, en particulier les molécules biologiques, peuvent le faire et se lier ainsi entre elles ou avec des molécules d’eau. Toutes les molécules possédant des groupes carbonyles (C=O) polaires peuvent également se lier par liaisons hydrogène aux molécules d’eau. Mais la petite molécule d’eau est capable d’établir jusqu’à quatre de ces liaisons. Dans l'eau liquide ou la glace, où il n’y a que des molécules d’eau, cela permet d’avoir un nombre de liaisons hydrogène particulièrement élevé : autant que de liaisons de valence. C’est ce qui donne à l'eau ses propriétés physiques exceptionnelles (au voisinage de 0° Celsius, elle se contracte quand on la chauffe et devient plus fluide quand on la comprime), et ses propriétés chimiques non moins exceptionnelles (elle est unique pour dissoudre les sels, acides ou bases en les dissociant en ions positifs et négatifs, etc....). Quelles propriétés possèdent donc la liaison hydrogène pour donner de tels effets? Elle en a deux, plus une troisième, certainement aussi cruciale, mais encore peu connue : 1 - Comme les liaisons de valence, la liaison hydrogène est directionnelle : elle s’aligne dans l’axe de la liaison de valence qui lui est associée. Par exemple, dans l’eau, les 3 atomes O, H et O de la liaison O-H.......O sont alignés. Cette propriété permet d'avoir des architectures moléculaires très bien définies, comme dans la glace ou dans l'eau à courte distance, ou encore dans les molécules biologiques telles que les protéines, ou l'ADN dont les deux brins sont liés entre eux par liaisons hydrogène. 2 - L’énergie de formation de la liaison hydrogène est de l'ordre des énergies mises en jeu dans les fluctuations thermiques à la température ambiante (27° Celsius). Aussi, de telles liaisons peuvent-elles se tordre, se rompre ou se restaurer à cette température. Cette propriété donne aux architectures moléculaires assemblées par liaisons hydrogène, souplesse et possibilité d'évoluer à la température ambiante, ce que ne peuvent faire les liaisons de valence, beaucoup trop énergétiques et donc complètement rigides à cette même température. Or, cette souplesse et ces possibilités d'évolution sont indispensables aux molécules biologiques. C'est aussi cette souplesse de la liaison hydrogène et la grande polarité de la molécule d’eau qui vont, par exemple, permettre à l'eau de construire autour d'un ion un écran de molécules H2O souple, résistant et couvrant tout l'espace autour de cet ion, l’empêchant de se combiner à nouveau avec des ions de signe opposé et le maintenant "dissous" au sein de l'eau. Beaucoup de molécules constituantes d'autres liquides sont aussi polaires. Mais incapables d'établir suffisamment de liaisons hydrogène entre elles dans tout l'espace, pour former un réseau souple et résistant, elles sont incomparablement moins efficaces que l’eau pour dissoudre sels, acides ou bases. 3 - Enfin, la liaison hydrogène est capable de transférer des ions H+ entre les molécules qu'elle lie. Cette propriété est très importante car elle est à l’origine de la réactivité des milieux aqueux. Sans elle, ceux-ci seraient inertes et la vie ne serait pas possible, car les molécules biologiques doivent en permanence réagir pour rester actives. On soupçonne que ce sont les molécules H2O qui autorisent ces transferts d’ions H+ en établissant certaines liaisons hydrogène spécifiques, en d'autres termes qu'elles donnent le feu vert pour que des molécules telles que des protéines puissent réagir. C'est peut-être là leur rôle fondamental, et ce serait grâce à cela que la vie est née dans l'eau et s'y poursuit Thème 1 : Cohésion de la matière Chap 5 Cohésion des solides ioniques p 155 – p 173 Structure et cohésion De nombreux composés solides présentent des formes régulières : en examinant