magnitude proche de 0,20 alors que l’Etoile polaire, bien moins brillante, a une magnitude proche de 2.
Les étoiles les plus brillantes (comme Sirius) atteignent même une magnitude négative. Cette magnitude
visuelle, dite apparente (notée
m
), dépend de la distance à laquelle se situe l’étoile. En conséquence, pour
tenir compte de la luminosité réelle de ces astres, on a également considéré leur magnitude visuelle
absolue
M
, c’est-à-dire la magnitude qu’ils auraient s’ils se trouvaient tous à une distance de 10 parsecs*
(voir Document n°3). A partir de ces deux magnitudes visuelles, il est possible de déterminer (en
parsec*) la distance
d
à laquelle se trouve une étoile :
*le parsec (de symbole pc) est une unité de grandes distances à l’instar de l’année de lumière (a.l.). Un
parsec équivaut à environ 3,26 a.l. Les « 5 » intervenant dans la formule de
d
sont des valeurs exactes, il
ne faut donc pas en tenir compte pour les chiffres significatifs.
Echelle à utiliser pour déterminer la magnitude visuelle absolue
M
:
Attention aux valeurs négatives pour la magnitude visuelle absolue
M
!
Document n°4 :
La loi de Wien
Avec l’essor des lampes à incandescence à la fin du XIXème siècle, l’Institut des Poids et Mesures
allemand demanda au physicien Wilhelm Wien (1864-1928) d’établir une relation entre la température
d’un objet chauffé (comme le filament d’une lampe) et les radiations qu’il émet. Lors de ses expériences,
Wien observa que le maximum de luminosité des radiations émises par l’objet chauffé se déplaçait du
rouge vers le violet lors de l’augmentation de la température et que la couleur de l’objet changeait
également. A partir des mesures recueillies, une formule fut établie entre la longueur d’onde (en nm)
de la radiation la plus intense émise et la température
T
(en kelvin**) du corps émettant la lumière. Cette
formule (qui suit) porte maintenant le nom de loi de Wien. Ces travaux sur le rayonnement valurent au
physicien le prix Nobel de physique en 1911.
**le kelvin (de symbole K) est l’unité de température dans le Système International. La température
(en
degré Celsius : °C) est obtenue en retranchant
273,15
à la température
T
en kelvin : .
Cette loi est également utilisable pour les sources lumineuses que constituent les étoiles. Néanmoins, il ne
faut l’appliquer qu’à la zone de l’étoile qui produit la lumière : la photosphère… Ainsi, avec un maximum
de luminosité obtenu à nm pour le Soleil, on obtient une température de photosphère d’environ
°C. Il arrive que la radiation émise la plus intense ne se trouve pas dans le domaine du visible,
c’est ce que l’on obtient pour l’étoile Rigel avec nm.
Document n°3 : Diagramme simplifié de
Hertzsprung-Russell où l’on peut voir que les
étoiles d’une même catégorie (supergéantes,
géantes rouges, etc…) ont des magnitudes
visuelles absolues
M
et donc des luminosités
assez proches.
Classe spectrale allant de O à M