Christian Vandermotten
- sur un mode dépendant, les capitales de l'Europe centre-orientale.
2. Les perdants : - les régions en déficit de services aux entreprises ;
- les grandes périphéries et les ultra-périphéries.
3. Les défis pour les villes gagnantes : - éviter la dualisation sociale croissante ;
- éviter les pièges des logiques de benchmarking.
Les régions et les villes face aux enjeux de la globalisation industrielle
1. Les perdants : les régions de vieille tradition industrielle, surtout celles en déficit d'urbanité
de qualité et de services aux entreprises
2. Les menaces : - les zones d'industrialisation fordiste et portuaire
- les districts marshalliens
- les zones industrielles de l'Europe centre-orientale.
3. Les défis : - développer une forte recherche-développement dans les régions périphériques,
en particulier dans les districts de PME et d'industries légères et en Europe centre-orientale ;
- renforcer l'intégration des plus grandes firmes à l'échelle européenne, plutôt que
les replis sur des champions nationaux ;
- assurer une reconversion des zones industrielles en déclin qui favorise la
recomposition urbaine, plutôt que la fuite en avant périurbaine.
Les régions et les villes face aux enjeux des nouvelles mobilités internationales
1. Comme l'ensemble de l'économie, les migrations internationales se sont aussi dérégulées
2. Les régions concernées : - les grandes métropoles
- les avant-postes méditerranéens
3. Les défis : assurer l'intégration des nouveaux migrants, à l'encontre d'un contexte par ailleurs
peu favorable à une prise en compte de l'économie « d'en bas », du non-marchand, de
l'encadrement social, etc.
Les régions et les villes face aux enjeux des exigences du développement durable et de
l'aménagement du territoire
1. Même si l'Europe fait des efforts sensiblement supérieurs à ceux des États-Unis (mais avec
des « dotations » inférieures), une absence de remise en cause fondamentale des modèles de
développement, qui soumettent toujours les problématiques environnementales et
d'aménagement aux logiques de l'économie « classique »
2. Des réponses d'intensité variable selon les parties de l'Europe, face à des problématiques