à la loupe du gros sel marin, on remarque une multitude de petits cubes de sels assemblés en pyramides ; cette régularité est la conséquence d'un arrangement ordonné des ions constituant le cristal. Un cristal ionique est un solide composé ................................................................................. ................................................................................. Dans un cristal ionique, les ions exercent les uns sur les autres des forces d'interaction électrostatique soient attractives, soient répulsives. Cependant, les ions sont répartis de telle façon que les attractions l'emportent sur les répulsions. (En effet, chaque ion est en contact avec des ions de charge opposée. Les forces d'interaction coulombienne entre l'ion et ses plus proches voisins sont donc attractives). L'ensemble des interactions ........................... maintient les ions à leur place au sein du cristal, ce qui lui confère ...................................................... Formule statistique du cristal Le composé ionique, électriquement neutre, contient autant de charges ........................... que de charges .................................. Dissolution d’un composé ionique La dissolution d’un composé ionique nécessite un solvant polaire (eau, éthanol, acétone) afin que des interactions électriques puissent se faire entre le soluté et le solvant la dissociation Quand on ajoute du chlorure de sodium dans l'eau, les molécules d'eau grâce à leur caractère polaire, entrent en interaction avec les ions Na+ et Claffaiblissant, puis rompant totalement les liaisons ioniques qui assuraient la cohésion du système cristallin; celui-ci se disloque. la solvatation Par attraction électrostatique, les ions passés en solution s'entourent d'un "bouclier" de molécules d'eau, qui les empêchent alors de se rapprocher les uns des autres pour former des liaisons entre eux. C'est le phénomène de solvatation; on le nomme également hydratation dans le cas ou le solvant est l'eau. Le nombre de molécules d’eau autour de l’ion et leur disposition dépendent de la charge de l’ion et de sa taille Sa formule, dite formule statistique, indique la nature et la proportion des ions présents sans en mentionner les charges Un composé ionique ne se dissout pas dans un solvant apolaire puisque l'absence d'interactions coulombiennes ne permet pas la dissociation et la solvatation du soluté chlorure de calcium ClCa2+ carbonate de potassium CO32K+ sulfure d'aluminium S2Al3+ nitrate de cuivre I NO3Cu2+ sulfate de fer III Les ions hydratés sont notés avec le qualificatif (aq). Ainsi Na+(aq) symbolise un ion sodium entourés de molécules d'eau. SO4 2- Fe 3+ NaCl (s) Na+(aq) + Cl-(aq) la dispersion Sous l’effet de l’agitation thermique, les ions hydratés s’éloignent peu à peu : ils se dispersent dans l’eau Les concentrations Relation entre concentration molaire et massique l C a C n o i u l o M l C a C 2 2 C é t u l o s ou m M 6 24 g.L-1 0,25 C Vsolution é t u l o s m CaCl2 M Cm C m EXEMPLE : On dissout 6,0 g de chlorure de calcium solide CaCl2(s) dans de l'eau distillée; le volume total de solution obtenue est de 250 mL sont reliées par les relations : n o i t u l o msoluté (g) ; Vsolution (L) ; Cm (g.L-1) 2 Les concentrations molaire et massique C é t u l o s m Vs m C 2 La concentration massique en soluté apporté d’une solution est égale au quotient de la masse de soluté introduit par le volume de la solution 2 n Vs l C a C l C a C n o M i t u l o s lV C a C 2 n n m C l o M C i u a l o C m Vs C m C Concentration massique en soluté apporté Concentration en ions d’une solution ionique La concentration en soluté apporté se réfère à ce qui a été introduit dans le solvant et non pas à ce qui est effectivement présent en