Fiche d`information - Clinique Vétérinaire du Lys

Clinique
V€t€rinaire du Lys
Fiche
d'information
Clinique Vétérinaire du Lys -663 Av Jean Jaurès -77190 Dammarie les lys -France
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Sans rendez-vous : Lundi-Vendredi : 17h00-19h00 -Samedi : 14h00-18h00
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Sujet : Les différents modes d’administration des médicaments
Les médicaments sont utilisés pour prévenir ou soigner des maladies. Chez le cheval, ils peuvent être
administrés de différentes manières. Plusieurs critères influent sur ces modes d’administration :
l’efficacité du médicament, son innocuité, et éventuellement son coût. Les voies d’administration les
plus couramment utilisées chez le cheval sont au nombre de 4: intraveineuse, intramusculaire, sous-
cutanée et orale.
La voie intraveineuse
Lorsqu’il est administré par voie intraveineuse, un médicament atteint son maximum d’efficacité très
rapidement après l’injection, et son action peut être visible après seulement quelques minutes (comme
c’est le cas par exemple pour les anesthésiques généraux). Par ailleurs, le cheval supporte très bien
les injections intraveineuses, lorsque celles-ci sont réalisées lentement. C’est pourquoi ce mode
d’administration est privilégié chez le cheval.
La voie intramusculaire
L’efficacité d’un médicament injecté par voie intramusculaire est plus lente que par voie intraveineuse
(par exemple, maximum d’efficacité visible pour un antispasmodique une heure à une heure et demi
après qu’il ait été injecté par voie intramusculaire, au lieu d’une demi-heure après une injection
intraveineuse). D’autre part, certains produits provoquent localement des réactions dites secondaires
après une administration par voie intramusculaire : cela peut se traduire par un œdème, évoluant
parfois en abcès. Enfin, des médicaments (comme par exemple certains antibiotiques) nécessitent
d’être injectés par voie intramusculaire stricte, c’est-à-dire qu’il ne faut surtout pas qu’ils pénètrent par
accident dans un petit vaisseau sanguin : si c’est le cas, le cheval peut développer un choc, qui
entraîne parfois la mort de l’animal.
La voie sous-cutanée
La voie sous-cutanée est très peu utilisée chez le cheval, en raison de l’apparition de fortes réactions
locales lorsque des médicaments sont injectés par cette voie. Les sérums, en particulier
antitétaniques, sont pratiquement les seuls médicaments à être administrés par voie sous-cutanée.
La voie orale
La voie orale est largement utilisée pour administrer des vermifuges, des anti-inflammatoires et des
antibiotiques. A ce sujet, il est à noter que certains antibiotiques ne doivent absolument pas être
administrés par voie orale, sous peine de provoquer une diarrhée incoercible, avec souvent des
conséquences fatales pour le cheval. Deux inconvénients majeurs sont à retenir :
-une lenteur d’action, et donc une efficacité moindre par rapport aux autres voies d’administration
utilisées (ce n’est par conséquent pas une voie à utiliser en cas d’urgence) ;
-un problème d’appétence, certains chevaux n’avalant pas les médicaments mélangés à leur
alimentation. L'astuce consiste alors à rendre appétant un médicament qui ne l'est pas, en
l’introduisant dans une pomme ou une carotte, ou en le mélangeant avec du miel par exemple.
Autres voies d’administration
Dans certaines affections bien particulières, d’autres voies peuvent être utilisées pour administrer des
médicaments : voie intra-articulaire, voie intra-péritonéale, voie intra-nasale, voie trans-rectale, ….
Pour renseignement complémentaire, n'hésitez pas à consulter les vétérinaires de la Clinique