1 VIE DES ETABLISSEMENTS : L`ATELIER «SANTÉ

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Bulletin de l’Association Rénovation — N° 83 > Mars 2015
VIE DES ETABLISSEMENTS : L'ATELIER «SANTÉ - BIEN ÊTRE»
UN ATELIER D'ÉDUCATION POUR LA SANTÉ AU FOYER DE CAUDÉRAN, CENTRE DE RÉADAPTATION
L
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e Centre de Réadaptation accueille en hospitalisation
complète 44 jeunes patients (18/30 ans) souffrant de
troubles psychiques graves. Partant du constat que les patients
souffrant de troubles psychiatriques sévères chroniques ont,
par rapport à la population générale, une morbidité augmentée
et une espérance de vie réduite, des professionnels du foyer
Caudéran ont souhaité avoir une approche innovante pour agir
sur ce funeste constat. Ils ont fait le choix de donner aux
patients les compétences nécessaires pour promouvoir leur
propre santé et améliorer ainsi leur qualité de vie grâce à un
travail éducatif visant à agir sur leurs représentations et
croyances, et surtout favorisant la coopération entre pairs. Cet
article relate la mise en œuvre d’un atelier d’éducation pour la
santé au foyer Caudéran du Centre de Réadaptation.
Souffrir d’un trouble psychiatrique sévère chronique augmente
la morbidité et réduit l’espérance de vie…. Cet excès de morbimortalité est surtout attribuable aux maladies
cardiovasculaires, au diabète et aux cancers. Ce sont donc des
facteurs de risque modifiables - tabagisme, alimentation
déséquilibrée, sédentarité - qui sont la cause principale des
maladies les plus menaçantes pour la santé somatique et
l'espérance de vie de ces patients.
Au total, ce sont donc essentiellement des habitudes hygiénodiététiques délétères - sinon induites, du moins aggravées par
la pathologie psychique chronique - qui sont la cause principale
de la forte morbi-mortalité des patients plus que toute autre
cause.
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L'éducation
thérapeutique du patient (ETP) est jusqu'à
présent le seul outil validé, tant pour la pathologie
somatique que psychique, pour lutter contre cet excès de
morbi-mortalité. En effet, l'éducation thérapeutique du
patient dont le but est de former les patients à l'auto-gestion
de leur maladie chronique, doit leur permettre d'en prévenir
les complications tout en maintenant ou en améliorant leur
qualité de vie.
Cependant l'ETP présente l'inconvénient d'être centrée sur la
seule pathologie chronique du patient. Certes, elle prend en
considération les carences du patient dans le domaine de sa
pathologie chronique et certaines de ses compétences pour
combler ses carences, mais peu ou pas du tout ses croyances,
sa culture, son insertion dans le tissu social.
L'éducation pour la santé (EPS), concept plus récent et pour
l'instant nettement moins évalué en santé mentale et
physique, n'a pas autant de validité scientifique. Cependant,
non centrée sur une pathologie, l'EPS est une approche
éducative plus globale. Embrassant le concept de santé dans
son ensemble, son but est que chaque patient acquière les
compétences et les moyens qui lui permettront de
promouvoir sa santé, sa qualité de vie et de s'autonomiser.
Elle prend en compte les représentations, les croyances, les
compétences des patients. Elle leur propose d'élaborer de
nouveaux savoirs, d'acquérir de nouvelles compétences en
coopérant entre eux et avec des professionnels.
La
lecture des données récentes en sciences de l'éducation sur l'apprentissage groupal permet
d'affiner le cadre. Les participants étant considérés comme des constructeurs de savoirs dans le
cadre d'un processus social, la visée de l'action d'EPS est de favoriser la mise en place et le
maintien de ce processus social. Pour se faire, l'animation du groupe nécessite des règles de
fonctionnement précises, l'intervention des soignants se limitant à la médiation. La clé de voûte
du processus d'apprentissage est l'expression des représentations des participants afin de rendre
possible leur confrontation. C'est cette confrontation, ce « conflit » entre les représentations des
patients qui, seul, peut faire évoluer le point de vue de chacun d'entre eux et leur permettre
l'élaboration de nouvelles représentations. C'est à partir de ces nouvelles représentations qu'ils
peuvent construire ensemble de nouveaux savoirs et de nouvelles compétences.