solution. La concentration molaire d'une espèce X Concentration molaire en soluté apporté X X n V présente en solution est égale au quotient de la quantité de matière de cette espèce dans la solution par le volume de la solution La concentration molaire en soluté apporté é t u l o C n o i t u l o nsVs d’une solution est égale au quotient de la quantité de matière de soluté introduit par le volume de la solution nsoluté (mol) ; Vsolution (L) ; C (mol.L-1) EXEMPLE : Etudions le cas de la dissolution du chlorure de calcium, soluté ionique, dans de l’eau ; la solution contient les ions chlorure Cl- et calcium Ca2+ CaCl2 (s) Ca2+(aq) + 2 Cl-(aq) 1 mol 1 mol 2 mol D’après les coefficients de l’équation, 1 mol de CaCl2 forme une mol d’ions Ca2+ et 2 mol d’ions Cl- 2 l C a C = 0,22 mol.L-1 2 C 2 2 C 2 n l C l C a 2 C n V 6 0,22 mol.L-1 111 0,25 l C aV C MCaCl2 Vsolution et n m CaCl2 lV C Vsolution a CV MCaCl2 2 n Vsolution 2 n C n CaCl2 2 l C C a C m CaCl2 n 2 l C a C a C Donc : M = 111 g.mol-1 n n EXEMPLE : On dissout 6,0 g de chlorure de calcium solide CaCl2(s) dans de l'eau distillée; le volume total de solution obtenue est de 250 mL; nX (mol) ; Vsolution (L) ; [X] (mol.L-1) = 0,44 mol.L-1 Thème 1 : Cohésion de la matière Chap 6 Influence des liaisons intermoléculaires sur les températures de changement d’état p 188 à 191 Les alcanes et les alcools Les alcools Les alcanes Un alcool est un composé organique dont la molécule possède un groupe .................................. porté par un atome de carbone ...................... Les alcanes sont des hydrocarbures saturés (contenant uniquement des liaisons carbone-carbone simples) acycliques (formés de chaînes ouvertes, linéaires ou ramifiées) et qui ont pour formule brute n=1 n=2 n=3 n =5 Nomenclature (1) Le nom d'un alcane linéaire est constitué d'un Nomenclature Dans la nomenclature des alcools, on utilise les règles énoncées pour les alcanes, avec en plus : - le nom final termine par .......... - il faut indiquer (si nécessaire) la position de la fonction OH - la numérotation de la chaine carbonée principale est imposée par la position de la fonction OH CH3 OH préfixe qui indique le nombre d'atomes de carbones de la chaîne suivi de la terminaison ............ 1 2 3 4 OH 5 7 8 9 10 CH3 OH CH2 CH3 CH 6 CH2 CH3 CH CH3 HO Formules brute, et semi-développée du propane CH2 CH3 CH CH3 Les changements d’état Les états de la matière (2) Si l’alcane n’est pas linéaire, on applique les règles suivantes : - - CH3 CH2 CH3 CH2 CH3 CH3 CH2 CH CH2 CH3 CH2 CH CH3 ▪ Les espèces chimiques se on cherche la chaîne la plus longue on repère les groupements alkyles —CH3 méthyle —C2H5 éthyle —C3H7 propyle on numérote la chaîne afin que les groupements alkyles aient le + petit chiffre possible CH2 CH3 C CH3 CH CH3 trouvent dans l’un des trois états : solide, liquide ou gaz ▪ Si au niveau macroscopique la matière semble immobile, au niveau microscopique elle ne l’est jamais totalement. L’état solide est caractérisé par des molécules ou des ions en contact les uns avec les autres, dans un empilement compact, en vibration constante autour d’une position d’équilibre. L’état liquide est caractérisé par des molécules ou des ions en contact les uns avec les autres, dans un arrangement irrégulier et en mouvement constant. Lors d’un chauffage, l’énergie thermique L’état gazeux est caractérisé par des molécules ou des ions éloignés les uns des autres (la distance les séparant étant supérieure à la taille des molécules ou des ions), en mouvement constant. - conduire à une élévation de température avec rupture de liaisons moléculaires (hydrogène ou de Van der Waals) et accroissement de l’agitation des molécules apportée à un corps pur moléculaire peut : - provoquer un changement d’état avec seulement