Communiqué Le Programme de sciences cardiaques de l`Office

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Communiqué
Le Programme de sciences cardiaques de l’Office régional de la santé de Winnipeg et de l’Hôpital Saint‐Boniface informe les patients d’un risque d’infection LE 31 OCTOBRE 2016 (WINNIPEG, MB) Le Programme de sciences cardiaques de l’Office régional de la santé de Winnipeg et de l’Hôpital Saint‐Boniface avise les patients adultes ayant subi une chirurgie à cœur ouvert depuis 2012 d’un risque d’infection possible lié à leur chirurgie. Un appareil utilisé pour réchauffer et refroidir le sang pendant la chirurgie à cœur ouvert a été associé à une infection causée par la bactérie Mycobacterium chimaera, une bactérie connu sous mycobactérie non tuberulose (NTM). Le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) aux États‐Unis calcule le risque à moins de 1 pour cent des patients. Jusqu’à maintenant, nous n’avons pas identifié de patients ayant développé cette infection à la suite d’une chirurgie à cœur ouvert à l’Hôpital Saint‐Boniface. « Le risque de contracter cette infection est très faible, et pour la plupart des patients les bienfaits de cette intervention l’emportent sur les risques d’infection », selon le docteur Rakesh Arora, chirurgien cardiaque, Programme des sciences cardiaques. « Notre priorité, c’est le bien‐être de nos patients. C’est par prudence que nous avisons les patients de ce risque ». Les appareils de chauffage‐refroidissement sont essentielles aux interventions à cœur ouvert. Ces dispositifs sont utilisés dans les hôpitaux au Canada, aux États‐Unis et en Europe. La bactérie aurait été présente dans les appareils en question lors de leur fabrication mais n’auraient pas été détectée à ce moment‐là. La bactérie NTM est présente dans la nature et cause rarement des complications. L’infection se développe très lentement et est difficile à diagnostiquer. Dans certain cas, les symptômes ne pourraient se manifester que des mois, voire des années, après une chirurgie cardiaque. « L’infection n’est pas contagieuse et ne se propage pas d’une personne à l’autre », selon le docteur Evelyn Lo, directrice, Programme de la prévention et du contrôle des infections, HSB. « Il n’existe aucun test de dépistage pour déterminer si un patient a été exposé à la NTM pendant leur chirurgie. De plus, l’infection n’est pas perceptible sans la présence de symptômes. » Les appareils à l’Hôpital Saint‐Boniface font l’objet d’essais pour exclure la présence de bactéries. Le Programme de sciences cardiaques a mis en œuvre toutes les recommandations du fabricant pour réduire le risque en attendant les résultats des analyses. « Notre priorité c’est de communiquer avec nos patients », selon le docteur Arora. « Plus de 4 300 patients qui ont subi une chirurgie à cœur ouvert depuis 2012 à l’Hôpital Saint‐Boniface recevront une lettre par la poste les avisant du risque et comment communiquer avec nous s’ils ont des questions ou des préoccupations. » Les personnes ayant subi une chirurgie à cœur ouvert sont priées de communiquer avec leur médecin de famille si elles éprouvent les symptômes suivants : sueurs nocturnes, douleurs musculaires, perte de poids, fatigue, fièvre inexpliquée, et rougeur, chaleur ou pus autour de votre incision à la poitrine. Les patients qui ont eu ces symptômes pendant plus d’une semaine sont invités à communiquer avec leur médecin de famille ou appeler la clinique cardiaque au numéro sans frais 1‐
877‐358‐0426 pour un test de dépistage. ‐30‐ Pour de plus amples renseignements : Bronwyn Penner Holigroski Spécialiste principale en communications, ORWS 204.926.7868; [email protected] 
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