(suite page 2)
VIE DES ETABLISSEMENTS
L'ATELIER «SANTÉ - BIEN ÊTRE», UN ATELIER D'ÉDUCATION POUR LA SANTÉ
AU FOYER DE CAUDÉRAN DU CENTRE DE RÉADAPTATION
C’est
en prenant en considération ces éléments qu’un
atelier d'éducation pour la santé a été mis en place fin
2013 dans le foyer de Caudéran du Centre de
Réadaptation. En effet nous avions fait le constat qu'en
dépit des soins et de l'aide que nous leur prodiguons, la
majeure partie des pensionnaires du foyer avait de
grandes difficultés à s'occuper de leurs problèmes de
santé, à prendre soin d'eux-mêmes.
Nous
avions notamment constaté que la majeure partie
des pensionnaires prenait du poids de façon importante
pendant les premiers mois de leur arrivée au foyer, sans
que des effets iatrogènes de leurs traitements puissent
être incriminés et que, malgré nos efforts pour les aider à
ne pas grossir ou à perdre du poids, ils restaient en
surpoids.
En
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essayant de comprendre le pourquoi de cet état de
fait, nous nous sommes rendus compte que dans notre
foyer, quand un pensionnaire est amené à parler d'un
problème de santé c'est presque toujours dans le cadre
d'une rencontre avec un ou deux soignants, rencontre au
cours de laquelle il reçoit d'eux les informations qu'il est
venu chercher. Or, le plus souvent ce mode de
transmission «descendant» ne permet pas au pensionnaire
de s'approprier les informations qu'il reçoit. A l'issue de
l'entretien, il ne connaît pas mieux son problème de santé
ni la manière d'y remédier : la rencontre avec le ou les
soignants ne lui a pas permis de changer ses idées, ses
représentations erronées sur son problème de santé.
Ce qui est dit par les pairs étant plus facilement accepté
et retenu, nous avons pensé que nous pourrions proposer
aux pensionnaires de constituer un groupe pour parler
entre eux de leurs problèmes de santé. Au cours de
séances tenues régulièrement ils seraient amenés à
confronter leurs représentations et à en élaborer euxmêmes de nouvelles, ensemble, guidés seulement par des
soignants. Pour ce travail de groupe nous avons cherché un
outil permettant de faciliter la prise de parole et
l'expression des représentations. Nous avons retenu la
méthode Photolangage®.
Il s'agit d'une méthode de travail réunissant régulièrement
un petit groupe (6/8 personnes) avec deux animateurs
pendant une durée et une période limitée. Elle peut être
utilisée pour animer un groupe de parole mais aussi pour
travailler sur une thématique. Dans ce dernier cas, dans un
premier temps les animateurs recueillent les attentes des
participants sur la thématique à travailler à partir
desquelles ils rédigent des questions pour les séances de
travail. Au début de chaque séance, une quarantaine de
(SUITE)
photographies sont disposées sur une table autour de
laquelle le groupe est réuni. Il est demandé à tous de
répondre à une question en choisissant une ou deux
photographies pour étayer sa réponse. Chaque participant
ayant choisi sa ou ses photographies, chacun est à son tour
invité à répondre à la question posée. Nous précisons bien
qu'il ne s'agit pas de convaincre l'autre mais de donner son
avis. Quand celui qui parle a fini d'exposer sa réponse, les
animateurs demandent à chacun des autres participants
de réagir au propos de celui qui vient de parler. Puis un
autre participant répond à son tour à la question et ainsi
de suite jusqu'à ce que tous les participants, y compris les
animateurs, aient répondu et commenté les réponses des
autres. Pendant les séances, les animateurs ont une
fonction de régulation de la prise de parole plus que de
détenteurs de savoir. Ainsi, chacun a la possibilité de
mieux cerner ses propres représentations et d’en
construire de nouvelles à partir des découvertes et des
consolidations que permet ce travail de groupe.