rupture de liaisons moléculaires, la température restant alors constante. Températures de changements d’états ▪ Les températures de changement d’état d’un com- Evolution de l’état de la matière lors du chauffage d’un solide Que se passe t-il lorsque l’on chauffe de la glace ? L’énergie thermique apportée par le chauffage augmente l’agitation des molécules ; la température du solide s’élève. Quand cette agitation est suffisante (à 0°C), certaines liaisons hydrogène « lâchent » et l’édifice cristallin se disloque : c’est la fusion Au cours de la fusion, toute l’énergie thermique fournie au cristal est utilisée pour rompre des liaisons hydrogène donc l’agitation des molécules n’augmente pas : la température reste constante à 0°C sous la pression atmosphérique. Une fois, la « glace » entièrement liquide, l’agitation thermique croit à nouveau et la température augmente. Les liaisons hydrogène existant entre les molécules d’eau sont de moins en moins nombreuses et disparaissent entièrement, lorsque à 100°C, se produit la vaporisation, à température constante. Une fois l’eau entièrement vapeur, l’agitation thermique croit à nouveau. Lee molécules de gaz n’interagissant plus, l’énergie thermique reçue est entièrement transformée en énergie cinétique et leur vitesse augmente. posé sont directement liées au type de forces intermoléculaires (hydrogène ou de Van Der Waals) qui agissent dans le composé ainsi qu’à leur intensité. Plus les liaisons intermoléculaires sont importantes, .................................................................. .................................................................................... .................................................................................... .................................................................................. .................................................................................. Les changements d’états de l’eau Températures de changement d’état de l’eau et d’une molécule de structure voisine ébullition fusion H2O 0°C 100°C H2S - 86°C - 61°C ▪ Le soufre est peu électronégatif : les molécules H2S sont liées entre elles par des liaisons de Van Der Waalls et non d’hydrogène (comme pour les molécules d’eau). Les nombreuses liaisons hydrogène entre les molécules d’eau ................................................ .................................................................................. Les températures de changement d’état de l’eau sont donc .................................. par rapport à celles d’espèces de structure voisine. Les changements d’états des alcanes Les alcanes linéaires Températures de fusion et d’ébullition des alcanes linéaires, sous la pression atmosphérique, en fonction du nombre d’atomes de carbone dans la chaine carbonée Les températures de fusion et d’ébullition des alcanes linéaires ............................... lorsque le nombre « n » d’atomes de carbone de la chaîne carbonée ......................... ▪ Les molécules d’alcanes ramifiés sont plus ........................ les unes des autres que leur isomère linéaire. Elles sont dont .................... fortement liées et sont donc ............... facile à séparer que les molécules isomères linéaires : les alcanes ramifiés sont plus volatils (température d’ébullition basse) Les changements d’états des alcools Températures d’ébullition des alcanes linéaires CnH2n+2 et des alcools CnH2n+1OH , sous la pression atmosphérique ▪ La cohésion des alcanes (molécules apolaires) à l’état liquide et solide est assurée par des liaisons ................................. ▪ Plus les chaines carbonées des molécules sont grandes, plus les liaisons entre molécules ................. ............................................................................ L’énergie thermique qu’il faut fournir pour atteindre la fusion et l’ébullition est alors ...................................... et les températures de changement d’état .................. ........................................ ▪ Comme pour les alcanes, la longueur de la chaine carbonée influe sur les températures de changement d’état. La température d’ébullition des alcools ............ avec la longueur de leur chaine carbonée. Les alcanes ramifiés Les alcools ont des températures d’ébulli- ébullition de C4H10 - 0,5°C - 10°C 36°C ébullition de C5H12 25°C tion ............................. à celles des alcanes de même chaine carbonée : ils sont ........... volatils 9°C Les températures d’ébullition d’alcanes isomères sont .......................................................... ...................................................................... ▪ Cette différence résulte de liaisons hydrogène, dues au groupe hydrohyle –OH entre les molécules d’alcools Thème 1 : Cohésion de la matière Exercices Chap2 : Les interactions fondamentales Chap1 : Les particules élémentaires G =6,7.l0-11 SI ; k = 9,0.109 SI EX1 EX1 1) Compléter le tableau suivant Charge (C) qn = 0 C qp = 1,6.10-19 C qe = -1,6.10-19 C Masse (kg) mn = 1,675.10-27 kg mp = 1,673.10-27 kg me = 9,11.10-31 kg 2) Le noyau de chrome a pour symbole 52 24 Cr - Calculer la masse du noyau de chrome puis de l’atome de chrome ; que constate-t-on ? - Pourquoi appelle-t-on « nombre de masse » (noté A), le nombre de nucléons du noyau ? Masses (en kg) : Phobos : 1,1.1016 ; Mars : 6,5.1023 ; 24 5,98.10 Soleil : 1,99.1030 ; satellite : 316 Terre : 1) Phobos, satellite de Mars, est un gros rocher, quasi sphérique qui est en orbite autour de Mars à une distance de 9,4.103 km de son centre. - Calculer la valeur de la force exercée par Mars sur Phobos. 2) La Terre gravite autour du soleil sur une orbite quasi circulaire de rayon 150 millions de km. EX2 Le noyau d’aluminium a pour symbole 27 13 Al - Donner le nombre et le nom de particules dans le noyau et dans l’atome d’aluminium - Calculer la masse de l’atome d’aluminium - Quelle est la charge de l’ion aluminium Al3+ ? EX3 Le noyau d’un atome de mercure est caractérisé par des valeurs Z = 80 et A = 200. - Comment appelle-t-on Z et A ? Que représententils ? - Donner la représentation symbolique de cet atome et indiquer sa composition. - Calculer la charge électrique du noyau - Calculer la masse de cet atome. EX4 La masse de tous les électrons d’un atome est de 5,5.10-30 kg - Combien d’électrons possède cet atome ? - Déterminer, en justifiant, la valeur du numéro atomique de l’atome. EX5 - Calculer la valeur de la force d’interaction qui existe entre la Terre et le Soleil 3) Calculer l’intensité de la force d’attraction gravitationnelle exercée par la Terre sur un satellite de masse 316 kg distant de 42 200 km du centre de la Terre EX2 Le symbole d'un noyau d’azote est 147 N 1) Déterminer sa masse et sa charge. 2) Calculer l'intensité de l'interaction électrique entre ce noyau et un électron situe à environ 50 pm. 3) Quelle masse ce noyau devrait-il avoir pour que l'interaction gravitationnelle soit égale à l'interaction électrique ? EX3 1) Quelle est la composition du noyau d'un atome de lithium 63 Li ? 2) Deux protons sont éloignés de 2,32.10-15 m La charge du noyau de l’atome de silicium a pour valeur 2,24.10-18 C. - Calculer la valeur de la force d'interaction gravitationnelle qui s'exerce entre les deux protons - Calculer la valeur de la force d'interaction électrique qui s'exerce entre les deux protons - Exprimer la charge du noyau en fonction de la charge élémentaire. - Que peut-on déduire de ce résultat ? 