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une ascension fulgurante, faisant flamber les prix du Thorium. Mais la fée électricité, dans les
années 20, relègue le Thorium au rang de curiosité académique.
Entretemps, Marie Curie, en 1897, s’est mise en chasse des « rayons uraniques », cet étrange
phénomène, découvert un an plus tôt par Henri Becquerel, qui grille les plaques photographiques
même dans le noir. La même année, et tout à fait indépendamment, Gerhard Carl Schmidt en
Allemagne puis, deux mois plus tard, Marie Curie en France, découvrent les propriété radioactives du
Thorium.
1900 : le néo-zélando-britannique Ernest Rutherford
suffit à
période (ou demi-vie)
des éléments radioactifs. Puis, aidé du chimiste britannique Frederick Soddy, Rutherford
qui ne sont plus du Thorium. Rutherford, bientôt prix Nobel, constate enfin que cette
Einstein donne la réponse en 1905 : E = mc2 : « Si un corps perd une énergie L sous forme
de rayonnement, sa masse diminue de L/c2
exactement ce qui se
atome fissionne en deux noyaux plus petits, de deux éléments différents. Mais la masse des
nucléaire.
Pendant près de 40 ans, le Thorium se trouve régulièrement sollicité par les progrès de la
hype
idée, la « radioactivité », va créer de farfelu voir de car
crème de beauté « Tho-radia » et de son cortège de savons et baumes solaires aux sels de
Thorium et de Radium. Le Thorium se retrouve associé à un visage énigmatique, éclairé en
contre-plongée, qui inspirera de nombreu-Radia.
Lors de son lancement en 1933, Tho-Radia attribue aux sels de Thorium et de Radium ce que
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technologies : « stimule la vitalité cellulaire, raffermit les tissus, élimine la graisse, supprime
». Les messieurs ne sont pas en
reste : on leur vend du Radithor, censé leur redonner leur vigueur perdue.
Le Thorium semble con
prix Nobel de chimie, Glenn Seaborg
Et que cet
uranium e
On est alors en pleine seconde guerre mondiale, et Seaborg travaille au projet Manhattan : la
construction par les Etats-Unis