Nous avons donc décidé de mettre en place un travail de
ce type, que nous avons intitulé « Atelier Santé Bienêtre ». Nous avons proposé à tous les pensionnaires du
foyer de Caudéran d'y participer en précisant toutefois la
limitation de l'effectif à 6 participants. Cinq pensionnaires
ont été intéressés que nous avons ensuite rencontrés
individuellement pour leur expliquer le projet en détail et
recueillir leurs demandes et leurs attentes quant aux
questions de santé. A partir de ce recueil, les animateurs
ont élaboré une liste de questions qui ont servi de guide
pour les séances : Selon vous qu'est-ce que la santé ?
Qu’est-ce qu’être malade ? Les soignants : qui sont-ils ?
Que font-ils ? Les médicaments : c’est quoi ? A quoi cela
sert ? Prendre soin de soi c’est quoi ? etc...
Une séance d'Atelier Santé Bien Être d'une heure a eu lieu
tous les 15 jours pendant neuf mois de septembre 2013 à
juin 2014 animés par deux membres de l'équipe soignante
(une infimière, un médecin). Nous avons utilisé deux lots
de photographies Photolangage® intitulés « Jeunes et
alimentation » et « Prévention et Santé » élaborés par les
concepteurs de la Méthode.
Nous
avons considéré que le surpoids était une question
de santé prioritaire au sein du foyer et nous avons décidé
de consacrer le premier trimestre de fonctionnement de
l'atelier à travailler sur l'hygiène alimentaire et le bien
manger avec le jeu de photos « jeunes et alimentation ».
Pour cette série de séances, les participants choisissaient
l'objectif de la séance suivante parmi ceux proposés dans
le livret pédagogique joint aux photos, la question posée
sur cet objectif quant à elle était choisie par les
(suite page 3)
VIE DES ETABLISSEMENTS
L'ATELIER «SANTÉ - BIEN ÊTRE», UN ATELIER D'ÉDUCATION POUR LA SANTÉ
AU FOYER DE CAUDÉRAN DU CENTRE DE RÉADAPTATION
animateurs dans le même livret. Nous avons ainsi testé la
méthode avec les patients. Nous avons abordé, par
exemple, les questions suivantes : « Le fait de prendre
conscience de ce que l'on mange ou de le surveiller obliget-il à renoncer au plaisir de manger ? » « Le goût ça se
forge dans la petite enfance, après il n'y a plus rien à
faire, d'accord ou pas d'accord. » « Selon vous, qu'est ce
qui fait le plus souffrir les personnes qui ont un problème
avec leur poids ? » Le résultat paraissait satisfaisant mais
il nous semblait que les modalités de choix des questions
de séances en séances nuisaient à la dynamique du
groupe.
Pendant
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les six mois suivants nous avons travaillé sur les
autres thématiques. La question initiale « Selon vous que
signifie être malade ? » a bien été rédigée par les
animateurs mais par la suite, pour que de séances en
séances, le travail reste orienté par les besoins et les
attentes du groupe, nous avons décidé d'une adaptation
par rapport à la méthode Photolangage® : à la fin de
chaque séance, la question de la séance suivante a été
élaborée par le groupe avec l'aide des animateurs, le plus
souvent à partir d'une question soulevée au cours de la
séance, à défaut en s'inspirant de la liste des questions
servant de guide. Le résultat a été concluant et a permis
de maintenir une bonne dynamique de travail dans le
groupe pendant tout le semestre : les thématiques ont été
explorées au gré des souhaits du groupe. Nous avons posé,
par exemple les questions suivantes : « Selon vous, souffrir
d'une maladie psychique c'est quoi ? » « Les médicaments
psychotropes ça aide à se sentir mieux, d'accord ou pas
d'accord ? » « Face à la maladie, l'attitude de l'entourage a
son importance, d'accord ou pas d'accord ? »
« Communiquer avec les soignants c'est difficile, d'accord
ou pas d'accord ? ».