3) Justifier de la nécessité d'un troisième type d'interaction pour expliquer la stabilité du noyau de lithium. EX4 EX3 Les questions sont indépendantes OH 1) Deux objets A et B, suffisamment petits pour être assimilés à des points, portent les charges qA = 8,0.10-17 C et qB = - 2 qA ; ils ont séparés d’une distance de 1,0 nm - Sans calculatrice, donner un ordre de grandeur de l’intensité de la force répulsive entre les 2 objets - Ecrire la formule semi-développée des molécules précédentes H EX4 2) Deux boules métallisées A et B, supposées ponctuelles, distantes de 7,5 cm, portent des charges telles que qA = 2,0.102 nC et qB= - 4,0.102 nC - Calculer la valeur de la force électrique qu’exerce A sur B 3) Calculer la valeur de la force d’interaction électrostatique entre deux noyaux de chlore de numéro atomique Z = 17, distants de 198 pm dans la molécule de dichlore 4) Deux particules identiques, supposées ponctuelles A et B distantes de AB = 5,0 cm, portent la même charge q. La valeur de la force exercée par la charge placée en B sur la charge placée en A est: FB/A = 5,0.10-6 N. - Déterminer la charge q en coulombs (C). 5) L’intensité da la force électrostatique agissant entre deux charges identiques de 100 nC est F = 10 mN H EX5 - Donner la structure électronique de ces atomes; en déduire leur valence - Donner la formule de Lewis des molécules suivantes : sulfure d’hydrogène H2S ; silane SiH4 ; phosphine PH3 ; chlorosilane SiH3Cl - Prévoir la géométrie des molécules EX2 CH CH2 CH2 CH3 CH OH CH CH CH2 C C H H N C O C H C2H5 H C H C C O (CH2)6 O C CH3 EX7 L’anéthole est une molécule qui présente une isomérisation Z/E. L’isomère E est présent dans le fenouil et l’anis. Sous l’action de la lumière, il s’isomérise en (Z)-anéthole, un composé à l’odeur désagréable. CH O CH N Pour endiguer l’infestation des forêts par les chenilles processionnaires, on installe des pièges à phéromones pendant la période de reproduction. Ce type de piège imite l’odeur des papillons femelles et les mâles tournent autour de lui jusqu’à épuisement. La molécule ci-dessus une phéromone sexuelle de processionnaire du pin. C CH C CH - Donner la formule topologique des molécules CH3 C EX6 H3C NH2 O C - Quelles liaisons doubles présentent une isomérie Z/E ? - Ces liaisons sont-elles Z ou E ? numéros atomiques de quelques atomes : S : Z = 16 ; Si : Z = 14 ; P : Z = 15 ; Cl : Z = 17 CH3 N C - La molécule peut-elle présenter une isomérie Z/E autour de la première double liaison? Autour de la seconde? - Dessiner tous les isomères Z ou E de cette molécule. H EX1 H H C Chap3 : Structure de la matière : les molécules N C Le penta-1,3-diène a pour formule semi-développée: H - Quelle distance sépare les deux charges ? H Donner la formule semidéveloppée et la formule topologique de la molécule de ca- H féine ci-contre C O CH CH CH CH3 H - Repérez la liaison double à l’origine de l’isomérie Z/E. - Représentez la formule topologique du (Z)anéthole. - Pourquoi les boisons anisée sont-elles stockées dans des bouteilles opaques ou teintées ? EX8 1) Indiquer si que les molécules de dioxyde de soufre EX1 Écrire l’équation chimique de la dissolution dans l’eau de chacun des composés ioniques suivants, puis donner la formule des solutions ioniques obtenues - carbonate de sodium ; nitrate de zinc ; sulfate d’aluminium ; chlorure de baryum; bromure de cuivre; nitrate d’argent ; hydroxyde de cuivre ; thiosulfate de sodium et de carbure de béryllium sont polaires ou non S EX2 Be C Be O O 2) Indiquer si les molécules suivantes sont polaires ou apolaires CH2 CH3 CH3 CH CH3 CH3 CH2 CH2 CH2 CH3 CH2 CH3 CH2 OH CH3 CH2 NH2 On mélange une solution de nitrate d’argent et une solution de chromate de sodium. On observe la formation d'un précipité rouge. On mélange une solution de nitrate de potassium et une solution de chlorure de sodium. Il ne se forme pas de