Ensemble, continuons d’opposer notre résistance sociale ! Lundi 30 novembre 2015. ACTION DE SENSIBILISATION EN ENTREPRISE Depuis un an, CSC, CGSLB et FGTB nous nous battons ensemble contre le chaos et la régression sociale organisés par la coalition fédérale MR-NVA-Open VLDCD&V. Malgré cette année de protestation syndicale et citoyenne, le gouvernement fédéral reste totalement sourd au cri de la rue et poursuit sans relâche son programme antisocial : contre la concertation sociale, contre les salaires, les services publics, la sécurité sociale, contre les fins de carrière et les droits syndicaux. Le front commun syndical est entré en résistance pour défendre les plus durement touchés dont : - les jeunes exclus du chômage ; - les aînés, forcés de travailler plus dur et plus longtemps ; - les travailleurs malades, forcés de reprendre prématurément le travail ; - les travailleuses à temps-partiel, privées de revenus complémentaires (AGR) ; - et tous les travailleurs et travailleuses, aux salaires bloqués. Ensemble, nous continuons à revendiquer une véritable concertation sociale, qui restaure l’index et la liberté de négocier les salaires dans les secteurs, qui respecte le droit de grève, qui mette en œuvre une politique de relance économique et d’investissements, sans plus s’en prendre aux chômeurs, ni aux travailleurs malades, ni aux travailleurs âgés ! Nous voulons, en outre, des services publics forts et de qualité, parce qu’ils contribuent fortement au pouvoir d’achat et à la qualité de vie de tous les citoyens. La majorité fédérale ne fait qu’appauvrir les travailleurs et les allocataires sociaux. Elle grippe donc l’économie ! La réforme fiscale annoncée ne comblera en aucun cas les pertes causées par le saut d’index, le blocage des salaires et les diminutions de droits aux allocations sociales. Les tragiques évènements de Paris et d’ailleurs nous empêchent de mettre en œuvre les actions syndicales que nous avions programmées en front commun ce lundi 30 novembre. Mais le combat doit continuer, car nous voulons mettre le gouvernement fédéral en demeure de rejoindre la table des négociations. Ed. resp. : Philippe VANSNICK Rue Pletinckx 19 1000 Bruxelles Philippe VANDENABEELE Boulevard Baudouin 8 1000 Bruxelles Philippe VAN MUYLDER rue de Suède 45 1060 Bruxelles