
Les sondes de nutrition entérale (1)
Elles sont destinées à apporter des nutriments au
niveau gastrique ou duodénal après introduction par
voie nasale
Cette alimentation peut être partielle,
complémentaire d’une alimentation physiologique orale,
ou totale
Elle nécessite l’intégrité des fonctions intestinales, en
particulier la fonction d’absorption des aliments au
niveau du jéjunum
Les sondes de nutrition entérale (2)
La nutrition entérale est indiquée en cas
de :
Cancers de l’œsophage ou de la sphère ORL
Troubles de la conscience
Brûlures étendues
Réanimations pré ou post-opératoires
Les sondes de nutrition entérale (3)
La voie d’introduction la plus fréquente est la
voie naso-pharyngienne
Elles sont droites, cylindriques, assez fines
pour être introduites par voie nasale
Leur longueur est variable :
Sonde d’alimentation gastrique : 90 cm
Sonde gastro-duodénale : 125 cm
Sonde d’alimentation jéjunale : 150 cm
Pour les enfants : 40 – 45 cm
Les sondes de nutrition entérale (4)
Le diamètre varie de 6 à 21 CH
Elles sont munies de repères radio-opaques à
partir de 45 cm pour faciliter leur
positionnement (45cm = cardia)
Puis elles sont graduées tous les 10 cm :
55 cm : estomac
65 cm : duodénum
75 cm : jéjunum
Contrôle radiologique après la pose
Les sondes de nutrition entérale (5)
L’extrémité distale peut être munie ou non d’un lest qui facilite le
passage dans l’estomac et la progression au travers du pylore
jusqu’au duodénum ou au jéjunum (évite aussi l’effet du tuyau
d’arrosage)
Le nombre d’orifices latéraux (2, 6 ou plus) et leur position sont
liés à la consistance du mélange nutritif
Les orifices sont ovalaires, à bords atraumatiques et disposés en
spirale
L’extrémité proximale est munie d’un godet operculable: elle est
connectée soit à une seringue avec nutriments, soit à la tubulure
d’une poche ou d’un flacon contenant des nutriments
L’administration du soluté s’effectue soit par gravité, soit par
une pompe péristaltique
Les sondes de nutrition entérale (6)
Les matériaux utilisés sont le latex, le PVC ou mieux le silicone
ou le polyuréthane (meilleur compromis)
Elles sont stérilisées le plus souvent à l’oxyde d’éthylène
Les sondes souples, surtout utilisées en nasoduodénal ou
nasojéjunal, peuvent nécessiter l’utilisation d’un mandrin pour leur
mise en place
Ces guides sont délivrés avec la sonde ou séparément
La fixation de la sonde s’effectue sur les ailes du nez à l’aide
d’un sparadrap ou d’un système de fixation spécifique présentant
des ailettes adhésives et une petite compresse limitant les
traumatismes du tube