est une maladie inflammatoire
affectant principalement les intestins;
les patients peuvent cependant
avoir des nodules douloureux et
des ulcères qui ne guérissent pas,
surtout sur les membres inférieurs.
Une autre maladie auto-immune
pouvant présenter des manifestations
cutanées est la maladie
coeliaque qui se
caractérise par
une incapacité
à décomposer
le gluten. Si
une personne
atteinte de
maladie cœliaque
absorbe des aliments
contenant du gluten, le système
immunitaire les détecte au passage
dans l’intestin grêle. Ceci entraine
le développement d’anticorps
attaquant les intestins et parfois la
peau, causant des petites ampoules
en grappes (dermatite herpétiforme).
La polyarthrite rhumatoïde est une
autre maladie pouvant présenter des
manifestations cutanées :
l’inflammation des
vaisseaux sanguins
entraine parfois
une réduction
du flux sanguin
dans les doigts
et les orteils
provoquant des
lésions douloureuses
ou des ulcères aux extrémités
(maladie de Raynaud).
Dans l’ensemble, les maladies
auto-immunes ciblent essentiellement
la peau, causant diverses lésions
et modifiant éventuellement le
fonctionnement normal des autres
systèmes et organes. Par ailleurs,
la peau peut fournir des indices
et aider au diagnostic de ces maladies
auto-immunes.
Diagnostic et traitement
Le diagnostic d’une maladie auto-
immune requiert un historique
clinique détaillé. Votre spécialiste
s’informera sur les antécédents
personnels et familiaux. Un
examen cutané complet aidera
à déceler toutes les zones du
corps affectées. Signalez au
dermatologue tout changement
de l’état de la peau, des cheveux
ou des ongles. Dans la plupart
des cas, il prescrira des analyses
sanguines; le traitement
vise la réduction ou
la modulation d’un
système immunitaire
hyperactif, impliquant
généralement une
équipe multidisciplinaire
gérant les différents
symptômes. Soyez sincère
et honnête, collaborez en
vue d’une meilleure santé et d’une
meilleure qualité de vie.
app
Alex MacPherson est étudiant en 3
e
année de Biologie à l’université de Trent. Il
est activement impliqué dans la recherche
clinique axé sur le psoriasis et l’eczéma.
Claudia J. Posso-De Los Rios, MD, est
une dermatologue récemment certifiée.
Elle participe actuellement à la recherche
en dermatologie avec un intérêt particulier
pour les maladies inflammatoires.
Melinda-Gooderham MD,
MSc, FRCPC, est dermatologue
et directrice médicale du
« SKIN Centre for Dermatology »
de Peterborough, Ontario.
Professeure adjointe à l’université
de Queens, elle a une expérience du
traitement de cas compliqués et s’intéresse
à la recherche clinique.
Une barrière mécanique : la peau est une protection contre
les traumatismes et les agressions extérieures, elle prévient la
déshydratation et contrôle sélectivement les substances et médicaments
qui pénètrent l’organisme.
La sensibilité : la peau a de nombreuses terminaisons nerveuses nous
permettant de différencier le toucher, la température, la pression et les
vibrations.
La thermorégulation : la peau ajuste la température corporelle en
augmentant et réduisant le ux sanguin à la surface.
La production de vitamine D : sa synthèse par la peau est la source
principale de cette vitamine pour notre organisme.
La défense immunitaire : la peau est la première barrière protectrice
contre les facteurs externes. Les cellules cutanées communiquent en
permanence avec notre système immunitaire pour gérer la défense
et la surveillance.
La peau, première barrière de défense,
en association avec le système
immunitaire combat les bactéries nuisibles,
les champignons, les virus et les parasites.
Votre santé :
Quel est le rôle
de la peau ?
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