précipité. - Déterminer la formule chimique et le nom du précipité observe lors du premier mélange. EX3 On prépare trois solutions de même concentration molaire en soluté apporte 5,0.10-3 mol.L-1, en dissolvant dans l'eau respectivement du sulfate de potassium, du phosphate de potassium et du sulfate d’aluminium Chap4 : Cohésion des solides moléculaires EX1 Indiquer le type de liaison intermoléculaire dans de l’iodure d’hydrogène HI, du méthane CH4, de l’eau oxygénée H2O2, du chloroforme CH3Cl, du sulfure d’hydrogène H2S - Donner la notation de chacune des solutions et déterminer la concentration effective des ions en solution dans chacun des cas. EX4 Le sérum physiologique est une solution composée d’eau distillée et de chlorure de sodium à raison de 45 mg par dosette de 5,0 mL - Ecrire l’équation de dissolution du chlorure de sodium dans l’eau - Donner la formule de la solution de chlorure de sodium - Calculer la concentration massique en chlorure de sodium - Calculer la concentration molaire de la solution - En déduire la concentration molaire en ions présents dans la solution Chap5 : Cohésion des solides ioniques sodium + 2+ Na Fe baryum 2+ potassium + Ba K phosphate PO4 Fer 2 Fer 3 aluminium 3+ 3+ Fe Al cuivre argent 2+ + Cu Ag zinc Zn2+ ammonium NH4+ bromure hydroxyde thiosulfate Br- OH- S2O3 3- 2- chromate chlorure nitrate sulfate carbonate CrO42- Cl- NO3- SO42- CO32- EX5 On dissous 26,8 g de chlorure de baryum dans de l'eau et on obtient 250 mL de solution. - Ecrire l’équation de dissolution du chlorure de baryum dans l’eau - Donner la formule de la solution de chlorure de baryum - Calculer la concentration massique en chlorure de baryum - Calculer la concentration molaire de la solution - En déduire la concentration molaire en ions présents dans la solution EX6 Pour chacune des préparations suivantes, indiquer la masse de soluté à peser, l’équation de dissolution puis les concentrations molaires en ions dans la solution (a) On désire préparer 100 mL d’une solution de nitrate de cuivre de concentration 0,20 mol.L-1 (b) On souhaite préparer 100,0 mL de solution de sulfate de zinc de concentration 1,5.10-2 mol.L-1 en soluté apporté ZnSO4,7H2O (c) On veut préparer 100 mL de solution de chlorure de fer (III) de concentration molaire en soluté apporté 0,25 mol.L-1 EX7 On veut préparer 500 mL d'une solution aqueuse de permanganate de potassium de concentration molaire en soluté apporte 1,0.10-2 mol.L-1 a partir de cristaux de permanganate de potassium KMnO4 1) Décrire précisément le mode opératoire à suivre pour préparer cette solution. 2) Donner les concentrations molaires en ions dans la solution 3) A partir de la solution précédente, on souhaite fabriquer 100 mL d'une solution dix fois moins concentrée. Décrire le mode opératoire. EX8 Pour lutter contre les incendies de forêt, il est possible de larguer sur la végétation qui ne s’est pas encore enflammée un produit ignifugeant comme une solution de phosphate d’ammonium à la concentration massique de 65 g.L-1 1) Trouver la formule du phosphate d’ammonium 3) En utilisant les coefficients de l’équation, déterminer les quantités de matière de cuivre et d’ions aluminium qui se forment 4) Déterminer la masse de cuivre formé. 5) Calculer la concentration molaire en ions aluminium dans la solution, sachant que le bécher contient 50 mL de solution EX10 Pour activer la fermentation du vin, on peut ajouter du sulfate de potassium. Cette opération appelée plâtrage du vin est autorisée, à condition que la concentration massique en ions sulfate SO42- dans le vin, ne dépasse pas 1,1g.L-1 Cette concentration peut être déterminée à l’aide de la réaction de précipitation des ions sulfate SO42- par les ions baryum Ba2+. 