(SUITE)
L'atelier a fait l'objet d'un travail de recherche par un des
animateurs. Ce travail montre quatre faits saillants
concernant l'atelier : les participants ont apprécié la
méthode de travail qui leur a permis de s'exprimer plus
facilement grâce au soutien du groupe et au recours aux
photographies ; ils ont changé leurs représentations de
leurs problèmes de santé dans le sens d'une plus grande
proximité avec la réalité ; ils ont exprimé un sentiment
d'amélioration de leur satisfaction quant à leur qualité de
vie ; enfin et surtout l'atelier a fonctionné pour eux
comme un groupe de psychothérapie. Cet effet
thérapeutique est perceptible à travers des propos
comme : « cela m'a permis de prendre du recul par
rapport à ma maladie, au médicament », « j'ai appris que
je n'étais pas seul que les autres aussi souffraient », « j'ai
découvert que la souffrance peut ne pas se voir », « ces
entretiens ça nous a permis d'exprimer et de libérer du
mal être », « on a pu discuter ouvertement, mettre des
mots sur nos expériences », « ça m'a été utile de parler de
moi ça m'a fait changer de regard », « ça me permet de
verbaliser certains questionnements que je n'arrive pas à
dire en entretien avec l'équipe », « c'est une ouverture de
la parole pour chacun », « ça instaure une relation de
confiance », « c'est être ailleurs, ensemble ». Ces propos,
parmi tant d'autres, ont été recueillis tout au long de
l'année et au cours de la dernière séance pendant
laquelle nous avons fait le bilan de notre travail avec le
groupe.
Devant ces résultats encourageants, nous avons décidé de
poursuivre l'expérience et l'atelier a repris en septembre
2014 avec un nouveau groupe, qui a choisi ses propres
thèmes de travail et avec lequel nous allons utiliser de
nouveaux supports photographiques et travailler aux gré
de leurs attentes.
Inès MONTAUDOIN, infirmière
Dr Michel De DUCLA
LE BILLET
LE BILLET :
NOTRE FESTIVAL ASSOCIATIF : TOUT UN PROGRAMME !
JEUDI 17 SEPTEMBRE 2015
L
’Association Rénovation accueille un public vulnérable
en souffrance psychique et /ou sociale depuis 60 ans.
A l’occasion de son anniversaire, l’Association Rénovation
(600 professionnels) souhaite offrir une visibilité à son
public par un canal original et populaire en réalisant une
manifestation culturelle de grande ampleur. La forme
choisie est celle d’une manifestation musicale couplée à
l’organisation d’un « village associatif ».
L’Association souhaite ainsi ouvrir l’accès à l’information
au bénéfice des publics vulnérables tout en renforçant
une visibilité positive au travers d’un concert, modifier
les représentations des personnes souffrant de troubles
psychiques, dé-stigmatiser et valoriser leurs compétences,
et offrir un temps culturel convivial aux personnes en
difficulté.
La journée qui se déroulera au ROCHER DE PALMER
à CENON est ouverte au grand public
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13h30: Inauguration
PROGRAMME (à confirmer)
En présence de représentants de l’Agence Régionale de Santé Aquitaine et Poitou-Charentes, et des
conseils généraux 33, 40 et 64.
14h : Conférence
débat gratuite sur le
thème de l’altérité
D’une durée d’1h30, c’est un acte inaugural, en présence des élus, des représentants des financeurs,
des administrateurs bénévoles de l’association et des professionnels, et de toute personne intéressée
…
Ouverture du village
associatif
L’idée générale est d’organiser une promotion de nos activités et du public à destination du plus grand
nombre, de changer les regards sur les personnes en situation de fragilité ou de handicap psychique. Il
est le lieu d’animations diversifiées en direction du jeune public : cirque, fanfare, activités créatrices et
sportives…Le village associatif regroupe l’ensemble des associations souhaitant communiquer autour
du handicap psychique et la vulnérabilité, ainsi que sur le secteur associatif. Il est aussi un temps d’animation permettant de promouvoir les activités créatives, artistiques, artisanales des établissements de
l’association : soit sous forme d’exposition, d’animation ou d’atelier, de mini-scènes théâtrales.