1) Ecrire l’équation de la réaction de précipitation 2) On prélève 100 mL de vin que l’on introduit dans un bécher, puis on ajoute une solution de chlorure de baryum de façon à ce que les ions Ba2+ soient en excès ; on recueille le précipité, on le sèche et on le pèse. On obtient m = 0,42 g - Déterminer la quantité de matière de précipité obtenu - A l’aide des coefficients de l’équation, déterminer la quantité de matière d’ions sulfate présente dans le prélèvement initial - Déterminer la concentration molaire en ions sulfate dans le vin - Calculer la concentration massique en ions sulfate dans le vin ; peut-on autoriser la commercialisation de ce vin ? solide ; en déduire sa masse molaire. 2) Ecrire l’équation de dissolution du phosphate d’ammonium dans l’eau ; donner la formule de la solution de phosphate d’ammonium. 3) Déterminer la concentration molaire de la solution en phosphate d’ammonium. 4) Déterminer les concentrations molaires en ions ammonium et phosphate dans la solution EX9 Dans un bécher contenant une solution aqueuse concentrée de sulfate de cuivre, on ajoute un mince fil d'aluminium décapé de masse 0,27 g. Au bout d’un certain temps, le fil d’aluminium a totalement disparu Lors de cette réaction, il se forme des ions Al3+ et du métal cuivre. Les ions sulfate ne participent pas à la réaction. 1) Ecrire l'équation de la réaction 2) Déterminer la quantité de matière d’aluminium qui a disparu lors de la réaction Chap6 : Les changements d’état EX1 Donner le nom des alcanes suivants EX6 1) Nommer les 3 alcanes suivants 2) Classer, en justifiant, les trois alcanes par température d’ébullition croissante 3) Quel est l’alcane le plus volatil ? Le moins volatil ? EX7 EX2 Donner les formules semi-développées et topologiques des composés suivants : Pour les couples de composés suivants, lequel a la température d’ébullition la plus haute? Comment peut-on justifier ces différences ? 2-méthylpropane 2,4-diméthylpentane 2,2-diméthylbutane 2,2,3-triméthylpentane méthylpropane 3-méthylhexane 3-éthyl-4-méthylhexane EX8 EX3 1) Donner les formules semi-développées de ces 2 Donner le nom des alcools suivants Sous la pression atmosphérique, le pentane bout à 36°C, alors que le pentan-1-ol bout à 138°C molécules. Quelles interactions assurent la cohésion à l’état liquide de ces deux molécules ? 2) Justifier le fait que le pentane est plus volatil que le pentan-1-ol EX9 L’éthan-1,2-diol (ou éthylène glycol) est un composé utilisé dans les liqui- HO des de refroidissement CH2 CH2 OH 1) Justifier le nom de cette molécule 2) Donner le nom et la formule semi-développée de EX4 Donner les formules semi-développée des composés suivants : Ehanol propan-1-ol butan-2-ol 3-éthyl-2-méthylpentan-1-ol 2,5-diméthyl-4-éthylhexan-2-ol EX5 Le méthypropan-2-ol est un alcool qui fond à 26°C et bout à 83°C sous la pression atmosphérique. 1) Donner la formule semi-développée de la molécule 2) Quelles interactions assurent la cohésion de cet alcool à l’état liquide ou solide ? 3) Décrire les évolutions qui se produisent à l’échelle microscopique et macroscopique lorsque l’on chauffe cet alcool de 20°C à 60°C. l’alcane ayant le même nombre d’atomes de carbone. 3) Donner la formule semi-développée de l’éthanol. 4) Expliquer l’écart entre les températures d’ébullition de l’alcane, de l’éthanol et du glycol qui sont respectivement : - 89°C, 79°C et 198°C EX10 Le sorbitol, hexan-1,2,3,4,5,6hexol, est très utilisé dans les confiseries OH OH OH OH OH OH 1) Donner la formule semi- développée du sorbitol 2) La température d’ébullition du sorbitol est de 296°C, alors que celle de l’hexan-1-ol est de 157°C ; proposer une explication. 3) La solubilité dans l’eau du sorbitol est 2750 g.L-1 à 30°C, alors que celle de l’hexan-1-ol est 6,3 g.L-1 à la même température. Proposer une explication.