Le village est donc un lieu animé, de déambulation
Début de soirée
apéritif offert sur un temps animé par des groupes de patients musiciens d’établissements
de l’association.
Soirée : Concerts
Le concert sera la conclusion festive et conviviale de l’évènement associatif.
(Billet entre 5 à 7 € maximum).
VIE ASSOCIATIVE
Les semaines d’information sur la santé mentale
L
es Semaines d’Information Santé Mentale sont faites pour informer le grand public sur la santé mentale et surtout
changer le regard sur les troubles psychiques. Malheureusement il nous faut constater que régulièrement nous restons entre personnes concernées et n’atteignons pas d’autre public.
Voilà pourquoi cette année l’Unafam Gironde tente une approche différente en offrant deux soirées musicales sans rapport avec la maladie :
▪ La première le dimanche 8 mars à 17h30, à Pessac à la Salle du Galet, concert offert par les professeurs de l’école
de musique de Pessac,
▪ la seconde en clôture de ces semaines le samedi 28 mars à 20h30 Salle du Point du jour à Bacalan, concert présenté par l’orchestre de la ville de Parentis en Born.
Durant ces soirées nous présenterons brièvement les objectifs et les activités de l’Unafam et laisserons la possibilité aux
participants de dialoguer en fin de concert avec les bénévoles de l’Unafam.
Les autres manifestations seront en partie consacrées au thème de cette 26ème édition : « être adolescent aujourd’hui »
Le mardi 17
mars à l’Athénée Municipal à 20h00 : conférence débat sur le trouble bipolaire avec la participation de
Chantal Henry, coordinatrice des centres experts bipolaires, Donatienne Van den Bulke « Adolescence et troubles de
l'humeur », Jean-Marie Bonnin « prises en charge psychothérapeutiques », Anne-Laure de Bruyne « Gérer le traitement
médicamenteux de son trouble bipolaire », et Sébastien Gard « Quel parcours de soin pour les patients souffrant de
trouble bipolaire ?».
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(suite page 6)
VIE ASSOCIATIVE
Les semaines d’information sur la santé mentale
Le
lundi 23 mars projection à 20h30 au cinéma
Utopia du film « le monde de Charlie » suivi d’un
débat animé par le Dr François DESCLAUX, psychiatre : le malaise adolescent et le difficile passage
à l'âge adulte. Au lycée, tout le monde trouve Charlie bizarre. Il est totalement en décalage avec ses
camarades. Pour son prof de Lettres, c'est sans
doute un génie mais pour les autres, c'est juste un
looser…
Le jeudi
26 mars l’association Rénovation organise
une soirée d’échange avec Polo Tonka, auteur de
« dialogue avec moi-même ».
Dominique LATASTE,
Présidente UNAFAM Gironde
Le
26 mars à 19h30, nous accueillerons POLO
TONKA dans le cadre des semaines d’information
sur la santé mentale à la maison cantonale de
bordeaux Bastide (20 rue de Chateauneuf 33100
Bordeaux, arrêt « jardin botanique » tram A)
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POLO TONKA est l’auteur d’un ouvrage sur son
parcours de personne souffrant de schizophrénie :
« Dialogue avec moi-même »
édité chez Odile Jacob.
Son
témoignage n’est en rien romancé, il rend
compte de sa pathologie de manière authentique et
avec justesse. Son travail d’analyse pour faire partager ce qu’est la schizophrénie fait de son récit un
livre essentiel pour tout ceux qui souhaitent ou
doivent accompagner les personnes malades. Il
permet à chacun, à la lecture de son ouvrage de
comprendre « l’invisible douleur de l’incommunicable épreuve »
Cette
rencontre, animée par le Dr BASTEAU sera
l’opportunité de faire partager à tous son savoir
expérientiel.
En
introduction de la rencontre, et pour souligner
l’importance de l’entourage et des proches dans
l’accompagnement nous proposerons un focus sur
les dispositifs d’aides aux aidants de l’UNAFAM et
de l’Association Rénovation.
Venez nombreux!
Entrée libre, pas de réservation.
Dorothée DUTOUR,
Directrice Centre de Réadaptation
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